..Bardenas 2018

..............Année 2018

 

Une touriste fait une chute de trois mètres.

Dimanche 30 décembre, une Française de 39 ans a dû être emmenée à l'hôpital Reina Sofía de Tudela à la suite d'une chute d'une hauteur de trois mètres près du Castildetierra.
Bien que n’ayant que des blessures apparentes légères, elle souffre de douleurs à l'épaule et de difficultés respiratoires.

La facilité d’accès du Castildetierra a permis à la malheureuse touriste d'être rapidement secourue par les pompiers de Tudela, puis d'être transportée par ambulance classique jusqu’au centre hospitalier.
Pas sûr que cette dame ait souhaité passer sa fin d'année ainsi.

Cette info vous choque ? Vous pensez qu'elle n'a rien à faire dans ce site ? Explication ici.

 

 

Joyeuses fêtes de fin d'année !!!

Le site internet www.bardenas-reales.net et son webmaster Fred Moncoqut vous souhaitent de Joyeuses Fêtes de fin d'année !

Castildetierra au soleil couchant.

 

 

Elargissement de la route menant aux Bardenas.

Annoncés il y a quelques mois sur cette page web, les travaux d’élargissement de la route menant aux Bardenas n’ont toujours pas commencé, le projet étant dans une impasse budgétaire.
En effet, différents partis politiques s’opposent au financement de cette route par la région de Navarre.

La raison de ce refus ?

Il est estimé, à juste titre, que la Communauté des Bardenas dispose de suffisamment de ressources économiques pour assurer l'accès à son propre Parc Naturel.

Le Chambre des Comptes a confirmé l’excellente santé économique de la Communauté qui reçoit annuellement 7 millions d’euros du Ministère de la Défense, un montant important qui passera à 14 millions d’euros par an dès 2019.

Avec une telle source financière il est considéré que la Communauté des Bardenas peut assurer seule la rénovation de la route d’accès au Parc Naturel, à hauteur de 1.800.000 €, sans avoir à faire appel aux deniers publics.

L'ancienne route d'Aguilares.
Egalement connue sous le nom de route d'Aguilares, la route menant aux Bardenas est
vieillissante, longue, étroite et souvent sinueuse.
Elle s'avère par endroit assez dangereuse si l'on ne modère pas sa vitesse.

 

Nota : Évalués initialement à 450.000 euros, le financement de la route d’Aguilares a été fortement revu à la hausse : 1.800.000 euros !
Le projet (excellent projet) de créer parallèlement à cette route une voie pour vététistes et pour randonneurs y est certainement pour quelque chose.

 

 

Le polygone de tir, une histoire de très gros sous.

Ce ne fut pas toujours le cas, mais depuis le début des années 2000 la location du champ de tir rapporte beaucoup d’argent aux localités membres de la Communauté des Bardenas (1).

Ainsi, jusqu’en 2008 le gouvernement espagnol versait chaque année 3.500.000 € à la Communauté des Bardenas.
A partir de 2009 ce montant fut doublé et passa à 7.000.000 € par an.
A compté de l’année prochaine, en 2019, cette somme déjà conséquente sera à nouveau doublée pour atteindre 14.000.000 € par an jusqu’en 2028.
Qu’en sera-t-il à partir de 2029 ?

Quand on pense que dans les années 50 et 60 la location du polygone de tir ne rapportait que 20.000 pesetas par an (120 €) on comprend mieux aujourd’hui la forte réticence des élus locaux à exiger le départ des militaires.

Journal espagnol.
« La défense double le paiement au Conseil des Bardenas pour pouvoir poursuivre les bombardements dans le polygone de tir », ou comment l’économie l’emporte sur l’écologie.

 

(1) : Les localités membres de la Communauté des Bardenas sont représentées par 19 villes et villages du sud de la Navarre, auxquels il faut ajouter 2 vallées pyrénéennes ainsi qu’1 monastère (celui de la Oliva, situé près de Carcastillo).

 

 

AVIS AUX TOURISTES : Manœuvres militaires ! Encore...

Des manœuvres militaires sont programmées pour le mois de décembre, elles seront réalisées à feu réel.

Sous réserve de modifications, ces manœuvres auront lieu :
- Le 12 décembre de 12h00 à 13h00.
(des horaires alternatifs, 16h00 à 17h00, sont prévus dans le cas où les exercices militaires ne pourraient pas être effectués durant les horaires initialement prévus).

L'usage de la piste principale du polygone sera donc perturbé durant les manœuvres militaires (interdiction temporaire de circuler, tant en véhicule motorisé, qu'à vtt et à pied).
La piste menant au Castildetierra restera totalement libre d'accès.

Nota : Les exercices de tir et de bombardement aériens ont lieu toute l'année mais uniquement avec des munitions d'entrainement. Seuls les exercices à feu réel sont annoncés dans ce site internet en raison, pour l'occasion, de l'interdiction d'utilisation de certaines pistes.

Carte polygone de tir des Bardenas.

 

 

 

 

 

 

 

Carte : F.Moncoqut

En Rouge : Pistes interdites à la circulation.
 
En vert : Pistes libres d'accès.
 
La flèche bleue représente la trajectoire des avions de chasse, et l'étoile rouge désigne la zone où sont effectués les bombardements.
 

 

 

AVIS AUX TOURISTES : Manœuvres militaires !

Des manœuvres militaires sont programmées pour le mois de décembre, elles seront réalisées à feu réel.

Jours et horaires, sous réserve de modifications :
- Le 04 décembre, de 09h15 à 11h30, de 13h00 à 14h00, et de 15h00 à 16h00.
- Le 05 décembre sera un jour alternatif au cas où les exercices militaires ne pourraient pas être réalisés la veille (mêmes horaires).

L'usage de la piste principale du polygone sera donc perturbé durant les manœuvres militaires (interdiction temporaire de circuler, tant en véhicule motorisé, qu'à vtt et à pied).
La piste menant au Castildetierra restera totalement libre d'accès.

Nota : Les exercices de tir et de bombardement aériens ont lieu toute l'année mais uniquement avec des munitions d'entrainement. Seuls les exercices à feu réel sont annoncés dans ce site internet en raison, pour l'occasion, de l'interdiction d'utilisation de certaines pistes.

 

 

Alors celles-là, elles sont bien bonnes.

Vu ces dernières heures sur Twitter :

Réseaux sociaux.

 

 

Merveilleux spectacle de la nature.

Même si le froid ne s'est pas encore véritablement installé l'hiver approche peu à peu, et certains signes ne trompent pas.

Depuis quelques jours des milliers de grues cendrées survolent quotidiennement les Bardenas.
Ces oiseaux viennent d’Europe du nord et migrent chaque année vers le sud de l’Espagne ainsi que vers le Maghreb. Les grues volent en groupes rassemblant plusieurs dizaines d’individus, en formation en "V" ou en ligne.
En volant les grues cendrées poussent de puissants cris qui peuvent être entendus jusqu’à quatre kilomètres !

Photos prisent hier matin (08 novembre) :

Grues cendrées dans le ciel.

Plusieurs milliers de grues cendrées passent chaque jour au-dessus des Bardenas,
merveilleux spectacle de la nature. . Photos : Frédéric Moncoqut

Grues cendrées au dessus du désert des Bardenas.

 

 

Une négligence onéreuse.

Ces jours-ci le temps est à la pluie, normal, nous sommes en novembre, saison humide automnale.

Certains visiteurs semblent parfois faire preuve de négligence en omettant de consulter la météo des Bardenas avant de s'y rendre. Nous pourrions penser aux touristes et aux randonneurs, bien que ceux-ci soient généralement assez prévoyants, mais non, nous parlons ici de professionnels du cinéma.

Le webmaster du présent site internet à été témoin d'une telle négligence très récemment.

Dimanche dernier (04 novembre) une quinzaine de camions, tous immatriculés en France, est arrivé dans les Bardenas et s'est stationné près du Castildetierra. Le ciel était nuageux et pluvieux depuis plusieurs jours.

L'équipe du tournage près du Castildetierra.
Toute l'équipe cinématographique s'installe près du Castildetierra. . Photo de Frédéric Moncoqut

Le lendemain, aucune amélioration, forcément.
Le temps est toujours à la pluie. Les sols argileux fortement imbibés d'eau sont poisseux et glissants, le terrain est très lourd. Le tournage du long-métrage est impossible, l'un des techniciens déclare avec un air dépité : "Nos chefs n'en font qu'à leur tête, maintenant on est là à attendre sous la pluie, c'est mort".

Oui, c'est bien mort, le convoie et toute l'équipe sont repartis vers la France lundi après-midi, à peine 24 heures après leur arrivée.

L'équipe du tournage vue d'en haut.
Lundi matin, aucune amélioration n'est à prévoir, le temps est à la pluie. . Photo de Frédéric Moncoqut

Maintenant faisons les comptes : une quinzaine de camions (en location), une petite dizaine de véhicules de tourisme et de 4x4, le carburant à payer, une trentaine d'employés à rémunérer, à héberger et à nourrir, l'autorisation de tournage à payer à la Communauté des Bardenas, le matériel cinématographique,...
La note se compte certainement en quelques dizaines de milliers d'euros de perte,... à cause d'une simple négligence.

Consternant.

Nota : Renseignement pris auprès du personnel sur place, ce long-métrage est un western réalisé par David Perrault dont l’intrigue se déroule en Amérique du nord, durant la guerre de sécession, et met en scène l’histoire d’une famille de colons français. Le titre du film est "L'état sauvage".

 

 

Maître Renard, par l'odeur alléché, rencontra un... serpent.

Voici une courte vidéo réalisée durant cet été dans le Vedado de Eguaras, petit îlot forestier situé entre la Bardena Blanca et la Bardena del Plano. Nous y voyons un renard s’attaquant à un serpent.

Le renard se montre très offensif et persévérant, comportement sûrement dicté par la faim, et le serpent, lui, défend sa vie avec ténacité.
La vidéo ne montre pas la fin du combat, mais le serpent a perdu et a été dévoré par le renard.

Un renard.
Une vidéo de Vincent Jilcot, guide et accompagnateur en montagne.

De toute évidence ce renard serait le fils, ou la fille, de feue la renarde de Doña Blanca (voir page "Flash infos 2017").

 

 

Fait divers insolite sur la NA-125.

Un camion a perdu son chargement de céréales ce matin (lundi 22 octobre) sur la portion de la NA-125 qui traverse les Bardenas. La route a ainsi été complètement recouverte d’orge sur une bonne centaine de mètres et a dû être coupée à la circulation le temps du nettoyage.

Accident camion sur la route Tudela-Ejea.
Photos : Policia Foral

 

 

AVIS AUX TOURISTES : Manœuvres militaires !

Des manœuvres militaires sont programmées pour ce mois d'octobre, elles seront réalisées à feu réel.

Jours et horaires, sous réserve de modifications :
- Le 23 octobre (de 11h30 à 12h30, et de 18h00 à 18h30).
- Les 24 et 25 octobre (de 11h30 à 12h30).

L'usage de la piste principale du polygone sera donc perturbé durant les manœuvres militaires (interdiction temporaire de circuler, tant en véhicule motorisé, qu'à vtt et à pied).
Dans tous les cas la piste menant au Castildetierra restera totalement libre d'accès.

Nota : Les exercices de tir et de bombardement aériens ont lieu toute l'année mais uniquement avec des munitions d'entrainement. Seuls les exercices à feu réel sont annoncés dans ce site internet en raison, pour l'occasion, de l'interdiction d'utilisation de certaines pistes.

 

 

ALERTE METEO : TEMPETE EN PREVISION POUR LE 14 OCTOBRE !

Leslie stagne sur l’atlantique depuis des semaines, cet ouragan menace dorénavant la péninsule ibérique.

Carte météo.

Demain, dimanche 14 octobre, Leslie touchera la côte portugaise, perdra en puissance et deviendra une tempête tropicale.

La trajectoire de cet ouragan laisse clairement penser qu’il atteindra la Navarre dans l’après-midi. Le caractère tropical de cette tempête sera moins prononcé mais le vent sera malgré tout très fort localement, avec de violentes rafales et des pluies abondantes.
Toute la région est concernée, tant les Bardenas que les Pyrénées navarraises et aragonaises.
La prudence s’impose !

Certains en doutent encore, mais on ne peut pourtant pas nier l’évidence : Le dérèglement climatique est bien présent, et nous pouvons le constater de manière irréfutable.
Cette année nous avons eu un été anormalement chaud, sec et long. Nous sommes à la mi-octobre et nous avons encore des températures fréquemment supérieures à 25c° (30c° à l'ombre aujourd’hui dans les Bardenas). Les hivers bardeneros, eux, deviennent de plus en plus doux, depuis six ans les températures négatives sont de plus en plus rares.
L’arrivé de cette tempête tropicale fait suite à un autre ouragan, méditerranéen celui-là (phénomène rarissime), qui a sévèrement touché une partie de la Grèce il y a deux semaines.

 

 

Nouveau livre de photographies.

Eduardo Blanco Mendizabal est un photographe navarrais réputé et talentueux.
Cela fait de nombreuses années qu’il parcourt les Bardenas, toujours en quête de cette lumière si particulière que le désert bardenero offre à ceux qui prennent le temps de flâner, de découvrir, et de s’émerveiller.
Car il faut bien avoir cet esprit contemplatif pour se laisser envouter par l’exceptionnelle beauté des Bardenas. Là, et seulement là, l’esprit peut fusionner avec l’intimité la plus secrète de ce merveilleux espace naturel.
Il suffit ensuite de dégainer un appareil photo, d’ajouter une pincée de talent artistique, puis l’émerveillement peut être partagé avec le plus grand nombre.

Pour ce faire Eduardo Blanco vous présente son dernier livre, un très bel ouvrage intitulé "Bardenas Reales, en busca de la luz" (Bardenas Reales, à la recherche de la lumière).
Les nombreuses photographies soigneusement sélectionnées vont vous permettre de découvrir les Bardenas aux différents moments d’une journée et d’une année, au travers de lieux et de scènes que peu de touristes peuvent imaginer.

Livre Bardenas Reales de Eduardo.

Ce beau livre de 196 pages est écrit en espagnol, en anglais et en français.
Disponible en Espagne dans le courant du mois d’octobre, il est d'ors et déjà possible de le commander sur le site internet de l’auteur.
Notons qu’il est prévu que ce livre soit prochainement en vente dans les librairies française.

 

 

Début d'incendie près du Vedado de Eguaras.

Aujourd'hui (06 octobre) un début d'incendie a été circonscrit dans un champ de la Bardena del Plano, tout près de la Réserve Naturelle du Vedado de Eguaras.

Pompiers près du Vedado de Eguaras.
Photo : Pompiers de Tudela

Les pompiers de Tafalla et de Tudela sont intervenus très rapidement afin d'éteindre ce feu avant qu'il ne se propage et ne touche les pinèdes du Vedado de Eguaras.
Comme bien souvent une machine agricole serait à l'origine de cet incendie.

 

 

Un Castilde… hierro.

Si vous vous rendez à Arguedas peut-être aurez-vous la surprise de découvrir cette étrange et monumentale sculpture, une sculpture censée représenter le Castildetierra et nommée par son créateur Castil de Hierro (château de fer).
Il s’agit là d’une œuvre de Juan Ignacio Zubieta, artiste talentueux et réputé dans le village.

L'artiste au travail.
L'oeuvre est terminée.

Avant d’en arriver à créer cette imposante structure, Juan Ignacio en avait créé une plus petite à l’identique. C’est le succès de cette dernière qui l’a amené à en concevoir ce modèle de taille XXL.

L'artiste, Juan Ignacio.
Ci-dessus : Juan Ignacio Zubieta

Le Castil de Hierro a été inaugurer aujourd'hui (lundi 24 septembre) en présence de nombreux habitants du village. La sculpture est visible sur la Place de la Noria face à l'hôtel Camino de las Bardenas.

 

 

AVIS AUX RANDONNEURS : Pisquerra, Ralla et Rallon enfin accessibles !

Randonnées autorisées.

Lundi 17 septembre, les sites de la Pisquerra, du rallon et de la Ralla sont désormais accessibles.
La prochaine fermeture devrait avoir lieu en février 2019, à priori.

Bonnes randonnées à toutes et à tous !

 

 

Entrée des troupeaux pyrénéens dans les Bardenas.

Entrée des troupeaux pyrénéens dans les Bardenas.

Depuis des temps immémoriaux, les bergers pyrénéens des vallées de Roncal et de Salazar conduisent leurs troupeaux dans les Bardenas afin qu’ils y passent l’hiver dans des conditions moins rudes qu’en montagne.

L’entrée dans les Bardenas a lieu chaque année au mois de septembre par un site connu sous le nom de "el Paso" (au nord de la Bardena Blanca). Comme à chaque fois cet évènement attire de nombreux spectateurs et curieux ainsi que des médias régionaux.

Ci-dessus : L'entrée des brebis pyrénéennes dans les Bardenas (affiche de Frédéric Moncoqut)

Pour cette année 2018 l'entrée du bétail ovin s'est faite dimanche 16 septembre.
A 08h00 un garde du Parc Naturel des Bardenas Reales a tiré un coup de fusil en l'air, annonçant ainsi l'entrée officielle des troupeaux pyrénéens dans les Bardenas.
Cet évènement est toutefois purement symbolique car de nombreux troupeaux paissaient déjà dans les Bardenas depuis plusieurs jours.
Symbolique donc, mais l'évènement mérite tout de même d'être vu ne serait-ce qu'une fois.

 

 

Carcastillo fête les Bardenas.

Carcastillo fête les Bardenas.

Petite localité du nord-ouest de la Bardena del Plano, Carcastillo présente la VI° Fête des Usages Traditionnels des Bardenas.

Ces festivités se sont déroulées durant les 16 et 17 septembre (voir le programme).

De nombreux artisans se sont emparés des rues et places du village pour les convertir en un véritable marché champêtre.
Il fut ainsi possible de découvrir les pratiques actuelles et ancestrales des paysans bardeneros (tonte de brebis, atelier de forge, exposition d’outils antiques, visite guidée de la localité, animation pour enfants, ...).

 

 

Fustiñana organise sa neuvième course VTT "Bardena Negra".

La neuvième course VTT "Bardena Negra" s'est déroulée dimanche 16 septembre.

Affiche VTT Bardena Negra.

Moins réputée et moins éprouvante que la célèbre course "Extreme Bardenas" organisée par la commune d’Arguedas, la course "Bardena Negra" n’en demeure pas moins très attractive.

Comme l'année dernière deux itinéraires ont été proposés selon les aptitudes des participants (83 km pour le premier itinéraire, 55 km pour le second).

Si vous souhaitiez participer à cette course, et ainsi découvrir la zone sud des Bardenas, vous aviez jusqu'au 09 septembre pour vous inscrire.

 

 

"Dia de Bardenas", la grande fête des Bardenas.

Affiche Dia de Bardenas.

Chaque année un village bardenero est élu afin qu’il y soit organisé le "Dia de Bardenas", la grande fête des Bardenas.

Pour 2018 cette festivité s'est déroulée le 09 septembre à Caparroso, un village du nord-ouest des Bardenas.

Les festivités se sont déroulées de 09h00 à 21h00.

 

 

 

 

 

Le programme est consultable ici.

 

 

Un peu d'humour...

Voici une photo fraichement déposée sur le Facebook du site par un berger des Bardenas, ce qui a eu pour conséquence de provoquer l’hilarité générale.

Joaquin Ibañez, le berger en question, a photographié son chien dans une posture similaire à celle que prennent les bergers lorsqu’ils observent leur brebis en train de paître.
Le chien est donc debout, appuyé sur sa canne, et est coiffé d‘une casquette.

La légende de la photo est "Perro pastor bardenero con clase", ce qui signifie "Chien de berger bardenero avec classe".


Nota : Vous pouvez rejoindre l'un des deux Facebooks du site en cliquant ici ou ici (le premier compte plus de membres et est plus commenté que le deuxième).
Ces Facebooks sont destinés aux "Amis des Bardenas", près de 90% des membres sont espagnols, les français sont aussi les bienvenus.

Chien déguisé en berger.

 

 

Article de presse dans la revue "Quad et SSV Magazine".

Couverture de la revue Quad.

Le magazine "Quad et SSV" propose dans son n°216 (juillet-août 2018) un intéressant reportage de six pages intitulé "Un dépaysement total !"

Au départ du Haut-Aragon, et accompagné d'un guide de l'agence Aneto Quad, un petit groupe de passionnés part à la découverte du désert des Bardenas.

Comme très souvent, le présent site internet www.bardenas-reales.net y est cité comme référence.

Pour lire la version numérique gratuite, veuillez cliquer ici.

.
Reportage Bardenas.

 

 

Avis de recherche.

Amis internautes, si vous vous trouvez actuellement dans les environs d’Arguedas ou de Valtierra ce message vous est destiné.

Notre ami bardenero Ruben Merndi lance un appel via les réseaux sociaux afin qu’on puisse l’aider à retrouver son rapace, échappé ce matin (27 août) alors qu’il lui donnait à manger.
L’oiseau en question est une buse de Harris, qualifiée d’aigle dans le monde hispanique ou de faucon chez les anglophones.

Si vous apercevez ce rapace, facilement identifiable par ses lanières accrochées à ses pattes, veuillez contacter au plus vite Ruben Mendi au 0034 661 846 757 ou en vous rendant aux Cuevas Bardeneras de Valtierra.

Merci à vous.

La buse, juste après qu'elle se soit échappée.

La buse, photographiée ce matin juste après qu'elle se soit échappée.

 

Frédéric Moncoqut avec la buse.
Fred Moncoqut (webmaster du présent site internet) et la buse actuellement échappée,
ici au domicile de Ruben Mendi à Arguedas.

 

 

Article de presse paru dans Le Figaro.

Converture du Figaro.

Le journal "Le Figaro", l’un des plus grands quotidiens de France, présente dans son numéro du 23 août un intéressant reportage intitulé "Trois raisons de découvrir le désert des Bardenas".

Le présent site internet www.bardenas-reales.net y est cité à plusieurs reprises, et est notamment décrit comme étant "un site très détaillé" et "sans aucun doute le site le plus complet".

 

Pour lire la version internet, veuillez cliquer ici.

 

 

Chute à moto.

Aujourd’hui, samedi 04 août, un jeune homme a fait une chute à moto sur la piste du polygone de tir au niveau du lieu nommé Sanchicorrota.
Blessé au genou, le motard a été transporté par les secours jusqu’à l’hôpital Reina Sofia de Tudela.

pompiers

Cette info vous choque ? Vous pensez qu'elle n'a rien à faire dans ce site ? Explication ici.

 

 

Une étrange pierre.

Voici une curiosité de la nature découverte ces jours-ci dans les Bardenas.
Les entomologues et autres passionnés d’insectes n’y verront probablement rien d’extraordinaire, mais les non-initiés seront certainement très intrigués par ces photos.

Voici donc une roche fraichement ramenée des Bardenas, et comme vous pouvez le constater elle est percée d’une multitude de petits trous, comme s'ils avaient été faits à l’aide d’une perceuse.
Et pourtant il n’en est rien, ces trous sont l’œuvre d’insectes, des guêpes, et il s’agit là de leurs nids !

Etrange pierre trouvée dans le désert des Bardenas.
Il s'agit d'un nid de guêpe.

Il existe des centaines d’espèces de guêpes. La plupart construisent des nids de "carton" dans lesquels elles développent leurs colonies, ces nids sont faits à base de bois mâché mélangé à la salive des guêpes puis séché jusqu’à avoir l’aspect de carton.
Dans le cas présent nous avons affaire à un autre type de guêpe, avec des nids bien différents.

Ces étranges nids trouvés dans les Bardenas sont l’œuvre de guêpes maçonnes, également nommées guêpes potières . Leurs nids sont confectionnés à l’aide de leurs mandibules avec de la boue d’argile qui une fois sèche devient dure comme de la brique.

Avant l’occlusion de chaque loge la guêpe y introduit une petite chenille ou une araignée préalablement capturées et "endormies" avec un peu de venin, ensuite elle y pond dessus un œuf unique puis ferme la loge avec un opercule d’argile.
A l’éclosion de l’œuf la larve placée directement sur sa nourriture commence immédiatement à manger. Quelques semaines plus tard, elle se métamorphosera progressivement en adulte dans son nid et n’en sortira que l’année suivante lorsque ses mandibules seront suffisamment puissantes pour être capables de percer l’argile séchée.

 

 

D’étranges cocons d’argile.

On peut parfois faire de surprenantes découvertes dans les Bardenas, comme ces curieux petits cocons d’argile. De quoi s’agit-il ?
En ouvrant l'un d'eux on y découvre un insecte ressemblant à une sorte de coléoptère, mort et momifié.
Cet insecte occupait la totalité de l’espace disponible dans son cocon.
S’agissait-t-il d’un nid dans lequel la larve aurait évolué jusqu’à l’âge adulte ? puis serait morte pour X raison ?
Ou s’agissait-t-il d’autre chose ?

D'tranges cocons d’argile.
Cocons d’argile ouverts.
.
Autres ctranges cocons d’argile ouverts.
Coléoptère.
Photos de José Maria Samanes

 

 

Des fossiles en grand nombre, mais difficiles à trouver.

Fut un temps très lointain où les Bardenas étaient peuplées de dinosaures, puis vint un temps un peu moins lointain où le territoire se peupla d’éléphants, d’hippopotames et de crocodiles.

Les fossiles les plus répandus dans les Bardenas ne sont pas ceux que l’on pourrait croire, aucun reste de dinosaures, tout juste quelques rares ossements de crocodiles et de tortues. Non, les fossiles les plus fréquents sont bien plus modestes, ce sont ceux de minuscules animaux marins tels que les nummulites et les coraux.

Ces fossiles ont été déposés dans les Bardenas entre -9 et -38 millions d’années, mais ils datent en réalité de plus de 65 millions d’années.
Les pierres portant ces fossiles sont issues de l’érosion des Pyrénées et du Moncayo, les torrents et les rivières provenant de ces montagnes ont alors assuré leur transport jusqu’à leur lieu de dépôt, dans les Bardenas. Les petits animaux marins fossilisés présents dans les Bardenas n’en sont donc pas originaires bien qu’ils s’y trouvent depuis des millions d’années.

Ainsi, il est possible de trouver des fossiles en grand nombre dans les Bardenas, mais encore faut-il les chercher aux bons endroits, être doté d’une bonne dose de persévérance, et surtout savoir les reconnaître.

Frédéric Moncoqut cherche des fossiles dans les Bardenas.
Photos en haut et en bas, Fred Moncoqut découvre une superbe pierre contenant des centaines de nummulites fossilisées.
Voici un fossile trouvé dans la Bardena Blanca.

La quasi-totalité des fossiles existants sur le territoire bardenero sont des nummulites. Il s’agit de macrofossiles et microfossiles d’aspect discoïdal plus ou moins biconvexe et dont la taille varie de moins d’un millimètre à un ou deux centimètres pour les plus gros.
Des nummulites elles-mêmes il ne reste rien sinon leurs empruntes dans la roche ; en effet la coquille de ces animaux se dissout complètement avec le temps.

Fred Moncoqut (webmaster du présent site internet) estime que pour trouver des pierres telles que celles figurant ci-dessous, sauf chance du débutant, il vous faudra compter plus de deux heures de recherches minutieuses et passer en revue plusieurs milliers de pierres.
Et encore vous faudra-t-il trouver un gisement favorable.

Magnifique pierre dotée de plusieurs centaines de fossiles.
Superbe fossile.
Magnifique spécimen trouvé dans la Blanca Alta.
Cette pierre comporte en surface plus de 400 nummulites de toutes sortes et de toutes tailles, on imagine facilement qu’à l’intérieur ce nombre doit dépasser très largement le millier !
La disposition de ces petits fossiles varie beaucoup, tantôt en coupe axiale, tantôt en coupe équatoriale.
Une magnifique nummulite, presque aussi grosse que la petite pierre qui la porte. Dans le cas présent l’emprunte fossile de cette nummulite s’est comblée de minéraux.
.
.
  Photos de Fred Moncoqut
Fossiles de corraux.

 

Voici une pierre exceptionnelle car peu courante dans les Bardenas, elle comporte de superbes fossiles de coraux, signe évidant que toute la région était autrefois une mer tropicale.

 

Nota :
Pour en savoir plus sur les fossiles que l'on peut trouver dans les Bardenas, vous pouvez consulter le livre "Bardenas, Singularités géologiques" de Frédéric (Fred) Moncoqut.

 

 

AVIS AUX TOURISTES : ALERTE METEO !!!

Une importante vague de chaleur est annoncée dès demain (mercredi 01 août) sur toute la péninsule ibérique.

Les Bardenas n’échappent évidemment pas à cette alerte.
Les températures seront chaque jour supérieures à 40°c à l’ombre, ce qui représente un peu plus de 50°c en plein soleil, et à cela s’associera une insolation très importante dont vous devez tenir compte, la prudence s’impose !

Le retour à des conditions météo plus clémentes est prévu pour le 07 août.

Ci-contre : Cette "ola de calor" comme disent les espagnols, vient d’être annoncée dans un communiqué émanant de l’AEMET (Services météorologiques espagnols).

Alerte météo.

Bon à savoir : Dans le sud de la Navarre, là où se situent les Bardenas, on parle de canicule uniquement si sont relevées plus de trois jours de températures supérieures à 38°c. En dessous de cette température nous sommes dans des valeurs "normales".

 

 

"Ola de calor", soyez prudents !

Des températures élevées et une insolation très importante, voici à quoi vous devrez vous attendre durant les prochains jours.
Comme mentionné plus haut, les prévisions météorologiques annoncent des températures supèrieures à 40°c à l'ombre. Les sensations thermiques seront nettement supèrieures !

De nombreux touristes semblent négliger les risques liés à la chaleur, ces risques ne sont pourtant pas à prendre à la légère !

.

Quelques précautions s’imposent : Pensez à vous protéger du soleil (chapeau, lunettes, etc) et de la chaleur (buvez de l’eau, beaucoup d’eau, et n’hésitez pas à acheter quelques très rafraîchissants vaporisateurs d'eau).

Lorsque les prévisions annoncent des températures à l'ombre supérieures à 30 ou 35°, évitez de partir à pied ou en VTT dans les Bardenas durant les heures les plus chaudes de la journée (de 10h00 à 19h00)... ou alors montrez-vous très prudents.

Soleil.

N’oubliez pas que l’ombre est un luxe rare dans les Bardenas. En cas de problème, sachez que c'est au fond des barrancos (ravins) que vous aurez le plus de chance de trouver un peu d’ombre, mais ne comptez pas y trouver de la fraîcheur. En été, où que l'on se trouve, Bardenas = chaleur.

En cas de problème grave au cours d'une randonnée, vous pouvez faire appel aux secours en téléphonant au 112.

 

 

Double spectacle dans le ciel nocturne.

Dans la nuit du 27 juillet la lune s’est teintée de rouge sang durant une bonne partie de la soirée.
Il s’agissait là de la plus longue éclipse de lune du 21 ème siècle (103 minutes), phénomène astronomique qui correspond au moment où notre satellite plonge dans l’ombre de la terre.

Cette éclipse fut visible depuis le France, mais il faut bien reconnaître que depuis les Bardenas le spectacle s’est déroulé dans une atmosphère assez particulière.
Si l’on tient compte du fait que l’accès au Parc Naturel est interdit la nuit, l’un des meilleurs points de vue fut la zone d’Aguilares (à proximité du centre d’informations touristiques).
Pour pouvoir pleinement observer ce spectacle céleste il aura toutefois fallu faire preuve de patience, un léger voile nuageux ayant longuement stagné dans le ciel bardenero.

La lune.
Ci-dessus, la lune se teinte d'une couleur rouge sang.
La lune et Mars.
Ci-dessus, la planète Mars est visible sous la lune, son éclat dans le ciel nocturne est nettement supèrieur à celui de Jupiter. . . . (photos de Fred Moncoqut)

L’autre vedette de la nuit fut la planète Mars, visible à l’œil nu sous de la lune et ayant l’aspect d’une grosse étoile rougeâtre.
Mars se trouve actuellement au plus près de la terre, à "seulement" 57,6 millions de kilomètres (en temps normal sa distance moyenne avec la terre est de 76 millions de km). Une telle proximité ne s’était pas produite depuis 15 ans, et la prochaine grande opposition périhélique de Mars aura lieu en 2035.

 

 

La Pinturitas.

Si comme la majorité des touristes vous transitez par Arguedas pour vous rendre dans les Bardenas, voici une curiosité qui mériterait alors une courte halte.

Dans la rue principale du village, un bâtiment abandonné attire l'attention des automobilistes de passage en raison de sa façade abondamment décorée de dessins et des textes colorés.

La pinturitas.

Il s’agit là de l'environnement artistique de María Àngeles Fernández, localement connue sous le nom de La Pinturitas.

María Àngeles est née à Tolède en 1950. Elle emménage avec son père à Arguedas au début des années soixante et, en 1973, elle épouse un jeune homme du village avec qui elle aura quatre enfants.

Cependant, son enfance difficile et les dures épreuves de la vie l’ont rendu psychologiquement instable. Ajoutons à cela la précarité dans laquelle elle vivait et il n’en fallut pas plus aux services sociaux pour lui retirer la garde de ses enfants.

En 2000, à l’âge de 50 ans, María Àngeles a l'idée de soulager ses troubles et sa peine par la peinture. Elle ne choisit pas de travailler sur des toiles, non, elle pratiquera son art à la vue de tous sur les murs d’un bâtiment abandonné.
Ce bâtiment était autrefois une maison close nommée "El corral de la Pacheca" et qui faisait également office de bar et discothèque.

Durant les premiers temps María Àngeles ne travaille que sur la façade donnant sur la rue, mais le manque d’espace libre l’oblige à poursuivre son œuvre à l’intérieur du bâtiment, là où elle peint principalement actuellement.

Le vieux batiment où elle peind.

Autodidacte, María Àngeles utilise de simples pinceaux et de la peinture d’écoliers. Elle travaille essentiellement avec des couleurs primaires et trouve son inspiration dans les visages humains, les personnages, les animaux et les mots. Lorsqu’on pénètre dans son univers nous nous trouvons plongés dans un hallucinant enchevêtrement de formes simples, figuratives et primitives aux couleurs particulièrement vives.

María Ángeles avoue que quand elle a décidé de peindre, elle a choisi ce bâtiment abandonné idéalement situé en bordure de route pour attirer l'attention des conducteurs. Et ça marche !

Des simples passants aux touristes, nombreux sont ceux qui s’arrêtent pour visiter ce musée sans portes, accessible à tout moment de la journée.

Peintures.

Et depuis 2010 internet fit le reste, et tout particulièrement les blogs, réseaux sociaux et autres sites grâce auxquels ses peintures ont rapidement gagné en popularité au-delà d’Arguedas, dans toutes l’Espagne, et dorénavant jusqu’en France.

détail des peintures.

María Àngeles est une petite dame joyeuse et dynamique, toujours habillée de manière très colorée et avec goût. Elle aime parler, et lorsque quelqu'un vient admirer son travail elle ne peut s’empêcher de commenter avec joie et exaltation ses œuvres. La discussion prend la forme d’un long monologue, aussi ayez la courtoisie de l’écouter car même si vous ne comprenez pas la langue de Cervantès, ça lui fera grand plaisir.

Frédéric Moncoqut avec la pinturitas.
Ci-dessus, María Àngeles pose avec Fred Moncoqut, webmaster du présent site internet.

Marginale, autrefois qualifiée de "folle du village" et méchamment critiquée, María Àngeles a réussi à gagner le respect de ceux qui se moquaient d’elle à ses débuts.

Et que l’on soit séduit ou non par son style artistique, elle est aujourd’hui admirée et considérée comme une artiste à part entière.

Cette notoriété n’a toutefois pas changé son quotidien, María Ángeles vit toujours de petits boulots et d’une modeste pension, mais ses peintures lui ont apporté cette reconnaissance qui lui manquait tant.
Et elle s’est fait un nom connu de tous, La Pinturitas !

 

 

Journée noire dans les Bardenas, un décès et un blessé.

Voici une bien triste nouvelle, une randonneuse française de 47 ans, originaire de Brest (Bretagne), est décédée cet après-midi (16/07/18) non loin du Castildetierra.

L’incident est survenu à 15h47.
La randonneuse circulait à vtt avec son époux et ses deux enfants âgés de 13 et 16 ans lorsque soudainement elle chuta à terre, inanimée, victime d'un arrêt cardio-respiratoire.
Le hasard fit qu’un touriste, médecin de profession, passa par là à ce moment précis. Ce dernier tenta de réanimer la victime mais sans succès.

Grave accident dans les Bardenas.
Les secouristes tentent de réanimer la randonneuse.
Photos : Pompiers de Tudela

Arrivés sur place, les services de secours navarrais tentèrent eux aussi, en vain, de ramener la randonneuse à la vie.
La police régionale va devoir déterminer si le décès est dû à la chute ou à une mort naturelle, mais tout laisse penser que la randonneuse française est décédée d’un infarctus.

Le présent site internet et son webmaster présentent de sincères condoléances à la famille de la victime.

----------

Beaucoup moins grave :
Un peu plus tôt durant ce même après-midi, vers 14h15, un randonneur allemand s’est brisé une jambe lors d’une chute depuis le sommet d’un petit relief. Ses compagnons de randonnée ont dû faire appel aux services de secours de Navarre afin que l’homme soit conduit au centre hospitalier de Tudela.

 

Bon à savoir : En cas d’accident ou d’incident vous pouvez joindre les secours en composant le 112.

Cette info vous choque ? Vous pensez qu'elle n'a rien à faire dans ce site ? Explication ici.

 

 

L'été est arrivé, et avec lui ses tempêtes.

Hier soir (01 juillet), de 21h00 à 21h40, les Bardenas ont été touchées par une puissante tempête mêlant pluies torrentielles, grêle et fortes rafales de vent.
Ce sont les villages proches qui ont été principalement impactés par ces intempéries.

En effet, une supercellule orageuse s’est longuement positionnée au-dessus d’Arguedas et de Valtierra, provoquant inondations et dégâts matériels, sans toutefois faire de victimes.

Orage au-dessus de Valtierra.
Des trombes d’eau s’abattent sur Arguedas et Valtierra.
Photo prise depuis les environs d’Alfaro. J.L.Arellano

D’autres localités ont également été touchées tant en Navarre (village de Carcastillo) qu’en Aragon (villages de Bardenas et de Pinsoro), alors que d’autres pourtant très proches ont été épargnées.
Les villages aragonais, ceinturés de petites pinèdes, ont subit d’importants dégâts parmi lesquels de nombreux arbres arrachés.

Orage au soleil couchant.

Dans la zone Arguedas-Valtierra les relevés météorologiques indiquent des rafales de vent de 120 km/h, des pluies torrentielles (55 litres/m² en 40 minutes) et des grêles abondantes.

Il s’agissait d’une tempête de niveau d’alerte orange, proche du rouge (en Navarre l’alerte rouge est activée à partir de 60 litres/m²).

Le soleil couchant teinte d’or la supercellule orageuse.

 

 

Bonne nouvelle pour les camping-caristes.

Une nouvelle aire de stationnement pour camping-cars a été inaugurée cette semaine à Carcastillo, complétant ainsi celle d’Arguedas ouverte depuis quelques années (voir "Flash infos 2013").

D’une superficie de 650 mètres carré, cette nouvelle aire peut accueillir jusqu’à 10 camping-cars. Le stationnement y est gratuit mais limité à 48 heures.
Ce parking, simple et pratique, dispose d’un espace destiné à l’alimentation et à la vidange des eaux.
Notons que seul le stationnement est autorisé en ce lieu, toute activité pouvant être assimilé à du camping est interdite (installation de tables, chaises, barbecues, etc).

Camping-cars.
Panneau d'accueil.
Un panneau annonce en espagnol, en basque et en français les normes de fonctionnement.

Carcastillo est un gros village du nord des Bardenas situé non loin du deuxième point d’entrée touristique connue sous le nom de « El Paso ». L’aire de stationnement se situe au 87 Calle Carretera (juste à coté de la piscine municipale).

Dans son discours d’inauguration le maire de Carcastillo a clairement affiché ses ambitions, à savoir transformer sa commune en point d’arrêt naturel pour les nombreux touristes qui se rendent dans les Bardenas.
Jusqu’à présent les camping-caristes ne faisaient que transiter par Carcastillo sans s’y arrêter, mais à l’instar d’Arguedas cette nouvelle aire de stationnement devrait permettre de renforcer le tourisme local et l’économie de la commune.

 

 

AVIS AUX TOURISTES : Manœuvres militaires !

Des exercices militaires auront lieu dans le polygone de tir de la Bardena Blanca le 03 juillet de 10h00 à 11h00, et de 13h00 à 14h00.
En cas d’impossibilité de réaliser ces manœuvres celles-ci auront lieu le 04 juillet aux mêmes horaires.

La piste du polygone sera de ce fait partiellement interdite d'accès.
Notez que ces exercices de tir et de bombardement seront réalisés à feux réels !!!

Carte du polygone de tir.

 

 

 

 

 

 

 

Carte : F.Moncoqut

En rouge, la portion de piste interdite d'accès durant les manoeuvres militaires.
 
En vert, les portions autorisées.
 
La flèche bleue représente la trajectoire des avions de chasse, et l'étoile rouge désigne la zone où sont effectués les bombardements.
 

 

 

Un camion se renverse sur la NA-125,... et pollue les sols.

Ce matin vers 09h00, un camion s’est renversé au km 17 de la route NA-125. Cette route traverse les Bardenas de part en part dans la zone nord de la Bardena Negra.

Légèrement blessé, le conducteur du camion a été conduit jusqu’à l’hôpital Reina Sofia de Tudela par les pompiers.

Egalement sur place, la police forale est venue enquêter sur les causes de cet accident. Les premiers indices mènent à penser que le camion roulait à une vitesse excessive au moment où il abordait un virage, ce qui a provoqué son renversement.

La violence du choc a endommagé le camion, 200 litres de gazole ainsi que divers liquides se sont ainsi répandus sur les terres proches de la route.
Une entreprise spécialisée dans le traitement des déchets va prochainement procéder à la décontamination de ces sols.

Cette info vous choque ? Vous pensez qu'elle n'a rien à faire dans ce site ? Explication ici.

 

 

Un p’ti creux ?

Quelle bénédiction que de tomber sur le fourgon "Pan y Chocolate" après avoir marché, ou roulé, des heures durant dans le désert des Bardenas !

Le fourgon de Pan y Chocolate.

Café, chocolat chaud, bières et eau fraiches, sandwichs, brochettes de christorra, et autres bonnes choses... Quel que soit le moment de l’année, les sympathiques propriétaires de ce fourgon vous permettront de vous restaurer et d’étancher votre soif dans une ambiance agréable et conviviale.

Touristes en train de manger.
L'équipe de Pan y Chocolate.

Le fourgon "Cabaña Pan y Chocolate" est itinérant, ce qui signifie qu’il ne se trouve pas tous les jours au même endroit. On le croise souvent en bordure de la route Arguedas-polygone de tir, celle qui passe par le centre d’information d’Aguilares, mais aussi parfois près du Castildetierra.

 

 

Un drone militaire Français va "espionner" les Bardenas.

Un drone Reaper de l'Armée de l'Air française s'envolera le 29 mai prochain de la base aérienne française de Bordeaux jusqu’à León en Espagne. Il s’agira du premier vol d'un aéronef sans pilote entre deux pays européens.
Lors de ce vol le Reaper n'aura pas besoin d'être guidé par une station de contrôle au sol, il sera relié par satellite à son pilote basé en France.

Durant la première phase de vol le Reaper partira donc de Bordeaux jusqu’au polygone de tir des Bardenas où il participera à un exercice tactique avec d'autres unités de l'Armée de l'Air espagnole. De là, un second couloir aérien est prévu pour qu’il puisse se diriger vers la ville de León située à 340 km vers l’ouest.
Son objectif atteint, le drone français reviendra à sa base militaire de départ, il ne se posera donc a aucun moment sur le territoire espagnol. La distance totale parcourue d'une traite sera donc d'environ 1.300 km.

Le vol de cet aéronef sans pilote de grande taille implique beaucoup plus de restrictions en Europe que dans les parties du monde où il est destiné à intervenir (Afrique, Moyen et Extrême-Orient,…).

Dans sa tournée péninsulaire, le Reaper traversera les zones d'influence des aéroports de Pampelune, Vitoria, Logroño, Burgos et enfin León.
L’Espagne ouvrira un long couloir aérien afin d’éviter des problèmes avec des vols commerciaux. Le trafic aérien sera donc réorganisé dans plusieurs aéroports espagnols.

Durant ce long vol le drone Reaper enverra en temps réel les images et les données obtenues, notamment lors de son passage au-dessus des Bardenas.
Pour ceux qui espéreront voir l’appareil dans le ciel bardenero, sachez qu’il sera probablement difficile de le voir. En effet, il s’agit là d’un exercice de reconnaissance aérienne et dans un tel cas de figure les vols s’effectuent généralement à haute altitude.

Drone militaire.
Le drone Reaper est un drone de surveillance et optionnellement de combat construit par General Atomics. L’armée de l’air française en possède quatre, tous utilisés depuis quelques années au-dessus du désert du Sahel (Afrique).
Cet appareil sans pilote est de très grande dimension, jugez plutôt : 11 mètres de longueur et 20 mètres d’envergure, pour un poids à vide de 2.220 kg (4.540 kg avec équipements optionnels et armement).
Le drone Reaper peut voler à 480 km/h sur une distance de 1.850 km, son altitude plafond est de 15.200 mètres.

 

 

Les avis Tripadvisor.

Le Parque Naturel des Bardenas Reales détient depuis 2015 le très prestigieux Certificat d’Excellence Tripadvisor avec la note de 4,5 sur 5.

Cette distinction a été décidée en raison du grand nombre d’opinions favorables formulées par les touristes s’étant rendus dans les Bardenas durant ces dernières années, confirmant ainsi que les Bardenas sont une destination touristique très appréciée.

Certificado.
Tripadvisor est un site internet de renommée mondiale, spécialisé dans les voyages de tourisme.
Si vous n’avez jamais été dans les Bardenas et que vous hésitez encore, les nombreux avis déposés sur le site Tripadvisor peuvent s’avérer très intéressants à lire.
A ce jour (20 mai 2018) il y a 828 avis en toutes langues, dont 288 en français.
Sur ces 288 avis, 269 sont très positifs, 16 moyens, et seulement 3 négatifs, confirmant ainsi que les Bardenas sont une destination de qualité.

 

 

Dépliants publicitaires et d’informations, en PDF.

Pour ceux qui aiment ce genre de dépliants, en voici trois en format PDF créés par l’Office de Tourisme de Navarre (rédigés en espagnol).
Bonne lecture à vous.
Dépliant publicitaire Bardenas 1.
  .
Dépliant publicitaire Bardenas 2.
Dépliant publicitaire Bardenas 3.

 

 

XXXI Marche contre le Polygone de Tir.

La 31° marche anti-polygone de tir aura lieu dimanche 03 juin en fin de matinée.

Comme chaque année le rassemblement des manifestants se fera à 11h30 devant le Centre d’Informations d’Aguilares, et le départ à pied vers l’entrée de la caserne militaire est programmé pour 12h00.

Si vous avez l’intention de partir en randonnée ce jour là, attendez-vous à quelques embouteillages. Le mieux serait de vous rendre dans les Bardenas par l’entrée nord, c'est-à-dire par el Paso.

A droite : L'affiche 2016 de la marche anti-polygone de tir.
Notez que contrairement aux années précédentes les moutons bardeneros n'y sont pas représentés (ces moutons sont censés symboliser la paix et la vulnérabilité face à la toute puissante armée de l'air espagnole).

Affiche anti-polygone de tir.

 

 

Livre d'Or.

A lire, nouveau témoignage dans le Livre d'Or du présent site internet.
Vous aussi venez témoigner de votre découverte des Bardenas, les récits les plus intéressants et les plus atypiques (avec photos) seront privilégiés.

 

 

La Casa de Guarda gravement endommagée.

Le Vedado de Eguaras est une Réserve Naturelle contiguë aux Bardenas, et bien que ce petit territoire ne fasse pas partie du Parc Naturel des Bardenas Reales il y est malgré tout traditionnellement associé.

Tous les aficionados des Bardenas connaissent le Vedado de Eguaras, tous ont déjà contemplé ne serait-ce qu’une fois ses vastes pinèdes ainsi que sa belle tour fortifiée dressée au sommet d’un relief isolé.
Non loin de cette tour se trouve une imposante bâtisse abandonnée depuis quelques décennies, il s’agit de l’ancienne "casa de guarda", l’ancienne maison des gardes-chasse.

La Casa de Guarda au coeur de la réserve naturelle de Vedado de Eguaras.
La casa de guarda vue depuis la tour fortifiée de Doña Blanca. Photo : Frédéric Moncoqut

Faute d’entretient cette belle bâtisse se dégrade peu à peu avec le temps.
Jusqu’à il y a peu la casa de guarda semblait défier le temps et les éléments malgré ses murs fissurés, mais ce n’était qu’une impression très trompeuse.

Façade de la Casa de Guarda.
La casa de guarda (façade côté entrée). Photo : Fred Moncoqut

Il y a quelques jours, probablement fin avril ou début mai, la façade arrière de cette bâtisse s’est effondrée, laissant apparaître par cette trouée béante tout son intérieur.

Le mal est fait, les force érosive telles que les pluies et le vent vont pouvoir s’attaquer au cœur de cet édifice gravement fragilisé, dorénavant plus rien ne pourra empêcher sa destruction rapide et totale.

La Casa de Guarda gravement endommagée.
Pratiquement tout l'arrière de la casa de guarda s'est effondré, la toiture et les autres murs ne tarderont
pas à subir le même sort.
Photos : José Maria Samanes
Détails de la Casa de Guarda endommagée

 

 

D’étranges installations en divers lieux des Bardenas.

Les Bardenas Reales forment un territoire exceptionnel de par leurs singularités paysagiste, faunistique et floristique et sont l’objet de toutes les attentions de la part des écologistes et des scientifiques.
Pour preuve, en randonnant loin des sentiers battus notre ami bardenero José Maria Samanes a découvert en divers lieux des équipements assez étranges.
A y regarder de près on se rend vite compte qu’il s’agit de pièges à coléoptères installés ici et là par des scientifiques de la "Comunidad de Bardenas" et de l’université de la Rioja.

Ce genre d’étude n’est pas rare dans les Bardenas, il en a existé de similaires concernant les oiseaux, les lapins, l’érosion, le climat, etc.

Photos de José Maria Samanes

Piège à coléoptères dans un barranco.
Ici, dans le Barranco Grande.
.
Panneau d'informations.
Piège à coléoptères dans le maquis.
" S’il vous plait, ne pas toucher
Etude de la faune de coléoptères des Bardenas "
Ce piège très insolite ressemble de loin
à une tente.
.
Piège à coléoptères.
Autre piège à coléoptères.
Des installations nombreuses ...
... et très variées.
.
Piège à coléoptères dans le secteur de la Nasa.
Ici, dans le secteur de la Nasa.

 

 

AVIS AUX TOURISTES : Manœuvres militaires !

Des manœuvres militaires sont programmées pour le mois de mai dans la cadre de l'opération "Tormenta 2018", elles seront réalisées à feu réel.

Jours et horaires :
- Durant les 07 et 08 mai ces exercices ne seront pas réalisés à feu réel, les pistes seront donc totalement libres d'accès.
- Les jours suivants, les 09, 10 et 11 mai, la piste du polygone sera partiellement fermée entre 09h00 et 14h00.

Dans l'hypothèse où les dates et horaires de ces manœuvres devaient changer, ces modifications seront notifiées dans cet article.

L'usage de la piste principale du polygone sera donc perturbé durant les heures indiquées pour ces jours (interdiction temporaire de circuler, tant en véhicule motorisé, qu'à vtt et à pied).
Dans tous les cas la piste menant au Castildetierra restera totalement libre d'accès.

Nota : Les exercices de tir et de bombardement aériens ont lieu toute l'année mais uniquement avec des munitions d'entrainement. Seuls les exercices à feu réel sont annoncés dans ce site internet en raison, pour l'occasion, de l'interdiction d'utilisation de certaines pistes.

 

 

Pour le plaisir des yeux.

Grand moment de calme et de tranquillité quelque part dans les Bardenas, quel plaisir que de voir ces chevaux courir dans ce somptueux décor...

Un grand merci à José Maria Samanes de l'agence Bardenas Aventure pour ces superbes images.

Chevaux qui courent dans les Bardenas Reales.
Vidéo dailymotion à visionner en qualité 720p

 

 

Les projets non concrétisés d’un grand sociologue écologiste.

Éminent sociologue espagnol et écologiste réputé, Mario Gaviria Labarta (14 avril 1938 – 07 avril 2018) est particulièrement connu en Navarre pour avoir combattu avec succès le projet de construction d’une centrale nucléaire tout près des Bardenas.

Mario est décédé la semaine dernière (07 avril 2018) à Saragosse, ville où il résidait depuis 2003. Il était atteint d'une maladie dégénérative l’invalidant physiquement mais son mental, lui, restait intact.

Ces derniers temps Mario travaillait sur deux projets de livre, l'un sur la Navarre sous la forme de trois tomes (ouvrage terminé mais qui ne sera probablement pas édité en raison du décès de l’auteur), et un autre sur son mentor, Henri Lefebvre, mais ce livre est inachevé. 

Mario avait un troisième projet de livre, il souhaitait écrire un ouvrage sur les Bardenas dans lequel seraient décrits différents aspects du désert bardenero : l’histoire humaine, la géologie, la géographie, le climat, la flore, la faune, le tourisme, la présence militaire, etc.
Cet ouvrage devait s’inspirer très largement du livre « Bardenas Reales, terre insolite » de Frédéric Moncoqut (webmaster du présent site internet). Une association entre les deux auteurs fut donc proposée et acceptée.
Durant ces derniers mois Mario et Frédéric ont eu de nombreuses et longues conversations afin d’établir les grandes lignes du livre, mais le récent décès du sociologue met un terme définitif au projet.

Fait anecdotique, Mario considérait Frédéric comme ambassadeur des Bardenas en France. C’est donc en tant que navarrais qu’il eut l’idée de le remercier en proposant au maire d’Arguedas de baptiser une rue du village à son nom ; Arguedas étant d’une certaine manière la porte d’entrée des Bardenas.
« Calle Frédéric Moncoqut ». Cela aurait été un immense honneur pour un français passionné des Bardenas, mais malheureusement, encore une fois, le décès de Mario ne permettra pas la concrétisation de cette idée.

 

Mario Gaviria Labarta en quelques lignes :

Mario Gaviria

Mario Gaviria Labarta a toujours su détecter à temps de grands problèmes environnementaux et sociologiques, son activité à cet égard fut immense et se développa en Angleterre, en France, aux Etats-Unis, et bien sûr en Espagne.

Son parcours débuta à l’université de Saragosse où il étudia le droit, il s’en alla ensuite étudier l’économie et la sociologie à Londres en rejoignant le « London School of Economies », puis en France où il fut le disciple d’Henri Lefebvre.

Au début des années 1970, Mario était professeur de sociologie urbaine à Los Angeles (Californie). De retour en Espagne, en 1972 et alors qu’il n’avait que 34 ans, il apprit avec stupeur que le gouvernement espagnol avait en projet de construire une centrale nucléaire en bordure de l’Ebre, tout près de Tudela et des Bardenas.

Mario était économiste, sociologue, mais aussi un ardent écologiste. La présence militaire dans les Bardenas posait déjà des problèmes environnementaux avec ces incessants bombardements dans la zone de tir, alors que le nucléaire s’installe lui aussi dans la région était impensable.
La centrale nucléaire de Tudela ne vit jamais le jour et c’est bien au combat acharné de Mario Gaviria Labarta que nous le devons.

A partir de 1985 il travaille à Pampelune (Navarre) en tant que professeur à l’École Universitaire de Service Social et à l’Université Publique de Navarre.

En mai 2016, Mario a présenté son dernier livre  « The Stagnant Paradiseau College of Engineers», un événement qui a été un hommage. Le sociologue a avoué avoir été surpris par l'accueil de son travail. « En un an, peu de choses ont été lues et, tout-à-coup, cela a attiré les ingénieurs industriels. » L’intérêt était dû au fait que ce livre traitait de la question des énergies renouvelables, un secteur dans lequel la Navarre est un modèle mondial. 
La dernière reconnaissance a été faite en 2016 par le gouvernement de Navarre avec l'octroi de la Croix de Carlos III le Noble, pour sa contribution « d’une manière exceptionnelle au développement, à la projection et au prestige de la communauté forale de Navarre ».

Mario nous a quitté le 07 avril dernier à Saragosse.

 

 

Un véritable déluge !

Durant les journées du 11 et du 12 avril des pluies diluviennes se sont abattues sur toutes la région des Bardenas, tant du coté navarrais qu’aragonais, provoquant ainsi d’importantes crues des cours d’eau de la zone.

Le Parc Naturel des Bardenas Reales a lui aussi été fortement impacté par ces pluies, selon les autorités locales il est tombé dans les Bardenas environ 150 litres d'eau par mètre carré, ce qui correspond à peu près à 50% de la quantité annuelle.

Les Bardenas ressemblent à un véritable lac.
Les Bardenas prennent ici l'aspect d'un véritable lac ! . . . Photo de Jesús León Pejenaute

Cette exceptionnelle abondance de pluie n’a pas été sans conséquences puisque de vastes étendues d’eau sont apparues ici et là, submergeant au passage de nombreuses pistes, et les barrancos se sont transformés en d’impétueux torrents. Les terres argileuses des Bardenas ayant beaucoup de mal à absorber cette énorme quantité d’eau, il a été décidé d’interdire temporairement l’accès au territoire, le temps que tout soit revenu à la normale.

Trois jours après le déluge les principales pistes touristiques sont à nouveau devenues praticables, l’accès aux Bardenas est donc aujourd’hui autorisé sans risques.

 

 

Bonnes viandes et cidre à volonté !

Quoi de plus agréable que de faire un bon repas après une longue journée passée dans les Bardenas ? Le restaurant Bornax répondra assurément à vos attentes.

Cet établissement se situe dans la zone d’activité d’Arguedas et de Valtierra, il s’agit du restaurant le plus réputé des environs, et à juste titre : Vaste et lumineux, bon accueil et ambiance agréable, excellents menus, … vous ne serez pas déçus.

Restaurant Bornax.

Mention spéciale pour les savoureuses viandes grillées que vous découvrirez encore crépitantes dans votre assiette … ça fait incontestablement son petit effet.
Et que dire du cidre ? Servi directement aux tonneaux et à volonté, inutile de préciser qu’on est alors tenté d’y revenir encore, encore, et encore.

Jorge, patron du restaurant mais aussi cuistot, vous accueillera avec toute la gentillesse qui le caractérise si bien, un homme connu et apprécié de tous.

Ruben.
Fred et Simon.
Notre ami Ruben Mendi tire le cidre directement
au tonneau.
Fred et Simon s'apprêtent à déguster une
excellente côte de bœuf.
Maëlys, Fred, Jorge et Luna.
Fred Moncoqut (webmaster du présent site internet),
ici accompagné de ses filles Maëlys et Luna, et de Jorge.

 

 

"Bardenas Bike".

Randonneur à vtt.

Voici une nouvelle qui va ravir les passionnés de randonnées à VTT, un nouveau loueur de vélo tout terrain vient d’ouvrir à Arguedas.

"Bardenas Bike", c’est son nom, vous accueillera dans un local sobre, moderne et décoré de grandes photographies murales. Ici vous serez reçu par David, un espagnol passionné de cyclisme et bon connaisseur des Bardenas.

Chez "Bardenas Bike" vous pourrez louer à petits prix des VTT classiques ou des VTT électriques, et vous serez conseillés sur les diverses possibilités d’itinéraires.

Inauguration du magasin de location de vtt.
inauguration.
L’inauguration s’est déroulée en grande pompe durant la soirée du 23 mars dernier.
(photos de Emilio Floristán)
Invités.
.
Lieu où se trouve Bardenas Byke.

L’accès à "Bardenas Bike" est très simple, le local se situe au 26 Paseo de la Ribera à Arguedas
et est visible depuis la route qui mène à Tudela.

 

 

Le dessert des Bardenas.

Le Castildetierra...
Le Castildetierra c’est un peu la Tour Eiffel des Bardenas.
Cette monumentale cheminée de fée à la silhouette si caractéristique est incontestablement le monument naturel le plus connu et le plus photographié des Bardenas.
Le Castildetierra est aussi un fort symbole régional au point de figurer sur les logos de nombreuses entreprises, commerces, clubs et associations locales.
Egalement importante icône touristique, le Castildetierra est là aussi utilisé à toutes les sauces, mais il arrive un moment où l’on peut se demander si certains ne vont pas un peu trop loin.

Dessert du Castildetierra.

Ceci est un dessert proposé par le restaurant Remigio à Tudela.
Ce dessert est nommé "Erosión en Bardenas" et représente bien sûr le Castildetierra.
Sans mauvais jeu de mots, on peut dire que c’est le dessert des Bardenas.

Une courte vidéo permet de comprendre le concept de ce dessert, un dessert interactif censé mettre en scène le processus érosif qui sévit dans les Bardenas.

 

 

21ième course "Extreme Bardenas".

La célèbre course VTT "Extreme Bardenas" se déroulera le 24 juin prochain. Rares sont les français à y avoir participé, alors si vous êtes un mordu du vélo n’hésitez pas !
Inscrivez-vous !

"Extreme Bardenas" est une course VTT particulièrement éprouvante, les vététistes qui y participent doivent parcourir quelques 100 km de pistes poussiéreuses dans une atmosphère bien souvent caniculaire.

Les inscriptions se font sur le site www.extremebardenas.com, elles sont ouvertes à toutes personnes âgées de plus de 16 ans et ayant une bonne constitution physique. Vous devez vous inscrire avant le 11 juin, sous réserve qu’il reste encore des places (cette course est limitée à 1500 participants).

Tarif de l’inscription : 40 euros.

Extreme Bardenas 2018.

 

 

AVIS AUX TOURISTES : Travaux de remise en état des pistes.

Depuis quelques semaines la "Comunidad de Bardenas" a entrepris la remise en état de plusieurs pistes situées dans la Bardena Blanca.
La piste du polygone de tir n’échappe pas à ces travaux d’entretien, pour preuve une portion de cette piste sera fermée à la circulation jeudi 22 et vendredi 23 Mars.
La portion en question s’étend du croisement avec la piste d’el Paso (panneau Carcastillo) jusqu’aux niveau du Rallon.

 

 

Une longue histoire géologique.

Les Bardenas n'ont pas toujours été telles que nous les connaissons aujourd'hui, il fut un temps où elles constituaient le fond d'une mer tropicale peu profonde, puis celui d’un grand lac salé. Par la suite les Bardenas devinrent successivement un vaste marécage, une savane de type africaine, puis une steppe subdésertique.

Les Bardenas n’ont donc jamais été figées, elles évoluent au fil du temps. Les paysages changent, se succèdent, et la vie elle-même est en constante mutation.
A titre d’exemple, il y a une dizaine de millions d’années les Bardenas étaient peuplées de giraffidés, de mastodontes (ancêtres des éléphants), de rhinocéros, d’hippopotames, de crocodiles, de castors, de tortues et de flamants,... des Bardenas bien différentes en somme.

Paysage bardenero préhistorique.
Crocodiles, rhinocéros, mastodontes,...
Il y a quelques millions d'années les Bardenas étaient presque africaines.

Depuis quelques mois un archéologue mandaté par le gouvernement de Navarre va à la rencontre de la population proche des Bardenas. Pour ce faire, ce scientifique anime une exposition itinérante dont le thème porte sur l’histoire géologique, faunistique et floristique des Bardenas.
Une très intéressante vidéo vient d’être mise en ligne sur Youtube, nous y voyons l’archéologue en question qui nous explique la longue et passionnante histoire géologique des Bardenas.
Seule bémol, la vidéo est en espagnol, ce qui rend cette vidéo accessible qu’à ceux qui maitrisent correctement la langue de Cervantès.

Documentaire vidéo.
Ici à Valtierra, l'archéologue nous raconte l'histoire géologique des Bardenas.

Que ceux qui ne parlent pas espagnol se rassurent, car le webmaster du présent site internet a publié un ouvrage de vulgarisation scientifique qui va vous permettre de découvrir les merveilles et les étrangetés géologiques des Bardenas Reales, ainsi que l'histoire du territoire à travers le temps.

Livre Bardenas, singularités géologiques.

Titre : "Bardenas, singularités géologiques"
(réf : 145783)
Auteur : Frédéric Moncoqut

162 pages
197 photographies
16 cartes, schémas et dessins
Format : 14,8 x 21 cm
Prix : 20,14 €

Cet ouvrage n’est disponible que dans la librairie en ligne de TheBookEdition.

 

 

Un taureau sème la pagaille sur une route très fréquentée.

Le taureau sur la route.

Un fait divers insolite a eu lieu ce matin (14 mars) peu avant 08h00, un jeune taureau échappé de la ferme d’élevage "El Ventorrillo" a longuement perturbé la circulation automobile au sud d’Arguedas, sur la route NA-134 en bordure des Bardenas.

L’animal, au comportement assez agressif, a tenté de charger de nombreux véhicules et en aura au final encorné deux. La dernière charge du taureau fut d’une telle violence qu’il se blessa sévèrement au cou et l’une de ses cornes fut arrachée.

Gisant au sol, incapable de se relever, le propriétaire décidé d’euthanasier l’animal afin de mettre un terme à son agonie.

 

 

Reportage TV sur "France 5".

Un long reportage a été diffusé hier soir (samedi 10 mars) sur la chaine "France 5", dans l’émission "Echappées belles".
La partie du reportage qui est consacrée aux Bardenas dure 6 mn, elle débute à la minute 50:25.

Si vous êtes attentif aux images vous remarquerez que les protagonistes sont des guides de l'agence "Bardenas Aventure", une agence qui fait référence dans la région.

 

 

Quand les touristes allemands pataugent dans la gadoue.

Journée bien pluvieuse que ce samedi 10 mars.
Ciel gris et pluvieux, de la boue partout, il en faut plus pour dissuader les guides de l’agence "Activa Experience" de s’aventurer sur les pistes des Bardenas.
Aujourd’hui, avec leurs clients français (un groupe d’avocats parisiens), ils ont porté secours par deux fois à des touristes allemands !

La première fois il s’agissait de trois allemands dont leur automobile Volkswagen s’était enlisée dans une boue lourde et poisseuse. Pris en remorque par l’un des guides au volant de son buggy, le véhicule des imprudents touristes fut rapidement sorti d’affaire.

Un peu plus tard ce fut le tour des deux occupants d’un side-car, un véhicule atypique devenu de nos jours assez rare. Le pilote de cet engin a eu l’imprudence de vouloir quitter la piste en passant par une tranchée de drainage, ce qui nécessita à nouveau le remorquage à l’aide de l’un des buggys.

Side-car embourbé.
Photos prises aujourd'hui par Paco Irizar de l'agence "Activa Experience".
Side-cer pris en remorquage.

Il est peu fréquent de croiser des touristes allemands dans les Bardenas, et le moins que l’on puisse dire c’est qu’aujourd’hui ils ne se sont pas faits très discrets.

Bon à savoir : Dans les Bardenas qui dit pluie dit boue, et qui dit boue dit galère !
Pour voir quelques exemples veuillez cliquer ici.

 

 

Un loup signalé près des Bardenas.

Et voila qu’on reparle du loup, 32 ans après l’affaire du loup de Biota (voir "Flash infos 2004").

Cette fois il s’agit d’un jeune loup qui errerait dans le sud des Cinco Villas (comarque aragonaise frontalière aux Bardenas).
Ce loup a tout d’abord été signalé fin février près de Novillas, au sud de la Bardena Negra, où il aurait attaqué des brebis dans une bergerie.
Le loup aurait récidivé samedi dernier dans la soirée (03 mars), mais cette fois à proximité d’Ejéa de los Caballeros. Là, l’animal a pénétré à l’intérieur d’un parc à bétail, pourtant protégé par une clôture électrique, puis s’est attaqué à 13 brebis ; 7 sont mortes, 6 ont été blessées.

Selon l’avis des spécialistes ce loup viendrait de la région des Monegros (nord-est de Saragosse) où il a été photographié et formellement identifié. Ce jeune loup aurait perpétré plusieurs attaques de bétail du coté de Leciñena et de Farlete.

Nous avons affaire à un loup errant, solitaire et donc sans meute, venu de régions espagnoles où ces canidés vivent en nombre relativement important. Ce loup n’a pas encore été signalé dans les Bardenas, mais puisqu’il tend à progresser vers l’ouest il est raisonnable de penser qu’il s’aventurera un de ces jours sur le territoire bardenero,... c'est en tout cas l'avis de certains spécialistes.

 

Nota : Quelques éleveurs supposent qu’il pourrait s’agir de chiens errants, mais tout semble indiquer que nous avons bien affaire à un loup, et voici pourquoi :

Les chiens errants sont bien souvent des chiens de chasse qui ont été abandonnés ou perdus au cours d'une battu. Revenus à l’état sauvage, ils parcourent les montagnes et les champs, généralement en groupes plus ou moins nombreux. Quand ils ont faim, ils attaquent les troupeaux et causent d’importantes pertes.

Les attaques des chiens sauvages se distinguent par la façon dont ils mordent, ils ciblent les pattes et le dos des brebis alors que le loup a une technique plus rapide et plus efficace puisqu’il mord systématiquement au cou.

Après avoir attaqué et dévoré leurs victimes, les chiens sauvages restent durant plusieurs heures, voir plusieurs jours, dans la zone où ils ont agi. Le loup, encore une fois, se comporte d'une manière très différente, il disparaît.

Il est avéré que les clôtures électrifiées sont très utiles pour repousser les chiens sauvages puisqu’ils s'éloignent dès qu'ils reçoivent une décharge. Les clôtures électrifiées sont totalement inefficaces avec le loup.  
Plus futé, plus fort et plus résistant que le chien, le loup contourne aisément les systèmes de surveillance, il frappe rapidement et efficacement, puis il disparaît dans la nuit.
En une seule nuit un loup peut parcourir plus de 50 km !

 

 

La petite route d’Aguilares prochainement en travaux.

Le maire d’Arguedas et le Président du Parc Naturel des Bardenas Reales ont signé aujourd’hui (28 février) un accord visant à améliorer l’accès au Centre d’Informations Touristique d’Aguilares, situé à l’entrée des Bardenas.
Cet accord prévoit, entre autres choses, d’élargir la route qui mène à la Bardena Blanca et d’en sécuriser le tracé, cette route étant jugée relativement dangereuse car étroite et très sinueuse.
Les travaux, évalués à 450 000 euros, débuteront probablement après la saison estivale et devraient être terminés courant novembre. Il semblerait qu’il soit prévu de créer parallèlement à cette route une voie pour vététistes et pour randonneurs.

 

 

Après la neige, la boue !

Le manteau neigeux apparu dans les Bardenas mercredi dernier a une épaisseur qui varie entre 5 et 10 cm. Il n'y avait pas eu de chutes de neige aussi importantes depuis le 31 janvier 2003, il y a 15 ans !

Le Centre d'Information des Bardenas Reales a lancé une alerte concernant les mauvaises conditions de circulation sur les pistes, déconseillant fortement les visiteurs de se rendre dans les Bardenas durant les jours qui suivent les chutes de neige.
En effet, la fonte progressive du manteau neigeux transforme les sols argileux en une boue lourde et poisseuse, et de ce fait y circuler peut être assez périlleux en de nombreux endroits (voir quelques exemples).

Le Centre d'Information est donc très clair sur ce point, ceux qui ne tiendront pas compte de cet avertissement le feront à leurs risques et périls.

La situation devrait être revenue à la normale d’ici une dizaine de jours,... sauf en cas de nouvel épisode neigeux ou pluvieux.

 

 

Il neige, et pas qu’un peu !

Que se passe-t-il lorsqu’un air sec et glacial venu de la lointaine Russie rencontre une vaste masse nuageuse venue du tout proche atlantique ? et bien il neige !

Ce matin (28 février) nous avons eu la surprise de voir des Bardenas entièrement enneigées, mais pas seulement les Bardenas puisque cet épisode neigeux concerne tout le nord de l’Espagne ainsi que la moitié sud de la France.

Dans le désert Bardenero l’épaisseur moyenne de neige est d'environ 6 cm, ce qui est assez exceptionnel, et ce vaste manteau blanc devrait tenir au sol au moins jusqu’au weekend prochain.

Beaucoup de neige donc, comme peuvent en témoigner ces quelques photos prises tôt ce matin.

Castildetierra dans la neige.
Le Castildetierra, tout blanc !
Photo de José Maria Samanes (Bardenas Aventure)
La maisonnette de Pancho sous la neige.
La Cabaña de Pancho.
Photo de José Maria Samanes (Bardenas Aventure)
relief des Bardenas sous la neige.
Las Cortinillas.
Photo de "Info Arguedas"
Le Castildetierra tout blanc.
Le Castildetierra, sous un autre angle.
Photo de José Maria Samanes (Bardenas Aventure)
Paysage enneigé.
Secteur du Rallon, la Bardena Blanca est plus blanche que jamais !
Photo de "Compañía de Guías de las Bardenas"
4x4 dans la neige.
Quelque part dans la Bardena Negra.
Photo de Angel Fernandez
La neige à Sancho Abarca.
La Bardena Aragonaise, depuis le Sanctuaire de Sancho Abarca.
Photo de Virginia P.Martinez
La piste menant au Castildetierra est à peine visible.
Valtierra sous la neige.
Le Castildetierra.
Photo de "Info Arguedas"
Le village Bardenero de Valtierra.
Photo de Miguel Mendi
Les falaises d'Arguedas toutes blanches.
Les falaises troglodytes d'Arguedas.
Photo de "Info Arguedas"
Les cuevas Bardeneras sous la neige.
Les Cuevas Bardeneras de Valtierra.
Photo de Ruben Mendi (Cuevas Bardeneras)

 

 

Une chute qui aurait pu avoir de graves conséquences.

Hier, lundi 20 février vers 14h00, les pompiers de Tafalla et la police provinciale sont intervenus à l’extrême nord-est des Bardenas pour un accident de quad (moto à quatre roues).

Les circonstances de cet accident sont à ce jour un peu floues, ce que l’on sait c’est qu’un groupe de touristes circulait sur la piste qui longe le "Canal de Navarra" et que l’un des membres fit une chute due, semble-t-il, à une perte de contrôle de son quad. Blessé et en mauvaise posture, l’accidenté a rapidement été secouru par le reste du groupe puis transporté au Centre Hospitalier de Navarre (à Pampelune) par les pompiers.

Le canal de Navarra.
Ci-dessus, le Canal de Navarra, situé au nord des Bardenas.

Cette info vous choque ? Vous pensez qu'elle n'a rien à faire dans ce site ? Explication ici.

Bon à savoir

Nous en avons déjà parlé dans ce site internet, les pistes qui longent les canaux d’irrigation sont aussi plaisantes à parcourir que dangereuses.
Ces pistes sont interdites d’accès, mais les emprunter s’avère tellement agréable (à pied, à vtt ou en automobile) qu’il arrive que des touristes ne puissent résister à l’envie de s’y rendre. Hors, il s’avère que ces pistes sont gravillonneuses et fréquemment sinueuses, donc, si vous n’y prenez pas garde, les dérapages en automobile ou à vtt seront fréquents (même à faible vitesse) et l’absence de barrières de sécurité pourrait vous garantir un plongeon direct dans les eaux froides et rapides du canal !

Un père et sa fille sont morts noyés en de telles circonstances en 2013 (voir "Flash infos 2013"), un vététiste et les trois occupants d’une automobile ont connu le même sort l’année suivante ("Flash infos 2014").

 
Recommandations si vous tombez dans un canal.
.
- Vous êtes en voiture -
Autant le dire tout de suite, si votre véhicule tombe à plat sur ses roues ou sur le toit vos chances de vous en sortir vivant sont quasi-nulles ! (la forme en V du lit du canal vous empêchera d’ouvrir vos portières).
Par contre, si vous tombez en biais vous arriverez peut-être à sauver votre vie, à condition que la puissance du courant ne vous empêche pas d’ouvrir votre portière ou même de sortir par la fenêtre.
.
- Vous êtes à pied, à VTT ou en moto -
Surtout ne paniquez pas, car vous avez toutes les chances de vous en sortir sain et sauf !... sous réserve que vous sachiez nager.
Ne vous préoccupez pas de vos affaires tombées à l’eau (sacs, vtt, moto, etc) et pensez plutôt à sauver votre peau.
Ne luttez surtout pas contre le courant, ce serait peine perdue et vous vous fatigueriez inutilement jusqu’à votre mort par noyade !
Bref, laissez-vous porter tranquillement par le courant en veillant seulement à garder la tête hors de l’eau ; quelques dizaines ou centaines de mètres plus loin (selon l’endroit où vous êtes tombé) vous trouverez un escalier en béton qui vous permettra de sortir de l’eau. Si vous loupez cet escalier, sachez qu'il y en a d'autres à intervalles réguliers.

 

 

Tourisme dans les Bardenas, voici quelques chiffres :

Le Centre d’Information du Tourisme d’Aguilares (situé à l’entrée des Bardenas, depuis Arguedas) vient de publier quelques chiffres concernant les touristes qui visitent le Parc Naturel des Bardenas Reales.

Pour l’année 2017 il a été recensé 69 241 touristes, ce qui correspond à une hausse de 19% comparé aux 56 094 touristes qui ont visité les Bardenas l’année précédente.

Il est important de signaler que ces chiffres ne reflètent pas la réalité car ils ne tiennent compte que des touristes qui transitent part le Centre d’Information du Tourisme. Hors, il s’avère que bon nombre de visiteurs se rendent dans les Bardenas sans passer par ce centre, le nombre total de visiteurs annuel est donc très supérieur à ce qui est annoncé, probablement proche des 200 000 ou 250 000 visiteurs !

250 000 visiteurs ça peut paraitre impressionnant, mais étalé sur une année entière ce chiffre s'avère relativement bas. On est en effet très loin de la surfréquentation touristique que connaissent certains sites naturels français et espagnols tels que le Néouvielle, Gavarnie ou Ordesa.

 

Bref, voici d’autres chiffres assez intéressants à connaître :

49% des visiteurs sont des espagnols, les 51% restant viennent d’autres pays.

Les touristes étrangers sont majoritairement français (81%), suivent loin derrière les allemands (5%), les néerlandais (4%), les italiens (3%), le anglais (3%) et les belges (2%).

Pour ce qui est des touristes espagnols, 29% viennent du Pays-Basque, 21% de Navarre, 14% de Catalogne, 11% de Madrid, 5% de Castille-et-Léon, 4% d’Aragon, 4% de Valence, 3% de la Rioja, 2% de Cantabrie, 2% d’Andalousie, et la Galice et les Canaries recueillent respectivement 1%.

En ce qui concerne le temps passé dans les Bardenas, 87% des visiteurs ne sont restés que quelques heures, tandis que les 13% restants sont restés entre un et trois jours pour découvrir le parc naturel. Sur le nombre total de visiteurs, 41% ont dormi dans des hôtels, 20% n'ont pas passé la nuit dans la région, 9% ont passé leurs nuits dans un véhicule (principalement camping-car), 8% dans un gîte rural et 7% dans un camping.

32% des visiteurs sont âgés de 30 à 44 ans et 31% de 45 à 65 ans Les moins de 18 ans ne sont que 14%, idem pour les plus de 65 ans, et les 9% restants ont entre 18 et 29 ans.

30% des touristes visitent les Bardenas seuls ou en couple, 27% en famille, 26% entre amis et 16% en groupe.

61% utilisent leur automobile (ou camping-car, moto,...), 7% le vélo, et 9% ont visité Bardenas à pied.

 

 

AVIS AUX RANDONNEURS : Interdiction d'accès à certains sites !

C'est devenu coutumier, les zones Pisquerra, Rallon, Ralla, Gorra et Zapata sont périodiquement interdites d'accès aux randonneurs afin de ne pas perturber la reproduction et la nidification des rapaces qui vivent en ces lieux.

Pour cette année 2018 l'interdiction d'accès a débuté le lundi 05 février.
Les sites mentionnés plus haut sont donc interdits d'accès jusqu'à la fin août (dates non connues à ce jour).

Panneau d'interdiction.
IMPORTANT, BON A SAVOIR !
Les zones mentionnées dans cet article ne représentent que 6% de la superficie des Bardenas, ce qui signifie que le reste du territoire est libre d'accès durant toute l'année de 08h00 jusqu'à une heure avant le coucher du soleil.
Pour situer les zones périodiquement interdites d'accès, veuillez cliquer ici (cartes).

 

 

AVIS AUX TOURISTES : Manœuvres militaires !

Des manœuvres militaires sont programmées pour février, elles seront partiellement réalisées à feu réel.

Jours et horaires :
- Les 07, 08 et 09 février, de 10h à 11h et de 13h à 14h.

Dans l'hypothèse où les manœuvres du 09 février devaient être annulées pour cause de mauvais temps, celles-ci seraient reportées au 13 ou au 14 février, entre 12h00 et 13h00.

L'usage de la piste principale du polygone sera donc perturbé durant les heures indiquées pour ces jours (interdiction temporaire de circuler, tant en véhicule motorisé, qu'à vtt et à pied).
La piste menant au Castildetierra restera totalement libre d'accès.

Nota : Les exercices de tir et de bombardement aériens ont lieu toute l'année mais uniquement avec des munitions d'entrainement. Seuls les exercices à feu réel sont annoncés dans ce site internet en raison, pour l'occasion, de l'interdiction d'utilisation de certaines pistes.

 

 

Les Bardenas se dotent d'une zone périphérique de protection.

Ceux qui connaissent bien le sud de la Navarre savent à quel point cette région est venteuse. Les randonneurs en font fréquemment l’expérience, le vent peut être très pénible en hiver en accentuant considérablement l’impression de froid, et assez agréable en été en rafraichissant un peu une atmosphère souvent caniculaire.

Une telle abondance de vent s’avère être un attrait très intéressant pour certaines industries. Dans les années 1990 neuf parcs d'éoliennes (180 moulins) menaçaient d'être construits dans les Bardenas Reales, mais c’était sans compter sur l’instauration de deux nouveaux statuts de protection du territoire.
Déclarées Parc Naturel et Réserve de Biosphère, les Bardenas échappèrent ainsi à une véritable catastrophe environnementale, mettant un terme définitif aux projets pharaoniques des industries éoliennes.

Le vent.
Adepte inconditionnel de ce mode de production d'énergie, l’industrie éolienne ne s’avoua pas vaincue pour autant.
De nouveaux projets ont ainsi rapidement vu le jour afin de construire en bordure des Bardenas (hors des limites du Parc Naturel) de nombreux parcs éoliens tant du coté navarrais qu’aragonais.
En Aragon, un grand chantier permit la construction de cinq éoliennes de grande taille dans la Bardena aragonaise, tout près du Sanctuaire de Sancho Abarca (la Bardena aragonaise ne bénéficie pas de statut de protection).

En Navarre les projets vont aussi bon train et se concrétisent rapidement. Il existe actuellement trois parcs éoliens tout proches des Bardenas, un sur les terres de Caparroso, un près de Cabanillas, et le dernier à Fustiñana, soit au total 134 moulins à vent.
Un autre grand projet est actuellement en cours et rien ne pourra empêcher sa concrétisation : la Sierra del Yugo, toute proche des Bardenas, accueillera bientôt quatre parcs éoliens comprenant au total 32 moulins à vent.

S’il est vrai que les éoliennes produisent une énergie propre, leur impact sur la nature n’en demeure pas moins très peu écologique.
De nombreuses associations soulignent très justement que, outre l'impact visuel très néfaste sur le paysage, ces gigantesques éoliennes (certaines font jusqu’à 120 mètres de hauts) constituent une nuisance sérieuse et peut-être même fatale pour certaines espèces de rapaces. Parmi ces dernières figurent les vautours, nombreux et habitués des lieux.
Il n’est en effet pas rare de trouver au sol des cadavres d’oiseaux fauchés en plein vol par les pales des éoliennes.

Afin de contrer les ambitions sans fin des industries éoliennes, de vastes zones de protection frontalières viennent d’être crées autour des Bardenas de Navarre (rien coté aragonais).
Grace à ces zones de protection, la construction de deux grands parcs éoliens a été définitivement annulée, celui de Fustiñana (il existe depuis quelques années un autre parc éolien sur ce territoire) et celui de Carcastillo.
Grande victoire pour les amoureux de la nature !

Zones périphériques de protection, autour du Parc Naturel des Bardenas.

Carte des Bardenas et de sa périphérie.

En marron apparaît le Parc Naturel des Bardenas Reales.

En orange, la Bardena aragonaise ne bénéficie pas de mesures de protection pouvant empêcher la construction de parcs éoliens.

En vert, ce sont là les nouvelles zones de protections crées le long des Bardenas de Navarre.

En rouge apparaissent les parcs éoliens existants (le parc éolien de la Sierra del Yugo, à Valtierra, verra le jour très prochainement).

 

 

Une loutre dans les Bardenas ?

Il n’a pas plu depuis trois semaines, le ciel est bleu sans le moindre nuage, et le sol est sec et poussiéreux. Par cette belle journée de janvier je décide de m’aventurer dans un lieu particulièrement isolé de la Blanca Alta.

Pour m'y rendre il me faut quitter la piste et marcher longuement à travers champs, passer par des zones de steppes et de badlands, puis descendre au fond d'un barranco. Là, je poursuis ma marche pour arriver dans un tronçon du ravin où se trouvent deux trous d'eau ainsi que quelques mares d'eaux stagnantes.

A la recherche de la loutre

Ce lieu je le connais bien pour m’y être rendu à maintes reprises, mais ce que j’allais y découvrir ce jour là me surprit au plus haut point. Cliquez ici pour lire la suite.

 

 

"Echarse a la Bardena"

Voici un fait divers dont nous n’aurions certainement pas parlé dans ce site internet s’il n’avait rappelé la pratique d’un autre temps.

Cette nuit (nuit du 17 au 18 janvier) à 02h40, une patrouille de la Police d’Ejea de los Caballeros a tenté de contrôler un automobiliste, mais celui-ci s’y opposa et prit aussitôt la fuite.
Une course poursuite s’engagea à très vive allure en direction des Bardenas, lieu où semble-t-il le fuyard souhaitait se réfugier afin d’échapper à la police.
Pour ce faire, notre homme quitta les routes asphaltées pour s’engager sur des pistes de terre. Le véhicule de police en fit de même mais stoppa rapidement après s’être enlisé dans la boue argileuse.
Les agents de police continuèrent à pied en pensant avec raison que le véhicule qu’ils poursuivaient pouvait lui aussi s’être enlisé plus loin, ce qui fut le cas.
Le contrevenant a été fermement interpellé non sans avoir préalablement tenté d’écraser les agents de police en essayant de dégager son véhicule de la boue.

Ainsi cet individu a agit de la même manière que les criminels du moyen-âge, tout comme eux il a tenté de se réfugier dans cet espace désertique que sont les Bardenas. Car il faut savoir qu’à l’époque ce territoire sauvage était devenu une terre de refuge pour d’innombrables bandits, contrebandiers et vagabonds, et ils étaient si nombreux que l’expression "Echarse a la Bardena" (s’enfuir dans la Bardena) entra dans le langage populaire pour désigner une personne fuyant la justice.

Pour info, l’individu interpellé est un homme de 48 ans vivant dans la localité d’Ejea de los Caballeros.
Il était recherché pour divers délits, il n’est pas détenteur du permis de conduire, et cette nuit là il a été contrôlé positif à trois stupéfiants... Rien que ça.

 

 

Le Moncayo tout blanc !

La neige récemment tombée sur les hauts sommets des Bardenas n’aura pas tenu bien longtemps, c’est le moins que l’on puisse dire. Cet épisode neigeux aura toutefois laissé quelques traces dans le paysage, et pas des moindres.

Voici une photographie prise cette après-midi (16 janvier) par un habitant d’Ejea de los Caballeros.
Nous y voyons le tertre de Sancho Abarca (au centre), situé dans la Bardena aragonaise, avec en arrière plan la montagne Moncayo superbement enneigé.

La montagne Moncayo.
Photo prise par Carlos Calavia Abadia depuis les environs d'Ejea de los Caballeros (Aragon).

Certains d’entre vous seront tentés de penser que le Moncayo est une montagne pyrénéenne, et bien non, ce massif se situe au sud des Bardenas et appartient à la Cordillère Ibérique.
La montagne Moncayo culmine à 2314 mètres d’altitude et s’impose magistralement dans le paysage bardenero quel que soit le lieu où l’on se trouve. Les Pyrénées se situent beaucoup plus au nord et sont peu visibles.

 

 

Il neige !!!

La neige est tombée très abondamment sur une grande partie du nord de l'Espagne durant la nuit du 06 au 07 janvier, notamment en Navarre et en Aragon où de nombreux axes routiers ont été sévèrement perturbés.

Cet épisode neigeux concerne également la zone des Bardenas mais dans une moindre mesure, la neige étant rare et peu abondante dans cette contrée.

Les photos qui suivent ont été réalisées par une espagnole qui vit dans les environs, nous offrant ainsi des vues peu communes du territoire bardenero.

Photos de V.Dimitrova, réalisées depuis la Plana de la Negra
(sud des Bardenas).

Neige sur les hauteurs de la Negra.
 
Ma plaine du barranco de Tudela sous la neige.

 

 

Hommage à Pierre Minvielle.

Qui est Pierre Minvielle ?

Seuls les passionnés de montagne et de canyoning peuvent savoir de qui il s'agit.

Ce montagnard, spéléologue et écrivain béarnais explora la Sierra de Guara (Haut-Aragon) durant les années cinquante et soixante, une sierra à l'époque totalement inconnue des touristes et curieusement méconnue des espagnols eux-mêmes.
Pierre Minvielle entreprit en ce temps une exploration assidue et très complète de cette terre de montagnes sauvages et de gorges mystérieuses, découvrant notamment le très réputé barranco du Mascun ainsi que les peintures rupestres des parois du rio Vero, aujourd’hui classées à l’Unesco.

Peu de gens le savent, mais Pierre Minvielle inventa la pratique du canyonisme, une activité sportive alliant l'escalade, la spéléologie et la nage, et qui fut nécessaire pour explorer dans leur intégralité les nombreuses gorges de la Sierra de Guara.

Pierre Minvielle fut l'auteur de plus d’une centaine d’ouvrages, parmi lesquels "La Sierra oubliée", un livre remarquable dans lequel il retrace sa découverte de la Sierra de Guara et son exploration.

Photo : N.Sabathier

Pierre Minvielle.

Pierre Minvielle n'a probablement jamais mis les pieds dans les Bardenas, mais parmi les nombreux français qui s’y rendent régulièrement certains sont des habitués de la toute proche région nord-aragonaise, et donc de la Sierra de Guara (le webmaster du présent site internet est de ceux-là).
Nombre d'entre vous seront donc attristés d'apprendre que Pierre Minvielle est décédé dans la nuit du 31 décembre au 01 janvier, à l'âge de 83 ans.

Le site internet de Pierre Minvielle.