Joyeuses Fêtes, Felices Fiestas !
Le site "bardenas-reales.net" vous souhaite de Joyeuses Fêtes de fin d'année !
Une crèche de Noël très couleur locale.
Pour ces fêtes de fin d’année, la mairie de Tudela a installé dans l’Office de Tourisme une crèche de Noël assez atypique : on peut y voir les rois Mages parcourir le désert des Bardenas afin de se rendre au Castildetierra. Au pied de ce monument naturel se trouvent l’enfant Jésus entouré de la vierge Marie et de Joseph.
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Il est possible de voir cette crèche du lundi au vendredi de 09h30 à 14h00 et de 16h00 à 19h00, le samedi de 10h00 à 14h00 et de 16h00 à 19h00, et le dimanche de 10h00 à 14h00. L’office de Tourisme se situe rue Juicio (Calle Juicio).
Photo : Blanca Aldanondo (diariodenavarra)
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Une étrange brume aux senteurs de bois brûlé.
Le 19 août dernier, le ciel des Bardenas s'est voilé d'une étrange brume aux senteurs de bois brûlé. En fait de brume, il s'agissait de fumées provenant d'un vaste incendie situé à 40 kilomètres de là, en Aragon.
Cet incendie s'est déclaré pour des raisons inconnues dans la zone militaire de San Gregorio, à la limite des steppes du Castellar et des pinèdes des monts Castejon. Les vents violents de ces derniers jours ont considérablement attisé le feu dont le panache de fumée était visible bien au-delà de Saragosse et de Tudela.
Pendant un temps les vents ont rabattu les fumées de l'incendie vers le nord-ouest, c'est à dire vers les Bardenas Reales, d'où la présence de « cette étrange brume aux senteurs de bois brûlé ».
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Cet impressionnant incendie aura brûlé pas moins de 6.254 hectares
de steppes et de pinèdes.
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Sur cette photo satellite prise le 19 août à 12h45, nous distinguons assez nettement le panache de fumée partir de la zone de l'incendie et s'étendre au-dessus des Bardenas.
PHOTO : NASA
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Le désert à portée de trail.
La revue des motards Maximoto présente cet été un intéressant reportage de dix pages consacré aux Bardenas Reales. Pour l'occasion, les journalistes de Maximoto ont testé deux gros trails dans notre désert navarrais : une BMW R1200 et une KTM 990 Adventure.
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Maximoto n°87, juillet-août 2009
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Ce reportage a été réalisé avec l'aide de Frédéric Moncoqut (conseils, cartes, choix des sites, hébergement, etc).
El muladar de Tauste.
Nous l’avons vu dans cette page web (plus bas), le gouvernement de Navarre envisage la création d’une aire de nourrissage pour vautours fauve dans les Bardenas. La date de mise en service et le lieu exact ne sont pas encore connus.
Actuellement, l’aire de nourrissage pour vautours la plus proche des Bardenas est celle de Tauste, en Aragon (à l’est de la Bardena Negra).
Cette aire, appelée « muladar » en espagnol, reçoit trois fois par semaine deux à trois tonnes de carcasses de brebis, de porcs et de vaches ; il s’agit d’animaux morts recueillis auprès des éleveurs de la région.
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Les vautours qui viennent s’alimenter ici se comptent par centaines et viennent souvent d’assez loin.
Ces oiseaux nécrophages peuvent voler sur de très longues distances, ainsi nombre d’entre eux sont originaires de Navarre (Bardenas Reales), de la montagne Moncayo (sierra Ibérique) et des Mallos de Riglos (sierras sub-pyrénéennes).
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Il ne faut guère plus d’une heure à ces charognards pour dépecer et dévorer deux tonnes de viandes ! Après quoi, repus et alourdis par le poids de leur festin, certains oiseaux n’arrivent même plus à s’envoler, ceux-là sont donc condamnés à rester à terre le temps d’une digestion.
Vol virtuel au-dessus des Bardenas.
Voici une bonne nouvelle pour qui ceux habitent loin de l’Espagne, car il est désormais possible de visiter les Bardenas ... sans aller dans les Bardenas !
En effet, Google Earth présente cette année de nouvelles vues satellite de notre petit désert navarrais, et ces vues offrent une finesse des détails et une qualité de couleurs particulièrement remarquables.
Nul doute aussi que les passionnés passeront de longues heures devant leur écran d’ordinateur, histoire de préparer les itinéraires de leurs prochaines randonnées.
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Le secteur de las Cortinas, avec le Castildetierra à gauche. |
L'extrême sud de la Bardena Negra,
en bordure de la route NA-126. |
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Une bergerie perdue dans la Bardena Blanca. |
Qu'est-ce donc ?
Un simple troupeau de moutons au coeur de la Bardena del Plano. |
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Outre sa grande facilité d’utilisation, le site Google Earth propose une fonction « Simulateur de vol » assez bluffante.
Comment procéder : Assurez-vous d’avoir activé les vues en 3D puis placez-vous à une altitude raisonnable, disons supérieure à 3 ou 4 kilomètres (l’altitude figure en bas à droite de votre écran. Pour passer des miles au kilomètres, allez dans « Outils » et Options… »).
Cliquez en haut de votre écran sur « Outils », puis sur « Entrer dans le simulateur de vol… ». Choisissez votre avion, F16 ou SR22, puis cliquez sur « Démarrer le vol ».
Votre souris vous servira à vous orienter, pour cela faites un clic gauche pour transformer la flèche en croix. Vous contrôlez maintenant votre appareil.
La course du désert.
Le dimanche 05 juillet 2009 a eu lieu la douzième course VTT nommée « Extreme Bardenas ».
Comme chaque année, les participants ont parcouru pas moins de 115 km ( !!! ) de pistes poussiéreuses sous une chaleur caniculaire. L’itinéraire 2009 fut très similaire à celui de l'année dernière puisque s'étalant sur les trois Bardenas, du nord del Plano aux planas de la Negra et en passant par l’inévitable Bardena Blanca.
Canicule.
L’été 2009 n’est pas encore arrivé, mais la canicule est déjà au rendez-vous.
La journée d’hier, samedi 13 juin, a été particulièrement suffocante. Alors que les températures nocturnes atteignaient déjà les 21° à deux heures du matin, le thermomètre est monté jusqu’à 39° en milieu de journée !
En fin d’après-midi, comme c’est parfois le cas après de fortes chaleurs, un puissant orage s’est abattu sur les Bardenas avec des vents atteignant les 90 km/h (dans la région, les orages d’été sont souvent « secs », c'est-à-dire sans pluies).
Notons que ces températures ont été relevées sous abris (à l'ombre), 39° signifie donc près de 50° en plein soleil !!!
La prudence s’impose, pensez à vous protéger du soleil (chapeau, lunettes, etc) et de la chaleur (de l’eau, beaucoup d’eau, et n’hésitez pas à acheter quelques très rafraîchissantes bombes aérosols d'eau).
Si les prévisions annoncent des températures à l'ombre supérieures à 30 ou 35°, évitez de vous aventurer dans les Bardenas, surtout durant les heures les plus chaudes de la journée (de 10h00 à 19h00). |
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N’oubliez pas que l’ombre est un luxe extrêmement rare dans les Bardenas. En cas de problème, sachez que c'est au fond des barrancos (ravins) que vous aurez le plus de chance de trouver un peu d’ombre, mais ne comptez pas y trouver de la fraîcheur. En été, où que l'on se trouve, Bardenas = chaleur.
XXII° marche anti-polygone de tir.
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La vingt-deuxième marche anti-polygone de tir a eu lieu aujourd’hui, dimanche 31 mai en début d’après-midi.
Cette manifestation pacifique a rassemblé près de 1.300 personnes qui, parties à pied du lieu-dit Los Aguilares, se sont réunies devant l'entrée de la base militaire sous la surveillance d’un grand nombre de Gardes Civils (gendarmes espagnols). |
Les manifestants ont constaté une présence policière beaucoup plus importante que d’habitude : le barrage de police a été avancé d’une cinquantaine de mètres par rapport aux années précédentes et un hélicoptère de la Guardia Civil a survolé la zone en continu.
Il n’y a pas eu d’incidents notables durant cette marche, si ce n’est quelques échanges verbaux peu courtois entre manifestants et forces de l’ordre.
Il est a noté que cette marche 2009 s’est déroulée dans un contexte assez particulier : la marche 2008 aurait du être la dernière d’une longue série, mais le renouvellement du contrat avec l’armée (dorénavant valable jusqu’en 2028) a été très mal accueilli par l’opinion publique tant en Navarre qu’en Aragon ; et comme si cela ne suffisait pas, le crash d’un avion F-18 le 02 avril dernier a déchainé la colère et les inquiétudes de la population. Ainsi, depuis le début de cette année, de nombreuses manifestations ont été organisées à Pampelune, à Tudela, à Ejéa de los Caballeros et à Saragosse.
Ci-dessus, une affiche (assez austère) datant de 1995. |
L'affiche de 2009. |
Les manifestations anti-polygone de tir se poursuivront donc jusqu'en 2028.
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Un géant aux pieds d’argile.
Un séminaire sur
la Connaissance et la Préservation de l’Ecosystème des Bardenas a été organisé à Tudela du 06 au 09 mai.
A cette occasion, les singularités de la flore, de la faune et des différents reliefs ont été longuement commentées par quatre scientifiques.
L’érosion des sols fut certainement l’un des thèmes les plus abordés durant ce séminaire. Il a ainsi été confirmé que le Castildetierra est condamné à disparaître dans un avenir assez proche.
Cette grande cheminée de fée, l'embléme des Bardenas, est un géant aux pieds d’argile particulièrement sensible à l’érosion (les principales forces érosives qui sévissent dans la région sont le vent et la pluie).
Le constat est unanime : même s’il est possible de ralentir la dégradation du Castildetierra, rien ne pourra empêcher sa chute. L’un des scientifiques présent au séminaire déclara même : « nous verrons la disparition du Castildetierra de nos propres yeux ».
Selon les experts, la partie haute du Castildetierra s’effondrera au plus tard dans une quarantaine d’années, mais cela peut très bien survenir d’ici dix ou quinze ans.
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De la verdure à perte de vue.
En attendant la canicule et la sècheresse de l'été, le printemps a transformé notre petit désert navarrais en un éden verdoyant. L'abondante végétation, riche et gorgée d'eau, confère aux paysages des aspects étonnants et d'une grande beauté.
Somptueux.
Crash du F-18, manifestations à Tudela.
Comme on pouvait s’y attendre, les réactions de protestation de la part de la population vivant à proximité des Bardenas n’ont pas tardé.
Un rassemblement anti-polygone de tir a été organisé hier Place de los Fueros à Tudela. Y ont participé plus de 200 personnes parmi lesquelles se trouvaient quelques personnalités politiques ainsi que divers groupes écologiques. Lors d’un discours il a été rappelé que le F-18 s’est écrasé à dix kilomètres de Valtierra et d’Arguedas, c'est-à-dire à seulement quelques secondes de vol (voir article précédent).
Il a aussi été souligné l’insouciance du président de la « Communidad de las Bardenas Reales », José Antonio Gayarre, qui avait déclaré à la presse au lendemain du crash : « il ne faut pas s’alarmer, ce genre d’incident peut très bien arriver tout comme cela arrive avec les automobiles ou les trains ». José Antonio Gayarre s’était aussi félicité de l’adresse du pilote, prouvant ainsi qu’un tel crash ne pouvait avoir lieu qu’en zone non peuplée.
En réponse à ces déclarations, les manifestants ont rappelé le double crash de mars 2000 où deux f-18 s’étaient écrasés à un kilomètre d’Ejea de los Caballeros (16.000 habitants). Voir « Flash infos 2004 ».
Quoi qu’il en soit, ce crash prouve que la zone d’activité des avions militaires ne se limite pas au polygone de tir mais s’étend à tout
la Ribera Navarraise ainsi qu’à la contrée Aragonaise des Cinco Villas.
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Une question se pose :
Où le prochain avion tombera-t-il ?
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Une nouvelle manifestation aura lieu aujourd’hui (05-04-2009) à 13h00 Place de los Fueros à Tudela, la démission immédiate du président de la « Communidad de las Bardenas Reales » sera notamment exigée.
Crash du F-18 : Photos exclusives !!!
Le F-18 s’est écrasé dans le secteur de la Landazuria (el Plano), non loin des terres de José Maria Samanes (bardenero, éleveur de chevaux et guide professionnel). Témoin du crash, il fut le premier à se rendre sur place avec son 4x4 afin de porter assistance au pilote du F-18.
Voici en exclusivité deux photographies qu’il réalisa quelques minutes après l’accident.
Nota : Pour plus d'infos concernant les crashs et les manoeuvres aériennes dans les Bardenas, consultez les rubriques "Flash infos 2004" et "Flash infos 2006".
Un F-18 s’écrase dans les Bardenas.
Un avion militaire F-18 s’est écrasé hier soir (02-04-2009) à 22h30 dans le secteur de
la Landazuria (el Plano) sans faire de victimes.
Le pilote, seul à bord, a réussi à s’éjecter en parachute et ne serait que légèrement blessé. Il a été conduit à l’hôpital de Tudela.
La Guardia Civil (gendarmerie espagnole) a très rapidement fermé la zone où s’est écrasé le F-18, empêchant même la presse et les responsables du Parc Naturel d’y accéder. Les causes du crash sont actuellement inconnues, on sait seulement que cet appareil venait d’effectuer un certain nombre de manoeuvres au-dessus du champ de tir de la Bardena Blanca.
Le F-18 appartenait à la 12ème Escadrille de l’armée de l’air espagnole basée à Torrejon de Ardoz près de Madrid.
Cet accident survient moins de quatre mois après la signature très critiquée d’un nouveau contrat avec l’armée (location du champ de tir de la Bardena Blanca, voir en bas de cette page).
Un F-18 dans les Bardenas.
Le F-18 s'est écrasé sur le flanc d'une colline, les débris de l'appareil ont été éparpillés sur plus de 200 mètres à la ronde.
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Centre d'Information Touristique de los Aguilares.
Ca y est ! La construction du Centre Educatif, Touristique et de Gestion Environnementale des Bardenas a enfin débuté. Situé au lieu-dit "los Aguilares" (route menant d'Arguedas à la base militaire), ce centre devrait être inauguré avant l'été, ... à priori.
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Le futur Centre d'Information Touristique en 2008, une ancienne bergerie. |
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Et début 2009, un chantier qui annonce un Centre d'Information Touristique de très grande dimension (1.000 mètres carré). |
Ce Centre aura pour objectif de contrôler, instruire et responsabiliser les visiteurs du Parc Naturel des Bardenas Reales.
La construction d'un autre Centre d'Information Touristique est en projet dans le secteur de "el Paso" (nord de la Bardena Blanca) qui est le deuxième point d'entrée touristique après celui de "los Aguilares".
Seule la Bardena Blanca est concernée par la construction de ces centres d'accueil (la Blanca est visitée chaque année par près de 35.000 touristes), les zones d'el Plano et de la Negra sont tant qu'à elles jugées trop peu touristiques pour que des infrastructures similaires y soient construites.
Une aire de nourrissage en projet dans les Bardenas.
Nous l’avons vu dans « Flash infos 2008 », la population de percnopters d'égypte (petit vautour à face jaune) tend à se réduire de manière alarmante dans et autour des Bardenas ; la principale cause de cette hécatombe étant l'empoisonnement par pesticides organophosphorés.
Les vautours fauves, eux, ne semblent pas être affectés par ce mal. En fait, ils sont même tellement prolifiques en Navarre (tout comme dans l’Aragon voisin) qu’il vient d’être décidé de créer six nouvelles aires de nourrissage qui s’ajouteront aux huit existantes actuellement.
Et puisqu’une importante colonie de vautours fauves réside dans les Bardenas Reales, l’une de ces nouvelles aires de nourrissage y sera créée avant 2011.
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Les aires de nourrissage sont des lieux de dépôt de carcasses d’animaux morts. La principale source de nourriture des vautours étant le bétail issu de l’élevage, ce sont essentiellement des cadavres de brebis ou de porcs qui y sont déposés.
La Navarre compte aujourd’hui 2.783 couples reproducteurs, contre 312 en 1979.
L’exemple aragonais à ne pas suivre : Il y a quelques années les aires de nourrissage avaient été supprimées en Aragon pour raisons sanitaires, la population de vautours fauves s’est alors effondrée et, privés de nourriture, les rapaces charognards se sont montrés de plus en plus agressifs au point d’attaquer des brebis bien vivantes directement dans leurs enclos, et sous les yeux des bergers.
Villages de colonisation.
La contrée aragonaise des Cinco Villas, frontalière des Bardenas, fête cette année le Cinquantième Anniversaire de six de ses Villages de Colonisation.
Ces nouveaux villages (Pinsoro, Valareña, Santa Anastasia, El Bayo, Bardena et El Sabinar) se situent le long de la frontière Navarre-Aragon et ont été créés au cours des années 1950 afin d’exploiter les terres désertées de la Bardena aragonaise (1).
El Bayo accueillit ses premiers habitants en février 1959, ceux-ci étant originaires de Tiermas, un petit village pyrénéen noyé sous les eaux du grand lac de Yesa (2). Les cinq autres villages de colonisation se peuplèrent par la suite de familles venant de divers lieux d’Aragon.
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Ces modestes villages vivent essentiellement de l’agriculture, activité rendue possible sur ces terres arides grâce au Canal de las Cinco Villas (3) qui achemine jusqu’ici les eaux du lac de Yesa.
(1) Bardena aragonaise : Terres frontalières avec les Bardenas Reales de Navarre, et situées à l’extrémité ouest des Cinco Villas. La Bardena aragonaise s’étend grosso modo de Alera à Sta Engracia, mais certains la limitent avec raison au piémont aragonais de la Bardena Negra.
(2) Lac de Yesa : Grand lac à barrage inauguré en 1959, situé entre Jaca et Pampelune. Ce lac est également nommé très pompeusement « Mer des Pyrénées ».
(3) Canal de las Cinco Villas : Ce long canal a été créé dans le but d’irriguer les terres arides de l'ouest des Cinco Villas. |
A cette occasion, 2009 sera aussi l'année du cinquantième anniversaire de la mise en service du canal des Cinco Villas. Ce canal était destiné à irriguer les terres arides de la Bardena aragonaise (les Bardenas Reales de Navarre resteront les grandes oubliées de ce programme d’irrigation).
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Village d'El Bayo.
Concept-cars.
Les spectaculaires paysages d'érosion des Bardenas Reales semblent avoir les faveurs des constructeurs automobiles pour la présentation de leurs nouveaux modèles. Ainsi y a-t-on déjà vu la Volkswagen Lupo, le 4x4 Land-Rover Freelander, la Citroën C3 Pluriel, la Renault Clio 2, etc, ainsi que divers Concept-cars (prototypes).
L'année dernière Renault dévoilait son très beau Coupé-Mégane 3, et peu avant Citroën présentait le prototype Sportlounge qui annoncait le monospace Picasso 2.
Petit retour en arrière en photos et en Vidéos :
Renault Coupé-Mégane.
Renault Coupé-Mégane.
Citroën Sportlounge.
Deux vidéos de ces concept-cars sont visibles ici.
Futé le renard.
Depuis le début du mois de mars, quelques vététistes ont témoigné d’une curieuse et sympathique rencontre qu’ils ont pu faire dans le Vedado de Eguaras (réserve naturelle située dans la Bardena d’el Plano).
Cette rencontre concerne en fait un renard ; un renard qui, tel un petit chien, n’hésite pas à s’approcher des randonneurs et même à les suivre sur les pistes. Ce renard est tellement sociable qu’il accepte volontiers les bouts de pain que l’on lui offre.
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Le renard est un animal discret, calme et intelligent qui évite habituellement le contact avec les hommes. Le comportement de celui-ci peut donc surprendre, et pourtant il pourrait y avoir une explication très simple : il est possible qu’en cette fin d’hiver ce renard soit tiraillé par la faim, et probablement a-t-il compris, ou senti, que les randonneurs emportent toujours avec eux quelques bonnes choses à grignoter.
Perdue dans les Bardenas.
Des touristes français ont perdu leur petite chienne dans les Bardenas le 08 mars dernier. Si vous la retrouvez vous pouvez contacter ses maîtres au 06 79 32 30 21.
Les chances de survie de cette petite chienne sont assez faibles, et il est fort probable qu’elle ne reverra jamais ses maîtres. Il est toutefois possible qu’elle soit retrouvée et adoptée par des touristes locaux (des espagnols).
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Turistas franceses perdieron su perra pequeña el 08 de marzo en las Bardenas. Si usted encuentra que puede comunicarse con sus amos en el 06 79 32 30 21.
Visitez le désert des Bardenas tel qu’il était en 1956.
Le très intéressant site internet espagnol SITNA (voir "Flash infos année 2005") propose une nouvelle fonction, celle de visiter tout le territoire des Bardenas Reales tel qu’il était en 1956.
En visitant les Bardenas d’il y a 53 ans, vous vous rendrez compte que cette région était encore plus désertique et isolée qu’elle ne l’est aujourd’hui : les surfaces agricoles étaient moins nombreuses, les plans d’eau rarissimes (les lacs de las Cortinas, de Zapata et del Férial n’existaient pas encore), la route reliant Tudela à Ejéa n’était pas encore construite (Bardena Negra), on notera aussi l’absence de la base militaire ainsi que de la piste qui ceinture le polygone de tir et de bombardement ; accéder au cœur du désert était à l’époque assez difficile en raison du nombre assez réduit des pistes.
Ce sont les Bardenas d’autrefois qu'il vous est donné là de visiter ; des Bardenas plus désertiques, plus inaccessibles, plus isolées, plus sauvages et plus inhospitalières qu’aujourd’hui.
Comment procéder : Connectez-vous sur le SITNA, la région de la Navarre apparaît alors sur votre écran. Cliquez sur « Images et Cartes de fond », sur « Orthophoto B/N 1 :10.000 », puis sur « Année 1.956 ». En utilisant les outils mis à votre disposition zoomez vers le sud de la Navarre, là où se trouvent les Bardenas. Pour le reste, le SITNA fonctionne un peu comme le Google Earth américain.
La Bardena Blanca plus blanche que jamais.
Cet hiver 2008 / 2009 est marqué par de fréquentes et abondantes chutes de neige s’abatant sur tout le versant sud des Pyrénées. Chose suffisamment rare pour être soulignée, les intempéries ont également recouvert le désert des Bardenas Reales d’un vaste et épais manteau blanc, un spectacle aussi somptueux qu’insolite.
Les photos ci-dessous ont été prises dans la Bardena Blanca il y a quelques jours :
Les photos suivantes datent de l’hiver 2002 / 2003 :
Et c’est reparti pour 20 ans !
Vous êtes au cœur des Bardenas Reales, cette vaste étendue de solitude, calme, reposante et féerique. Soudain, un avion de chasse déchire le ciel dans un rugissement assourdissant puis largue ici et là quelques bombes qui explosent dans un fracas perceptible à des kilomètres à la ronde.
C’est aussi ça les Bardenas, le bruit, les explosions, la guerre.
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Zone Militaire - Passage Interdit
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Une explosion dans les Bardenas Reales. |
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On se souvient que les militaires devaient se retirer des lieux en 2001, puis fin 2008, mais un nouvel accord stipule que le polygone de tir et de bombardement restera actif jusqu’en 2028, prolongeant ainsi de 20 ans la location des 2.200 hectares de terre qu’occupe l’armée espagnole depuis 1951.
Durant ces dernières années, et tout particulièrement au cours de ces derniers mois, la population navarraise et aragonaise vivant dans les proximités des Bardenas s’était farouchement opposée au renouvellement du contrat avec l’armée.
Le président de la « Comunidad de Bardenas Reales », José Antonio Gayarre, semble être allé contre l’avis de ses concitoyens en signant avec l’armée un nouveau contrat de location. Les négociations avec le Ministère de la Défense (qui exigeait au départ un contrat de 30 ans) ont conduit à des accords sur 20 années que José Antonio Gayarre qualifie de très intéressants :
Jusqu’en 2008 la « Comunidad de Bardenas Reales » recevait de l’armée quelques 3 millions et demi d’Euros par an (montant partagé à parts égales entre chacune des municipalités membres de la « Comunidad »). A compter de 2009 et pour les dix prochaines années la « Comunidad » recevra 8 millions d’Euros par an, puis durant les dix années suivantes les fonds reçus s’élèveront à pas moins de 16 millions d’Euros par an, soit un total de 240 millions d’Euros pour les vingt prochaines années ! (l’équivalent de plus d’un milliard et demi de francs !!!).
Ce nouveau contrat de location ne semble toutefois satisfaire que les politiciens et les militaires, car aux vues des nombreuses manifestations anti-polygone de tir qui se déroulent actuellement à Tudela, à Pampelune, à Ejea de los Caballeros et à Saragosse, la population reste plus que jamais hostile à la présence des militaires dans les Bardenas Reales.
Manifestation à Tudela. |
Outrés par ce nouvel accord avec l’armée, les manifestants navarrais et aragonais exigent la démission immédiate du président de la « Comunidad de Bardenas Reales ». |
Infos complémentaires, voir : Flash infos 2008, Flash infos 2007, Flash infos 2006, Flash infos 2004.