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..............Année 2012

Les événements, faits divers et reportages qui ont fait 2012 :

100.000 visiteurs en huit ans d’existence.
Il est toujours difficile pour un site internet de s’imposer sur la toile et de se positionner en première page de Google, mais à force de travail et de persévérance www.bardenas-reales.net y est parvenu.
Et si le site ne comptabilisait au début qu’un ou deux visiteurs journaliers, parfois même aucun, il en compte aujourd’hui une bonne centaine/jour.

Pour l’occasion le webmaster a décidé d’inaugurer une nouvelle rubrique intitulée « Explorons ensemble », des petits reportages d’exploration du territoire bardenero qui vont très certainement plaire aux internautes habitués du site.

2012 est une année riche en événements et en faits divers, et bien évidemment nous ne pourrons pas les énumérer en totalité dans cette courte présentation.
Il y a ainsi ce projet de parc éolien qui menace de s’implanter au sommet de la Sierra del Yugo, tout près des Bardenas, et que dire de cette météo si capricieuse qui inonde la région sous un véritable déluge d’eau. La réserve naturelle du Vedado de Eguaras, contigüe aux Bardenas, a une fois de plus été la proie des flammes, épargnant bien heureusement notre mascotte locale, la renarde de Doña Blanca.

Des ossements humains ont été découverts dans une maisonnette de las Cortinas, l’article dédié vous en dira plus sur le sujet.

18 millions d’année ! c’est l’âge estimé du plus vieux nid fossilisé découvert à ce jour, et celui-là est bardenero !

Qui se souvient encore de l’hôtel de Sancho Abarca ? Un établissement situé dans la Bardena Negra et abandonné depuis les années 90, … et bien nous assistons cette année à sa réouverture après avoir subi une profonde rénovation.

La notoriété des Bardenas est internationale ! Jugez plutôt !
Le célèbre réalisateur de cinéma Ridley Scott et son équipe (200 personnes) ont décidé d’en faire une terre mexicaine avec des acteurs de renom tels que Brad Pitt, Cameron Diaz, Penelope Cruz et Michael Fassbender.

Le fait divers le plus insolite et le plus internationalisé se situe hors des Bardenas mais mérite d’être cité ne serait-ce que pour l’impacte qu’il a eu en Espagne : Il s’agit bien sûr du Christ de Borja.

Ce ne sont là que quelques sujets d’articles parmi tant d’autres, des articles qui ont fait l’actualité des Bardenas pour l’année 2012.

Bonne lecture à vous.

 

Joyeuses fêtes ! Felices Fiestas !

Le site www.bardenas-reales.net et son webmaster, Frédéric Moncoqut, vous souhaitent un Joyeux Noël et une très bonne année 2013.

Ce dessin a été présenté et retenu au Concours 2012 Carte de Noël de Tudela. Le thème de ce concours était : Regardons Noël à travers les yeux des enfants de Tudela.

Preuve de l’importance des Bardenas dans l’esprit des habitants de la région, le Castildetierra figure souvent en bonne place sur les dessins d’enfants (voir aussi « Flash infos 2010 »).

 


Dessin d’Alexander Ruiz Tsvetkova.

 

 

Un mur énigmatique.

Nous allons visiter une zone repérée sur une photo aérienne et qui semble présenter une anomalie géologique.

Le site en question se situe dans le nord de la Bardena Negra, il s’agit d’une haute colline tabulaire aux versants très pentus et ne présentant aucune voie commode pour se rendre à son sommet. Le nom de cette colline : Cabezo de la Cruz del Pelotero.

Ce jour là, le temps est nuageux, froid et très venteux. Jose Mari et moi-même arrivons par le plateau d’en face, situé à 300 mètres au sud-ouest.

Objectif : descendre à pied la pente de ce plateau, puis accéder au sommet de la Cruz del Pelotero en improvisant un itinéraire au milieu d’un dédale de pierres et de gravas.

Anomalie géologique ?

La pente est très raide, les cailloux roulent sous nos pieds, le vent souffle par violentes rafales. Assurément, le jour de cette petite expédition est mal choisi.
Mais qu’importe, nous arrivons finalement au sommet et pouvons commencer nos investigations. Cliquez ici pour lire la suite.

 

 

La presse française découvre le nouveau SUV de Honda dans les Bardenas.

Depuis une dizaine d’années, il est assez fréquent que des spots publicitaires soient réalisés dans les Bardenas (voir l’exemple du VW Tiguan, « Flash infos 2011 »). Mais depuis quelques mois il arrive aussi que de nouveaux modèles automobiles y soient présentés à la presse en quasi-exclusivité européenne.

Ce fut le cas fin 2010 pour la Mini-Countryman, et c’est le cas actuellement pour le nouveau SUV Honda CR-V.


La Mini-Countryman.

Ce SUV a été présenté à la presse française juste après la tempête des 20 et 21 octobre, le véhicule a donc été testé sur des pistes très humides et parfois même inondées. Pour l’occasion Honda a mis à disposition des journalistes français quelques-uns de ses CR-V, de nombreuses revues automobiles et des émissions télévisées ont ainsi découvertes ce véhicule avec les Bardenas pour décor.

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Le Honda est un SUV au look vaguement assimilable à celui d’un 4x4. En fait, le CR-V est un tout-chemin mi-break mi-monospace, légèrement surélevé, mais qui n’a absolument rien d’un baroudeur !

Donc, avec ce véhicule, il est inutile d’espérer circuler ailleurs que sur les pistes caillouteuses des Bardenas, inutile de tenter de faire du franchissement, la casse serait garantie !

Le Honda CR-V n’en demeure pas moins une excellente routière, et un agréable tout-chemin.

 

 

Des pluies diluviennes.

Le temps est à la pluie sur les versants nord et sud des Pyrénées, et les Bardenas Reales ainsi que toute la vallée de l’Ebre ne sont pas épargnées.

Ce week-end des 20 et 21 octobre aura été particulièrement diluvien avec des précipitations atteignant en de nombreux endroits des Bardenas les 57 L/m² !

Pas de doute, nous sommes bien en pleine saison humide automnale.

En haut : Les barrancos ont souvent du mal à drainer vers le fleuve Ebro toutes les eaux qui s’abattent sur les Bardenas. Ici, un barranco qui déborde ! .. . Photo : Compaña de Guias de Bardenas.
En haut : Les eaux de pluies dévalent les barrancos tels d’impétueux torrents.
Photo : Compaña de Guias de Bardenas.
En haut : De nombreuses pistes sont rendues impraticables pour de simples véhicules de tourisme.
Photo : Ruben Mendi.
En haut : Au plus fort des pluies, l’horizon est voilé par un véritable rideau diluvien. Ici, à peine visibles, les imposants reliefs del Rallon.
Photo : Frédéric Moncoqut.
En haut : Embourbée dans la boue, cette automobile a été abandonnée dans les Bardenas par son propriétaire, il n'y avait rien d'autre à faire. Une dépanneuse viendra la récupérer lorsque les pistes seront praticables. . . . Photo : Ruben Mendi.

Les pluies ont été tellement puissantes que leur action érosive s’est avérée par endroit très spectaculaire, comme ici où une ravine est apparue non loin du Vedado de Eguaras, coupant par la même occasion une piste en deux. Un nouveau barranco est né ! . . Photo : José Maria Samanes.

Petit conseil de prudence : Evitez de vous rendre dans les Bardenas en ce moment, car chaque année bon nombre d’automobilistes et de randonneurs se font piéger par les intempéries. N’oubliez pas que les sols des Bardenas sont très argileux, et circuler sur de l’argile trempé peut souvent s’avérer périlleux et extrêmement pénible, que l’on soit à pied, à VTT, et même en véhicule tout-terrain. La prudence s’impose, n’hésitez pas à consulter la météo avant de vous rendre dans la région.

Voici quelques photos qui parlent mieux que des mots : Cliquez ici.

 

 

Le plus vieux nid fossilisé au monde a été trouvé dans les Bardenas !

Cette découverte date d’il y a huit ans, mais les conclusions de l’étude du fossile n’ont été rendues publiques qu’hier, jeudi 18 octobre.

Le nid fossilisé a été trouvé en 2004 par un ouvrier lors de travaux de réparation de la route Tudela-Ejea (nord de la Bardena Negra). En septembre de cette année, une violente tempête avait provoqué la crue de nombreux barrancos et de nombreuses pistes et routes furent sévèrement endommagées (voir « Flash infos 2004 »).

Remarquablement conservé dans sa roche calcaire, le fossile fut aussitôt confié à divers géologues et paléontologues espagnols, américains et brésiliens.

Ci-dessus : Le site où fut découvert le fossile. Cette photo date de 2004, nous y voyons la route NA-125 qui traverse la Bardena Negra d'est en ouest, littéralement coupée en deux par le déferlement des eaux.

A gauche : La roche calcaire et son fossile.

Selon les scientifiques, ce nid fossilisé a 18 millions d’années ! ce qui en fait le plus vieux jamais découvert. Cinq œufs sont visibles, dont quatre sont ouverts (nombreux débris de coquille). Ces œufs appartiennent à une espèce d’oiseau aquatique proche du flamant rose.

Des flamants dans les Bardenas ?

Il ne faut pas s’en étonner, car durant une période s’étendant de – 5 à – 20 millions d’années notre désert n’en était pas un ! Il s’agissait d’une vaste étendue lacustre et marécageuse qui connaissait un climat subtropical. Sur les rives vivaient des animaux qui nous paraitraient aujourd’hui bien exotiques : tortues, castors, crocodiles, hippopotames, rhinocéros, mastodontes (ancêtres des éléphants), etc.

Notre nid fossilisé est si bien conservé que les experts pensent qu’il serait tombé dans des eaux peu profondes, puis rapidement recouvert de boue comme d’un linceul protecteur.

Le nid fossilisé sera visible dans le Centre d’Informations des Bardenas à partir du 29 octobre (ouvert tous les jours de 09h à 14h, et de 15h à 17h).

Nota : Pour en apprendre encore plus sur les Bardenas préhistoriques, procurez-vous le livre "Bardenas Reales, Terre insolite" édité aux éditions Lavielle (voir rubrique "Livres et guides").

 

 

Des ossements humains découverts dans les Bardenas !

Samedi dernier (06 octobre) cinq crânes humains et divers ossements ont été trouvés dans le secteur de las Cortinas.

Nous devons cette sinistre découverte à une équipe de journalistes catalans venus dans les Bardenas afin d’y réaliser un documentaire vidéo.

Ces ossements étaient cachés dans une maisonnette pastorale située à proximité du célèbre Castildetierra. Ils ont été trouvés par hasard alors que l’un des journalistes s’entretenait avec une personnalité locale à l’intérieure même de cette maisonnette. La surprise fut totale et particulièrement macabre.

Selon les premières investigations, il s’agirait des restes incomplets de cinq adultes (cinq crânes et divers ossements). De toute évidence, nous sommes en présence d’anciens fusillés de la guerre civile espagnole (1936-1939). Les cranes sont tous troués d’un impact de balle, ce qui correspond à un « coup de grâce ». Une expertise est actuellement en cours afin de tenter de déterminer l’identité des défunts.

Le fait que ces squelettes soient incomplets laisse penser qu’ils ont été déposés ici longtemps après la mise à mort, peut-être même très récemment. Il est possible que les défunts n’aient pas été tués dans ce secteur des Bardenas, mais il est très probable qu’ils aient été exécutés au fond d’un ravin comme celui du Barranco Grande.

Durant la guerre civile il était courant de fusiller les condamnés au fond des barrancos car la détonation des coups de feu se propageait alors beaucoup moins loin, … et de tels lieux étaient bien plus discrets.

A l’époque, il était fréquent d’être exécuté sans motif, sans procès, et de manière quasi-immédiate. Le nombre de fusillés est estimé entre 134 000 à 190 000 pour toute l’Espagne !

Il y a quelques années, sept squelettes ont été découvert non loin de la bourgade de Fustiñana, à l’extrême sud des Bardenas. Il s’agissait là aussi de fusillés de 1936-1939.

 

 

Un livre de photos sur la Bardena Aragonaise.

Les passionnés le savent bien, lorsque l'on dit "les Bardenas", au pluriel, cela sous-entend qu'il y en a plusieurs.

Les Bardenas Reales sont effectivement divisées en trois grandes zones géographiques nommées " la Bardena del Plano", " la Bardena Blanca" et " la Bardena Negra" ; donc trois Bardenas.

Mais ce que peu de gens savent, c'est qu'il existe une quatrième Bardena, une sorte de Bardena oubliée frontalière à notre petit désert de Navarre. Cette Bardena là, c’est la Bardena Aragonaise.

Frédéric Moncoqut vous invite à découvrir la Bardena Aragonaise, un espace naturel de grande beauté, mais radicalement différent du désert chaud et aride auquel nous nous sommes habitués.

Il s'agit là du deuxième livre qui soit exclusivement consacré à cette Bardena, le premier ayant été une édition espagnole publiée par la "Diputacion Provincial de Zaragoza".

Ce nouveau livre est publié aux éditions Blurb pour 36,80 €. Ce tarif étant relativement élevé, l’auteur vous propose également une version quasi-identique éditée chez TheBookEdition pour 21,20 €.

La différence entre ces deux éditions tient au format (plus petit chez TheBookEdition), à la qualité d’impression (meilleure chez Blurb), et bien sûr au prix.

Ce livre est également disponible en espagnol.

 

 

Mon désert pour un week-end.

Une revue spécialisée dans les randonnées de l’extrême, Trek magazine, présente un intéressant reportage de 10 pages consacré aux Bardenas. Le titre, « Mon désert pour un week-end ».

Frédéric Moncoqut et son site internet www.bardenas-reales.net y sont cités, ainsi que son dernier guide « Le désert des Bardenas Reales et sa région » qualifié d’ouvrage de référence.

 

Trek magazine n°145 (octobre-novembre 2012)
En vente en librairie au prix de 5,50 €

 

 

Frédéric Moncoqut et les bardenas à l’honneur dans la revue TLC.

TLC, la revue des passionnés de 4x4, présente dans son n°43 un reportage de huit pages intitulé « Le Far-West espagnol, Aragon et Navarre ». Ce reportage porte sur deux sujets : les Bardenas, et leur spécialiste français Frédéric Moncoqut.

 

 

TLC n°43 (octobre-novembre 2012)
Textes d’Arys Panayotou et de Frédéric Moncoqut.
En vente en librairie au prix de 6,20 €

 

 

Selon Ridley Scott, les Bardenas c’est le "Mexique" !

Les spectaculaires paysages des Bardenas attirent de plus en plus de professionnels du cinéma (voir « Flash infos 2004 »).

On se souvient par exemple que Michael Apte y réalisa un James Bond intitulé « Le monde ne suffit pas » avec comme acteurs principaux Pierce Brosnan et Denise Richards.

Plus tard ce fut Terry Gilliam qui y tourna son Don Quichotte intitulé « Lost in la Mancha », avec Johnny Depp et Jean Rochefort (voir « Flash infos 2006 »).

Le dernier en date, et pas des moindres, est Ridley Scott.

Le célèbre réalisateur et producteur britannique est resté dans les Bardenas du 16 au 23 septembre avec son équipe (200 personnes) afin d’y tourner quelques scènes de son prochain film « The Counselor ».

Il est à noter que ce film est aussi tourné en d'autres lieux d'Espagne, dans certaines zones d’Alicante et d’Almeria.

Ridley Scott, ici en teeshirt noir et casquette blanche, n'en est pas à son premier tournage en Espagne. Il a notamment réalisé une partie du film "Kingdom of Heaven" dans la province de Huesca, en Aragon, à proximité du superbe château de Loarre. . . . Photo : Diario de Navarra.

« The Counselor », retracera les aventures d’un avocat ruiné qui accepte de convoyer un chargement de cocaïne des Etats-Unis jusqu’au Mexique. Les spectaculaires décors de la Bardena Blanca seront censés être ceux d'un poste frontière dans le désert mexicain. Les protagonistes de ce film sont Brad Pitt, Cameron Diaz, Penelope Cruz et Michael Fassbender.

Ridley Scott (veste grise et chapeau beige).

Sortie du film prévue pour novembre 2013, nous aurons l'occasion d'en reparler dans le présent site internet.

 

 

"Dia de Bardenas" et arrivée des troupeaux pyrénéens.

Depuis des temps immémoriaux, les bergers pyrénéens des vallées de Roncal et de Salazar conduisent leurs troupeaux dans les Bardenas afin qu’ils y passent l’hiver dans des conditions moins rudes qu’en montagne.

L’entrée dans les Bardenas a eu lieu mardi dernier, 18 septembre, par un site connu sous le nom de « el Paso » (au nord de la Bardena Blanca).

Photo : Noticias de Navarra

 

 

Pour l’occasion, un village bardenero est élu chaque année afin qu’il y soit organisé le « Dia de Bardenas », la grande fête des Bardenas.

Pour cette année 2012, c’est le village de Villafranca qui a été choisi.

 

 

 

 

Le « Bardenero Mayor 2012 » est un militaire !

L'Association des chasseurs et pêcheurs des Bardenas Reales de Navarre a choisi comme « Bardenero Mayor 2012 » Carlos Alonso Sanchez, colonel de l’armée de l’air espagnole.

La population locale étant majoritairement antimilitaire, on peut se demander pourquoi un tel choix !

Explication : Carlos Alonso Sanchez a commandé durant plus de 20 ans la base du champ de tir des Bardenas, il connaît donc très bien ce territoire. Il s’agit d’un homme simple, ouvert et joviale, et qui n’hésite pas à mettre de coté son rang de militaire pour s’adonner à sa passion des Bardenas. Carlos Alonso Sanchez a fréquemment soutenu des projets d’étude sur les oiseaux des steppes, et il entretenait d’excellentes relations avec la « Comunidad de Bardenas » ainsi qu’avec les chasseurs.

Qu’un militaire porte le titre de « Bardenero Mayor » est une chose très contestée par un grand nombre de navarrais. Mais reconnaissons au moins une chose : de par sa connaissance du territoire et de par sa longue présence dans les Bardenas, Carlos Alonso Sanchez est incontestablement un authentique bardenero !

Petit rappel : Qu'est-ce qu'un Bardenero Mayor ? Il s'agit d'un titre prestigieux attribué chaque année à un homme qui se sera distingué pour son amour des Bardenas. Un bardenero Mayor doit faire preuve d'une passion perpétuelle pour les Bardenas, il doit porter cette terre dans son coeur, en parler, la faire connaitre tel un ambassadeur bénévole, et en avoir une très bonne connaissance par son travail ou par ses loisirs.

 

 

Troisième course VTT « Bardena Negra ».

La troisième course VTT « Bardena Negra » s'est déroulée ce matin, dimanche 09 septembre.

Pour cette année 2012, les participants ont parcouru 65 km de pistes poussièreuses.

Moins réputée et bien moins éprouvante que la célèbre course « Extreme Bardenas », organisée par la commune d’Arguedas, la course « Bardena Negra » n’en demeure pas moins très attractive (voir "Flash infos 2010").

 

Cette course est organisée chaque année par le Club Cycliste Portimayor de Fustiñana.

 

 

 

Un effondrement colossal !

Une partie de la falaise du Rallon s’est effondrée en cette fin de mois d'août. Quel jour exactement ? De jour ou de nuit ? Nul ne le sait, il n’y eut aucun témoin.

Ce sont les guides de l’agence de tourisme « Compañia de Guias de las Bardenas » qui, passant à proximité, ont été les premiers à constater cet effondrement d’une rare ampleur.

C’est tout un pan du flanc ouest de la falaise du Rallon qui est tombé, réduit en un amas de pierres et de gravas au pied de cet imposant massif tabulaire.

Le Rallon est un site emblématique des Bardenas, il s’agit de l’une des plus hautes falaises de la région. Et bien que la portion effondrée ne représente qu’une petite partie de cette falaise, ce sont tout de même plusieurs tonnes de terre qui ont disparu en une fraction de seconde !

La partie effondrée a laissé place à une vaste dépression présentant une couleur plus sombre.

 

A gauche, le Rallon vu d'en bas. Les vautours sont nombreux à nicher sur ces falaises, mais à priori il semblerait qu’il n’y avait aucun nid à cet endroit.

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A gauche : Le Rallon, sévèrement balafré, tel que l'on peut le voir aujourd'hui.

 

 

En bas : Cette photo montre la falaise telle qu'elle était il y a encore quelques jours. La zone rouge délimite la partie effondrée.

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Dans la vie d’un homme, assister dans les Bardenas à un effondrement aussi important est une chose assez rare. Mais si nous parlons en temps géologique, c'est-à-dire sur des durées de plusieurs siècles ou millénaires, cet évènement s’avère être d’une grande banalité. Car c’est ainsi qu’évoluent les Bardenas, elles s’effritent et se ravinent continuellement.

L’érosion hydrique (et dans une moindre mesure, éolienne) sculpte les reliefs en provoquant le ravinement des sols et le rabotage des falaises. Les paysages que l’on peut aujourd’hui admirer en sont la conséquence directe ; et même si nous ne nous en rendons pas compte, ils ne cessent d’évoluer.

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A priori, aucun nid de vautour ne se trouvait en cet endroit précis, mais il est toutefois certain que d’autres espèces d’oiseaux nichaient en ce lieu (corbeaux, palombes, etc).

Un grand merci aux guides de l'agence "Compañia de Guias de las Bardenas" pour ces spectaculaires photographies.

 

 

Western Bardenas.

Les Bardenas Reales, avec leurs paysages dignes de l’ouest américain, servent fréquemment de décor pour la réalisation de courts et longs-métrages.

José Maria Samanes en a été un témoin privilégié puisqu’il a prêté quelques-uns de ses chevaux à une équipe de jeunes cinéastes espagnols.

Le sujet du film, le Far West. Le titre, « Erase una vez en la frontera ».

Ce court-métrage est actuellement en tournage dans la zone de las Cortinas, près de la Cabaña de Pancho (ou de Capuchino).

Un grand merci à José Maria pour ses photos, toutes prises dans le secteur de las Cortinas, près de la très connue Cabaña de Pancho.

 

 

Le Christ de Borja massacré !

Rien à voir avec les Bardenas, mais Borja étant une bourgade proche du sud de la Bardena Negra, il peut être intéressant, voire amusant, de mentionner cette info insolite.

Le scandale du Christ de Borja a été révélé mardi dernier (21 août) par le quotidien espagnol El Heraldo de Aragon. L'Espagne découvrait alors avec effroi ce que l’on peut qualifier de « pire restauration artistique de tous les temps ».

Dans l’église de Borja se trouvait une peinture murale réalisée par Elias Garcia Martinez (1858-1934) et représentant le Christ. Très abimée par l’usure du temps, cette peinture a été "restaurée" sans autorisation par un inconnu.

Le résultat a scandalisé les amateurs d'art et provoqué l’hilarité des internautes.

De gauche à droite : La peinture à l’origine, dégradée par le temps, puis « restaurée ».

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Cecilia Giménez, l’improvisée restauratrice, interviewée ici par la télévision espagnole TVE.

Le conseiller culturel de la ville a révélé que la personne qui s'est improvisée restaurateur est une voisine octogénaire qui, ne pouvant supporter de voir l'œuvre se dégrader, a agi spontanément sans demander la permission. Le conseiller précise toutefois que son acte partait d'une « bonne intention ».

Depuis l'article d'El Heraldo, de nombreux médias espagnols et internationaux se sont emparés de ce fait divers si insolite. Ces jours-ci on parle partout du Christ de Borja : en Europe, mais aussi aux Etats-Unis, au Canada, au japon, en Australie, ... bref, dans le monde entier !

 

Les uns s'insurgent de cet avant-après catastrophique, les autres s’en amusent. Un bloggeur a même été jusqu’à imaginer une nouvelle restauration pour 2013 !

 

A droite, une nouvelle restauration prévue pour 2013 ?

Paradoxalement, et très curieusement, le massacre de cette peinture pourrait lui avoir donné une valeur bien plus grande qu’auparavant. En effet, des centaines de curieux viennent chaque jour dans l’église de Borja dans l’unique but de voir la restauration la plus invraisemblable de tous les temps !

 

 

Réouverture de l’hôtel de Sancho Abarca.

Le président de la comarque aragonaise des Cinco Villas, José Luis Pola, et le maire de Tauste, Miguel Angel Francés, ont inauguré ce matin (19 août) l’hôtel du Sanctuaire de Sancho Abarca.

Photo : Frédéric Moncoqut

L’ouverture de cet hôtel est la suite logique d’une profonde rénovation du site de Sancho Abarca, rénovation dont nous parlions déjà l’année dernière dans la rubrique « Flash infos 2011 ».

Pour rappel, le Sanctuaire de Sancho Abarca se situe sur une hauteur proche du sud des Bardenas Reales, mais en Aragon. Le site offre des points de vue exceptionnels sur les reliefs environnants : des Pyrénées au nord à la montagne Moncayo au sud, en passant par l’immense plaine des Cinco Villas et par les vastes pinèdes de la Bardena Negra.

Fermé depuis une bonne dizaine d’années, l’hôtel ré-ouvre donc au prix d’un investissement de 900 000 euros.

Dans le but de promouvoir l’emploie local, c’est une famille de la bourgade de Tauste qui a été choisie pour la gestion de cet hôtel.

L’hôtel de Sancho Abarca dispose de 15 chambres, d'un bar et d'un restaurant.

Pour plus d’infos concernant la rénovation du site de Sancho Abarca, consultez la page « Flash infos 2011 ».

 

 

Fortes chaleurs, soyez prudents !

Samedi 11 août : Depuis trois jours les Bardenas Reales subissent une forte montée des températures en provenance directe d'Afrique du nord (toute l'Espagne est concernée par cette canicule). Les températures avoisinent et dépassent même les 40°c à l’ombre, et 40°c à l'ombre signifie 45 à 50°c en plein soleil !

Jeudi dernier, les températures sont montées jusqu'à 40°c sur tout le territoire des Bardenas.

Vendredi, il a été relevé 41°c dans les Bardenas, et 45,5°c dans la Bardena Blanca !!!

Aujourd'hui, les prévisions annoncent 38°c.

Selon les services météorologiques espagnols, les températures devraient chuter de manière significative dès demain, puis remonter jusqu'à 40°c en début de semaine prochaine.

 

De nombreux touristes semblent négliger les risques liés à la chaleur. Ces risques ne sont pourtant pas à prendre à la légère !

Quelques précautions s’imposent : Pensez à vous protéger du soleil (chapeau, lunettes, etc) et de la chaleur (buvez de l’eau, beaucoup d’eau, et n’hésitez pas à acheter quelques très rafraîchissantes bombes aérosols d'eau).

Si les prévisions annoncent des températures à l'ombre supérieures à 30 ou 35°, évitez de vous aventurer dans les Bardenas, surtout durant les heures les plus chaudes de la journée (de 10h00 à 19h00).

N’oubliez pas que l’ombre est un luxe rare dans les Bardenas. En cas de problème, sachez que c'est au fond des barrancos (ravins) que vous aurez le plus de chance de trouver un peu d’ombre, mais ne comptez pas y trouver de la fraîcheur. En été, où que l'on se trouve, Bardenas = chaleur.

Pensez à consulter les prévisions météo avant de vous rendre dans les Bardenas.

 

 

La Pisquerra, la Ralla et el Rallon enfin accessibles !

Bonne nouvelle ! L'interdiction d'accès aux sites de la Pisquerra, du rallon et de la Ralla vient d'être levée.

A partir d'aujourd'hui, mercredi 01 août, vous pouvez de nouveau vous rendre librement en ces lieux, mais uniquement à pied. En effet, selon la réglementation touristique locale, les VTT et véhicules motorisés y sont interdits (les vététistes sont toutefois très nombreux à braver cet interdit, la règle d'or semblant être "pas vu pas pris").

N'hésitez pas à consulter régulièrement le site www.bardenas-reales.net, surtout avant de partir pour les Bardenas. Les dates d'interdiction et de levée d'interdiction vous sont communiquées dans la rubrique "Flash infos" et en fin de page "Infos tourisme".

 

 

Un nouveau livre de Frédéric Moncoqut.

Une fois n’est pas coutume, Frédéric Moncoqut aborde ici un sujet qu’il n’avait jamais approché : La déportation et les STO durant la Seconde Guerre Mondiale.

Bien entendu cet ouvrage n’a rien à voir avec les Bardenas. « Gilbert Masson, STO et Déporté » est l’histoire vraie d’un jeune français envoyé de force dans les Camps de Travail et de Concentration de Kiel, en Allemagne.

A la fois émouvant et palpitant, ce livre est écrit avec un grand souci d'exactitude, il comporte de nombreuses anecdotes personnelles et le lecteur se met aisément à la place du héros. On sent la violence, les tensions, la peur, mais aussi la camaraderie et l’espoir d’une liberté retrouvée.

Au-delà de la réalité des horreurs de la guerre, cet ouvrage a un devoir de mémoire.

 

Gilbert Masson a écrit ses mémoires de STO en 1958, elles resteront ignorées de tous durant plus de 50 ans.

C’est en 2012, soit 34 ans après le décès de Gilbert, que Frédéric Moncoqut (son petit-fils) les trouve et les lit. Impressionné par la qualité de ces écrits et par l’intérêt du récit, celui-ci décide alors d’en faire un authentique livre.

 

Pour en savoir plus, cliquez ici.

Edité chez TheBookEdition

Textes : Gilbert Masson et Frédéric Moncoqut

Mise en page, cartes et couverture : Frédéric Moncoqut

132 pages

 

6,80 €

 

 

« Le désert des Bardenas Reales et sa région », LE guide.

Le guide de tourisme « Le désert des Bardenas Reales et sa région », épuisé depuis l’hiver dernier, est de nouveau en vente en librairie et via internet.

Cette nouvelle édition présente de nombreuses évolutions, jugez plutôt : nouveau format, nouvelle présentation, importante mise à jour des textes, 18 photos inédites, 3 cartes retravaillées, et prix revu à la baisse.

Vous étiez très nombreux à réclamer une réédition, l’auteur et les éditions Lavielle vous ont entendu, et c’est aujourd’hui chose faite.

Pour plus de détails, cliquez ici.

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Ce guide, pour sa première version, a été écrit en 1999 par Frédéric Moncoqut puis édité de 2000 à 2011 par les éditions Lavielle. Cet ouvrage a connu 3 tirages successifs et 11 années de vente (longévité peu commune pour un guide, preuve de son succès auprès des passionnés des Bardenas).

 

 

Ne se moquerait-on pas de nous ?!!!

C’est clair, que vous soyez français ou espagnols, vous êtes très nombreux à être agacés par la très (trop) stricte réglementation touristique instaurée dans les Bardenas. Et bien en lisant les lignes qui suivent vous allez rager de plus belle, car de toute évidence les responsables du Parc Naturel des Bardenas Reales se foutent ouvertement de la gueule des randonneurs !

Ci-dessous, nous voyons une page tirée d’un magasine espagnol paru au mois de janvier. Il s’agit d’une publicité dans laquelle les responsables du Parc Naturel présentent leurs meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2012. Jusque là, rien d’incongru, bien au contraire ; mais à y regarder de plus près n’y a-t-il pas quelque chose qui vous choque ?

Les vététistes que nous voyons en photo ne se trouvent-ils pas dans le cirque du Rallon ? C’est à dire dans une zone strictement interdite aux randonneurs à vtt ?

Ne se moquerait-on pas de nous ?!!!

 

 

Un vététiste fait une chute au fond d’un barranco.

Ce matin, dimanche 08 juillet vers 10h45, un randonneur à vtt s’est gravement blessé en faisant une chute au fond d’un barranco (ravin).

Ce vététiste circulait seul sur une piste de la Bardena Negra, à environ un kilomètre de la route NA-125 (Tudela-Ejea). Après sa chute, il resta inconscient durant quelques minutes, puis, lorsqu’il reprit ses esprits, il réussit à appeler les secours à l’aide de son téléphone portable.

Ce sont les pompiers de Tudela et une ambulance de l’hopital Reina Sofia (Tudela) qui portèrent secours au randonneur. Ce dernier souffre de multiples blessures et fractures, son pronostic vital est actuellement engagé.

La police provinciale est également venue sur place afin de faire une enquête sommaire.

 

 

La renarde de Doña Blanca, toujours là et en pleine forme.

Depuis 2009, le site www.bardenas-reales.net vous donne régulièrement des nouvelles de la renarde de Doña Blanca.

Véritable mascotte locale, ce petit canidé que nous prenions au début pour un mâle (il s’agit en fait d’une femelle) nous réserve cette année une très bonne surprise : un renardeau !!!

Nous devons cette bonne nouvelle à un espagnol, Pedro Viloche Lacabe, qui a réussi à photographier de nuit la mère et son petit en les attirant avec une corbeille pleine de croquettes.

Voici ci-dessous quatre photos prises dans la nuit du 16 au 17 juin dernier.

Petit rappel concernant la renarde de Doña Blanca :

Depuis 2009, tel un petit chien, notre renarde n’hésite pas à s’approcher des randonneurs et à les suivre sur les pistes. Elle est tellement sociable qu’elle accepte volontiers les bouts de pain que l’on lui offre.

Chaque printemps, nombreux sont ceux qui se demandent si la renarde à survécu au froid et à la famine de l’hiver, et surtout si elle a pu échapper aux coups de fusil des chasseurs ; ... et chaque année, quelques randonneurs viennent nous rassurer en nous rapportant des nouvelles de la renarde de Doña Blanca (1).

Le présent site internet donne régulièrement des nouvelles de la renarde dans les pages « flash infos » et dans le « Livre d’Or ».

(1) Doña Blanca est le nom d’une tour fortifiée datant du XIII° siècle, elle se situe dans le Vedado de Eguaras (zone contiguë à la Bardena del Plano) et est également connue sous le nom de « Castillo de Peñaflor ». C’est près de cette tour que notre renarde apparaît le plus souvent.

 

 

« Extreme Bardenas 2012 », la course du désert.

La célèbre course VTT « Extreme Bardenas » a eu lieu le dimanche 01 juillet dernier.

Cette quinzième édition aura été particulièrement difficile avec pas moins de 118 km de pistes poussiéreuses que les participants ont parcouru sous un soleil radieux. Le vent, assez fort, semble avoir été l'une des principales difficultés de cette Extreme Bardenas 2012.

Cette année, le grand vainqueur fut Alfredo Fita Cabedo qui a réalisé le parcours en 06h14mn.

Le site internet : www.extremebardenas.com

 

 

Le Vedado s’enflamme à nouveau !

Cela semble devenu coutumier, depuis trois ans la réserve naturelle de Vedado de Eguaras est la proie d’incendies plus ou moins dévastateurs (cette zone se situe entre la Bardena Blanca et el Plano).

Hier, mercredi 27 juin vers 16h30, les avaries d’une moissonneuse-batteuse ont provoqué un incendie dans les pinèdes du Vedado de Eguaras, brulant ainsi 3 hectares de céréales et de pins d’Alep.

Quatre camions-citerne et deux hélicoptères bombardiers d’eau ont été dépêchés sur place pour combattre cet incendie qui ne fut maitrisé qu'en soirée, vers 21h00.

 

Photos : José Maria Samanes

 

 

 

 

Des éoliennes planent au-dessus del Yugo.

Décidément, l’Espagne multiplie les outrages à la nature.

On trouve dans ce pays plus d’éoliennes que dans n’importe quel pays européen, c'est même presque devenu une catastrophe écologique et paysagiste !

Ecologique car les pales de ces gigantesques moulins à vent fauchent régulièrement de nombreux oiseaux en plein vol (voir vidéo dans « Flash infos 2010), ce sont de véritables sérials killers du ciel !

Paysagiste, car ces monstres de 80 à 100 mètres de hauteur sont visibles à plus de 40 kilomètres à la ronde ! Et dans la vallée de l’Ebre, ainsi qu’autour des Bardenas, il y en a pratiquement partout !

Souvenez-vous, dans « Flash infos 2005 » il était annoncé la possible construction de cinq de ces géants sur le site de Sancho Abarca (Bardena Aragonaise / Bardena Negra). Ce fut chose faite en 2010, et ce ne sont pas n’importe quelles éoliennes qui furent construites ! Ce sont les plus hautes du monde ! Des Vestas V112, hautes de 119 mètres avec des pales de 54 mètres ! (voir « Flash infos 2010 »)

Ce 4x4 donne une bonne idée de la démesure des éoliennes installées à Sancho Abarca.
Insouciants, les vautours approchent parfois dangereusement les immenses pales des éoliennes !
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Aujourd’hui, nous apprenons que le sommet de la montagne del Yugo, qui domine les Bardenas, sera prochainement occupé par 58 éoliennes de même type qu’à Sancho Abarca !!!

Oui, vous avez bien lu, 58 éoliennes !!!

Le site choisi s’étend sur 2.000 hectares et jouxte directement l’église isolée de Nuestra Señora del Yugo. A proximité se trouve la Réserve Naturel de Vedado de Eguaras et la Parc Naturel des Bardenas Reales, … détails dont le Gouvernement de Navarre semble peu se soucier.

 

Infographie : Maitane Bernabeu

 

 

Retour sur les éoliennes de Sancho Abarca.

En fonction depuis 2010, les monstrueuses éoliennes de Sancho Abarca ont fait couler beaucoup d’encre et ont provoqué l’indignation de tous les amoureux des Bardenas.

Mais rien n’y fait, elles sont toujours là et elles le resteront !

Deux années sont passées et il est toujours difficile de s’habituer à cette agression du paysage.

Jugez plutôt, de simples photos comparatives parlent parfois plus que des mots.

Avant 2010, un paysage calme et reposant. Ici la nature est Reine.
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Depuis 2010 le site n’appartient plus au milieu naturel, il est consacré à la haute technologie humaine.
Certaines personnes trouveront peut-être cette vue fort belle, mais ce point de vue est loin d’être partagé.

 

 

Les bombes n’ont pas fini de pleuvoir dans les Bardenas Reales.

La XXV° marche anti-polygone de tir (03juin 2012) a mobilisé plusieurs centaines de personnes qui, parties à pied du lieu-dit Los Aguilares, se sont réunies devant l’entrée de la base militaire sous l’étroite surveillance d’une cinquantaine de Gardes Civils (Gendarmes espagnols).

Parmi les manifestants, beaucoup ont avoué leur pessimisme tant qu’à voir un jour la fermeture de cette base.

En effet, le contrat de location du champ de tir, signé par l’armée et la "Comunidad de Bardenas" (1), prévoyait le retrait des militaires pour 2001 ; cette date n’ayant pas été respectée, le démantèlement de la base fut reporté à début 2009, et maintenant nous savons qu’il faudra attendre 2028.

Aujourd’hui, tout le monde s’accorde à dire qu’il est peu probable que cette nouvelle date butoir soit respectée. Les Bardenas forment un territoire trop exceptionnel pour penser sérieusement que les militaires puissent le quitter un jour.

Cette terre est très vaste, désertique, et les conditions météorologiques sont globalement excellentes ; de plus, il n'existe aucun autre champ de tir aérien en Espagne, et celui des Bardenas Reales est l'un des meilleurs dont l'OTAN puisse disposer en Europe.

Il est donc fort à parier que la présence militaire dans les Bardenas perdurera au moins durant tout le XXI° siècle.

Comme chaque année, cette manifestation pacifique s’est conclue par une agape prés de l’ermitage de la Virgen del Yugo (el Plano).

(1) La « Comunidad de Bardenas » est l’organisme qui gère le Parc Naturel des Bardenas Reales.

 

 

Une française de 65 ans se blesse au cours d’une randonnée.

Mercredi dernier, le 23 mai à 15h30, une française de 65 ans s’est cassé une cheville au cours d’une randonnée en groupe.

Prévenus par téléphone portable, les secours sont intervenus en hélicoptère puis, une fois les randonneurs localisés, la blessée a été transportée dans un hôpital de Navarre.

 

 

Les Bardenas sous les étoiles.

Frédéric Moncoqut, sous le ciel nocturne des Bardenas.

Les nuits dans les Bardenas sont magiques : calme et tranquillité, silence absolu, obscurité totale, voûte céleste d'un noir profond, des milliers d'étoiles étincelantes, ... et l'impression bizarre d'être hors du temps, dans un autre monde.

Les Bardenas Reales forment une zone assez propice aux observations astronomiques, les villes et villages étant assez éloignés, l’astronome se trouve ici à l’abri de toute lumière parasite pouvant nuire à la pureté du ciel nocturne.

Les bons coins sont nombreux, mais pour effectuer des observations de qualité il convient d’éviter deux secteurs : les proximités de la base militaire qui est éclairée par de puissants projecteurs, et la moitié sud de la Bardena Negra où l’horizon est légèrement voilé par les lumières de Tudela et de Saragosse ; pour le reste, les Bardenas sont un petit paradis pour astronomes amateurs.

Seule ombre au tableau, depuis que les Bardenas Reales ont été déclarées Parc Naturel en 1999, la nouvelle règlementation touristique locale impose que tout visiteur doit impérativement quitter le territoire bardenero une heure avant le couché du soleil, ... chose particulièrement gênante pour un astronome.

Toutes les photos nocturnes présentes dans cet article ont été réalisées à proximité de la Bardena aragonaise à l'aide d'un télescope informatisé et motorisé "Celestron Nexstar 6 SE" de 150mm/1500mm.

Pour se soustraire à cette réglementation touristique et s’adonner à son activité nocturne en toute quiétude, l’astronome amateur peut s’orienter vers quelques zones situées en marge des Bardenas (côté Aragon) et qui ne sont soumises à aucune réglementation particulière.

 

Voici une utilisation peu commune mais fort amusante que l'on peut avoir avec un télescope : l'observation terrestre diurne.
La photo de gauche montre la forteresse de Sadaba, vue à une distance de 26 km depuis la Plana de la Negra (photo de droite).
Photos : Frédéric Moncoqut

 

 

Pollution lumineuse nocturne.

L’Espagne, comme tout le continent européen, a vu durant ces vingt dernières années sa pollution lumineuse nocturne s’accroitre considérablement.

Une pollution lumineuse correspond à la lumière émise par les villes et villages durant la nuit. Cette lumière a la particularité très néfaste de voiler le ciel jusqu’à rendre invisible à l’œil la majeure partie des étoiles.

La région des Bardenas n’est pas épargnée par ce phénomène, mais notre désert bardenero étant assez vaste il est toujours possible d’observer le ciel nocturne dans de très bonnes conditions (sous réserve de bien choisir son lieu d’observation).

Sur la photo de droite, on se rend compte que les bardenas sont maintenant totalement cernées par la pollution lumineuse.
Photo : NASA / Arrangement : Frédéric Moncoqut
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Cette carte montre très clairement les villes et villages qui ceinturent les Bardenas.
Photo : AVEX-ASSO / Arrangement : Frédéric Moncoqut

Malheureusement, depuis 1999, toute personne se trouvant dans les Bardenas durant la nuit prend le risque de se faire expulser du territoire par les Gardes du Parc Naturel. Donc, par la force des choses, les astronomes amateurs opteront plutôt pour le Haut-Aragon ou les Monegros afin de réaliser leurs observations astronomiques.

 

 

Un site fortifié ? Un monastère ?

Un soir d’avril 2012, alors que je consultais sur l’écran de mon ordinateur mes archives photos, je tombais sur un cliché datant du 13 aout 2011.

Au premier abord, rien de particulier, il s’agit d’une vue montrant des falaises et des pinèdes de la Bardena Negra. Mais en zoomant au maximum sur la photo, j’ai eu la surprise de découvrir une construction bien étrange accrochée à une falaise : un long mur doté de ce qui semble être une porte d’entrée.

Ce mur parait imposant, il me fait penser à une forteresse ou bien à un monastère retiré du monde.
Connaissant pourtant bien les lieux, je suis surpris de n’avoir jamais découvert cette construction. En moins de deux minutes je réussi à situer le site sur une carte des Bardenas et à en relever les coordonnées GPS.
Objectif : me rendre sur place et identifier cette construction.

Etrange construction.

Quelques jours plus tard, je me trouve en bordure du plateau de la Negra centrale.
Cliquez ici pour lire la suite.

 

 

Expo photos atypique.

Le musée national des douanes de Bordeaux invite le public à découvrir les expositions photographiques "Itinéraires des photographes voyageurs". Quinze exposants participent à ce thème du voyage, parmi lesquels Guillaume Amat qui vient ici présenter sa série « Bardenas Reales ».

Les photos de Guillaume Amat sont pour le moins très atypiques. L’immensité du désert y est considérablement accrue par l’intégration dans le paysage de personnages et éléments miniatures. Nous plongeons au cœur des Bardenas vues par les fourmis, mais ce sont bien des êtres humains, des voitures et autres objets que nous voyons sur les clichés. Le résultat est surprenant, bluffant même, tant les scènes photographiées paraissent réalistes.

Cette exposition est ouverte du 28 mars au 29 avril 2012, du mardi au dimanche, de 10h00 à 18h00.

Exposition "Itinéraires des photographes voyageurs".

Musée national des douanes, 1 Place de la Bourse, Bordeaux.

 

 

Les randonneurs seraient-ils plus dangereux que les militaires ?

Nous venons tout juste d’apprendre l’interdiction d’accès à certains sites des Bardenas (protection des oiseaux), et les militaires commencent déjà leurs exercices de tirs et de bombardements aériens à feu réel !

La situation est pour le moins très paradoxale, car si effectivement le passage répété des touristes peut perturber l'accouplement des oiseaux et mettre en péril le développement de leurs progénitures, que penser alors des avions militaires ?

Le rugissement quotidien des moteurs à réaction et les explosions assourdissantes des bombes ne seraient donc que des nuisances très négligeables et sans importance ?

Les randonneurs seraient-ils plus dangereux pour l’avifaune que ne le sont les militaires ?

 

Photo ci-contre  : Lors des exercices aériens, la piste du polygone de tir est partiellement fermée. Des affiches informent les touristes et les autochtones des jours et horaires de bombardements.

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Photo ci-dessous :
Au printemps de chaque année, les exercices aériens sont fréquemment réalisés à feu réel.

APOCALYPSE !!!

Durant les jours de bombardements intensifs, explosions et rugissements des réacteurs se succèdent à un rythme infernal. Les ondes de choc sonores se propagent à plus de 10 km à la ronde, les oreilles en prennent un sacré coup ! De plus, d’énormes nuages de poussière s’élèvent dans les airs et sont propagés par les vents vers les villages aragonais les plus proches.

La photo ci-dessus a été prise depuis le sommet du Rallon et donne une bonne idée de l’ampleur du problème. Qui oserait prétendre que l’impact sur l’environnement et sur la population n’est pas réel ?

 

 

La Pisquerra, le Rallon et la Ralla interdits d’accès !

Au grand dam des randonneurs et des professionnels du tourisme, certaines zones des Bardenas sont de nouveau interdites d’accès !

Cette interdiction, désormais coutumière, entre donc en application au début de chaque printemps afin d’assurer une certaine tranquillité aux rapaces qui se reproduisent et nichent en ces lieux.

Les zones concernées sont toujours la Pisquerra, le Rallon et la Ralla, mais il est à noter qu’à compter de cette année l'interdiction a été étendue à la Gorra (au nord de la Ralla) ainsi qu’à l’étang de Zapata (Blanca Baja).

Article de presse paru en début de semaine dans le journal espagnol "Diario de Navarra".

Une bonne nouvelle cependant : L’interdiction d’accès est limitée à seulement quatre mois, donc jusqu’à fin juillet.

 

La raison officielle invoquée pour justifier cette réglementation est que le passage répété des touristes peut perturber l'accouplement des oiseaux et même mettre en péril le développement de leurs progénitures. D’une certaine manière, il faut bien le reconnaitre, ce n’est pas faux. Toutefois, certains opposants font très justement remarquer que les avions militaires sont une source de nuisance bien plus sérieuse, le rugissement de leurs moteurs et le fracas assourdissant des bombes continueront à violer le silence du désert durant toute cette période.

 

Les Bardenas séduisent Bollywood.

En ce mois de mars 2012, les Bardenas auront reçu la visite d’une équipe de cinéma peu habituelle et venue de l’autre bout du monde, de l'Inde.

Le tournage dans les Bardenas n’aura duré qu’une journée et avait pour toile de fond les paysages du secteur de las Cortinas. D’autres scènes du film ont été tournées auparavant à Valencia, à Benidorm et à Saragosse, et les prochaines auront lieu à Bilbao, à Tolède et à Ségovie.

Ce film est une superproduction Bollywoodienne dont le prix s’élève à pas moins de 1.500.000 euros !

Les trois acteurs principaux sont Puneet Rajkumar, Priya Mani et Nidhi Subbian, les deux premiers étant de véritables stars en Inde.

Photo : Diariodenavarra

Le film, dont le titre est « Anna Bond », sortira en avril prochain en avant-première en Inde ainsi que dans des festivals internationaux.

 

 

" Bardenas-reales.net " passe le cap des 100.000 visiteurs !

05 mars 2012, le site www.bardenas-reales.net vient de passer le cap symbolique des 100.000 visiteurs ! Un chiffre important si l’on tient compte du fait que les Bardenas sont encore assez peu connues du tourisme.

Il aura fallu trois ans au site pour atteindre 10.000 visiteurs (de novembre 2004 à octobre 2007), puis seulement quatre ans et demi pour les 90.000 visiteurs suivants !

Durant la première année, il n’était comptabilisé pas plus de 50 visiteurs/mois, les deux années suivantes accueillirent environ 400 visiteurs/mois, et aujourd’hui le site est visité par 2.000 à plus de 3.000 personnes chaque mois (chiffre variable selon les saisons).

Chaque visiteur n'est compté qu'une seule fois par période de 24 heures.

Les visiteurs de "bardenas-reales.net" ont des origines variées : les français sont largement majoritaires, viennent ensuite les espagnols, les américains et les allemands. Loin derrière, nous pouvons citer les anglais, les italiens, les russes, les chinois et les japonais qui visitent le site quelques dizaines de fois chaque mois. Les autres visiteurs sont anecdotiques : Canada, Australie, Philippines, et quelques pays africains, arabes et sud-américains.

Fréquentation du site à l'échelle modiale.
Les petits points rouges correspondent à moins de 10 visiteurs, les points de taille moyenne à moins de 100 visiteurs, et les gros points à plus de 100 visiteurs (ici, pour le seul mois de février 2012).

 

 

Les Bardenas ont un hymne officiel.

« Mi Bardena es hermosa, mi Bardena es muy grande; a su embrujo, paz y belleza, quiero hoy cantarle ».

« Ma Bardena est belle, ma Bardena est très grande, son charme, sa paix et sa beauté, aujourd’hui je veux chanter ». Ainsi commence l’hymne officiel des Bardenas, écrit il y a déjà de nombreuses années par Javier Resa Aguirre, mais récemment dévoilé au public.

Les Bardenas n’avaient jamais eu d’hymne, et celui-ci est parfaitement approprié.

Javier Resa Aguirre, 77 ans, est fils d’agriculteur, il connait très bien les Bardenas qu’il parcourt depuis son enfance. Aujourd’hui, et depuis déjà fort longtemps, il est le directeur de la chorale et de l’orchestre de l’église Virgen del Yugo à Arguedas.

 

L’hymne des Bardenas est composé de deux parties, l’une est chantée, l’autre est lue sur fond musical (les paroles et la musique sont de Javier Resa Aguirre).

Première partie:

« Mi Bardena es hermosa, mi Bardena es muy grande; a su embrujo, paz y belleza, quiero hoy cantarle.

Mi Bardena es hermosa, paraíso de sol, arco iris de ocres, horizontes de primor. El cantar del jilguero, los romeros en flor, ven correr a la liebre, escuchar los silencios, del tomillo su olor.

El concierto del Cierzo, los castillos de tierra, qué bonita canción.

Mi Bardena es muy grande, como un mar todo en calma, con sus playas de arcilla, sus cabezos y planas.

Cuando hambrees la paz, sabes dónde encontrarla, disfrutando horizontes, desde el Plano a Chimorra, de la Negra a la Blanca, que el balcón del Yugo, cuando ondulan las mieses, eso sí que relaja ».

Deuxième partie :

« ¿ Mi bardena un desierto ? No, tiene vida en su entraña, alimenta a la oveja que a invernar aquí baja. Ella nos dio comida cuando no había nada, con su esparto, conejos, trigo, avena y cebada. Siempre ha estado hambreando la caricia del agua, con ella hubiera sido granero de Navarra.

Si quieres que la Bardena también te alimente el alma, procura dormir al raso en noche de luna llena. ¡ Qué luz, qué paz, qué gozada !

Si quieres que la Bardena en tu alma quede grabada, ven, disfruta a tope en una noche estrellada. Verás que gran planetario ¡Nunca podrás olvidarla !

Creo que hasta las estrellas oscilan emocionadas viendo tan gran maravilla, y, además, iluminada.

Como buen bardenero quiero yo agradecido defenderla y mimarla. Que la eclosión turística nunca nos estropee esta joya preciada. Que aunque pasan los siglos la erosión no se note y siga siempre tan guapa ».

 

 

Journée découverte pour l’homme-loup.

Il y a quelques semaines, Ruben Mendi a organisé une journée dégustation de migas et visite des Bardenas à l’intention d’un invité de marque : « el Hombrelobo » (l’homme-loup), l’un des trois plus importants bloggeurs espagnols.

Fred Moncoqut a été cordialement invité à cette dégustation qui fut pour le moins très conviviale.

Ce jour là, comme bien souvent d’ailleurs, le ciel était bleu et sans nuages.

Nous nous étions donné rendez-vous à 13h30 dans la maisonnette nommé « Cabaña de Bonete ». Où ? Dans la Bardena Blanca, avec en toile de fond la Punta de la Estroza et les imposants massifs de la Pisquerra et del Rallon.

A l’heure dite, nous étions tous à l’intérieur à discuter joyeusement, un verre d’alcool à la main, tandis que deux d’entre nous s’affairaient à préparer le repas.

Photo ci-dessus, de gauche à droite : Santi, Ariana, Jose Miguel, Fred, et Ruben.

Il y avait Ruben Mendi (organisateur de cette journée et grand passionné des Bardenas), Jose Miguel Mendi (le père de Ruben), Santi Litago (un ami de Jose Miguel), Fred Moncoqut (webmaster du présent site internet), Eduardo (el Hombrelobo) et Ariana son épouse.

Au menus : crudités, escargots cuits dans la cheminée, côtelettes d'agneau également cuites dans la cheminée, migas, et yaourt artisanal basque.

Dans les Bardenas, les migas constituent l’aliment de base des bergers venus des Pyrénées lors de la transhumance hivernale. Le plat est préparé à partir de miettes de pain dorées à la poêle. Un véritable régal !!!

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La journée se termina par une petite visite de la Pisquerra et de la Blanca Alta. El hombrelobo et son épouse, qui ne connaissaient pas la région, ont ainsi pu contempler ces extraordinaires paysages à la lumière du soir, une luminosité douce, pure et envoutante.

Pour finir, à la nuit tombée, retour à Valtierra puis Ruben nous conduisit à la « Fabrica de Escobas » (Fabrique de balais) de son père. Au premier abord, cette visite ne semble présenter aucun intérêt, rien à voir avec les Bardenas ! Et pourtant, cette fabrique artisanale nous fut particulièrement instructive : une grande pièce avec quelques vieilles machines, le savoir-faire d’un ouvrier, puis un balai tout neuf nous est fabriqué et offert à chacun(e) d’entre nous, en moins de cinq minutes !

Mais revenons à « el hombrelobo ». Ce bloggeur est l’un des trois plus gros en Espagne, il s'est spécialisé dans le tourisme mondial et, avec sa petite caméra, il se filme en divers lieux d’intérêt touristique tout en apportant ses commentaires et appréciations. Les vidéos et photos ainsi réalisées sont ensuite déposées dans son blog. Le blog hombrelobo.com est très populaire, il est consulté par plusieurs dizaines de milliers de visiteurs chaque mois !

En ce début d'année 2012, il avait décidé de visiter les bardenas Reales afin de les mentionner dans son blog.

 

Pour voir quelques photos et vidéos de cette journée, cliquez ici.

 

 

Des autruches dans la Bardena aragonaise.

La belle et verdoyante Bardena Aragonaise, à la fois champêtre et forestière, se veut aussi terre d’élevage : brebis, chèvres, vaches, taureaux, chevaux, ... et autruches.

Oui, vous avez bien lu, des autruches !

Effectivement, il existe non loin du village d’El Sabinar (au pied de la Bardena Negra) une ferme d’élevage où l’on peut voir gambader ces grands oiseaux.

Si vous avez de la chance vous en verrez près d’une cinquantaine, au pire seulement quatre ou cinq.

Cet élevage appartient au restaurant « Bardena Ros » qui s’est spécialisé dans les recettes à base de viande d’autruche.

Photo ci-contre : Frédéric Moncoqut

Les autruches mâles restent dans la ferme durant une année complète avant leur mise à mort, les femelles bénéficient d’un sursis puisqu’elles ne commencent à pondre qu’à l’âge de deux ans et demi.

Photos en haut et en bas : Frédéric Moncoqut

Pour vous rendre près de l’élevage : A environ 5,5 km au sud du village aragonais d’El Sabinar, vous trouverez une piste sur votre droite (gps : 42°01’50"08.N 01°14’08"62.O). Empruntez-là sur un peu plus d’un kilomètre. Vous êtes face à la ferme aux autruches.

Pour vous rendre au Bar-Restaurant :
Calle Mayor
El Sabinar (Aragon)
Téléphone : 0034 976 674 078
ou 0034 976 674 000.
Photo ci-dessus : Joseramon de l'excellent blog www.cincovillas.com

 

 

Incendies dans les Bardenas.

Dimanche 15 janvier, en milieu de matinée, un incendie a détruit une grande partie du toit du refuge d’el Paso (au nord des Bardenas, à proximité de la statue du Berger).

Aucune des personnes se trouvant à l'intérieur du refuge à ce moment n’a été blessée. Le feu se serait propagé depuis la cheminée.

 

Photos du refuge : Frédéric Moncoqut

 

 

Lundi dernier, le 23 janvier vers 16h20, un autre incendie s’est déclaré dans la zone du lac d’el Férial.

Il s’agissait dans ce cas d’un feu de roseaux et de broussailles qui, attisait par un vent assez fort, n’a pu être éteint qu’à l’aide d’un hélicoptère bombardier d’eau.

Cet incendie ayant eu quatre foyers distincts, l’origine criminelle ne fait aucun doute. La Police Provinciale a ouverte une enquête.

 
Vue aérienne de la zone de l’incendie.
 
Photo : diariodenavarra.

 

 

Bardenas archéologiques.

Le Centre d’Informations Touristiques des Bardenas Reales, situé au lieu-dit Los Aguilares (route Arguedas / Base militaire), vient de créer une petite exposition permanente consacrée à l’archéologie dans les Bardenas.

Cette exposition est constituée de trois cubes en plexiglas contenant quelques vestiges archéologiques datant du néolithique-énéolithique et de l’ère romaine. Vous pourrez aussi voir trois grandes photos illustrant un enterrement humain de 2.130 ans avant J.C., les restes d’une habitation du néolithique, et une poterie de l’âge de bronze.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les Bardenas ne furent pas toujours ce désert sec et aride que nous connaissons aujourd’hui. Il fut un temps, très éloigné, où le territoire était couvert de forêts, sillonné de rivières, habité d’une faune riche et variée, et quelques habitats humains préhistoriques s’y étaient établis.

De nos jours, des restes de cette époque révolue ressurgissent de temps à autres, principalement sur des sols soumis à une forte érosion hydrique. Notons, par exemple, le témoignage de ce randonneur qui découvrit en un lieu indéterminé des Bardenas une pointe de flèche datant d’il y a plus de 5.000 ans (voir page « Livre d’Or 4 » dans ce site).

Pour les passionnés, sachez que le livre « Bardenas Reales, terre insolite » met à votre disposition de nombreuses informations concernant l’histoire ancienne des Bardenas (préhistoire et antiquité).

Rosa Armendariz, archéologue de « Olcairum Estudios Arqueologicos », et Alejandro Urmeneta, biologiste de la Comunidad de Bardenas.
Photo : bardenasexplorer.blogspot.

 

 

Pisquerra, Rallon et Ralla.

Les secteurs de la Pisquerra, du Rallon et de la Ralla sont ouverts à la randonnée depuis la mi-novembre (fermeture prévue courant printemps), vous trouverez plus d'infos sur le sujet en fin de page "Infos tourisme" du présent site internet.

 

 

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