Embourbé toute une nuit dans les Bardenas.
Le 06 novembre 2004, deux jeunes gens originaires de Valareña et de Mallén (Aragon), se sont rendus dans les Bardenas afin de s’y promener en voiture.
Vers 19 heures, alors qu’ils se trouvaient dans le secteur de Malvecino (sur les hauteurs de
la Ralla, dans la Bardena Aragonaise), leur véhicule s’est enlisé dans un chemin boueux. Les jeunes gens ont alors appelé des amis par téléphone portable afin qu'ils viennent leur porter secours. Ne les trouvant pas, les amis en question décidèrent d'alerter les autorités vers une heure de la nuit.
Les jeunes gens ont été retrouvés en bonne santé le lendemain matin par la Guardia Civil (Gendarmes espagnols).
Cet incident n’est pas un cas isolé, chaque année bon nombre d’automobilistes se retrouvent ainsi enlisés sur des pistes boueuses. La prudence s’impose donc, et tout particulièrement durant et après de fortes pluies.
Cataclysme dans les Bardenas Reales.
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Le 07 septembre 2004, un orage d'une extrême violence s'est abattu sur le désert des Bardenas Reales. La puissance et l'abondance des pluies étaient telles que de nombreuses zones ont été inondées ; les précipitations enregistrées ont atteintes les 130 mm par mètre carré en seulement quatre heures !!! (environ 30% de la moyenne annuelle). |
Plus de 150 kilomètres de pistes ont été plus ou moins gravement dégradés, 26 ponts ont été détruits et prés de 200 bassins collecteurs d'eau ont été endommagés ou détruits. La Communauté des Bardenas Reales a chiffré à 1.287.300 euros (8.444.134 Francs / 214.188.697 Pesetas) les dommages causés par cet orage.
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Photo ci-dessus : La route NA-125 (Tudela - Ejea), qui traverse la Bardena Negra d'ouest en est, a été littéralement coupée en deux par le déferlement d'eau provenant du barranco de Tudela. |
Chupacabras, loup ou puma ?
Un animal mystérieux a élu domicile en 1986 dans la haute Ribera, la Bardena d'el Plano et la Blanca Alta, ainsi que dans la moitié nord des Cinco Villas. Cet étrange animal s'attaquait au bétail ovin en mordant mortellement les brebis à la gorge ; selon les témoignages des bergers recueillis par la Guardia Civil, l'animal en question agisait après la nuit tombée et bien souvent durant l'aurore, il était d'une surprenante rapidité et d'une très grande agilité.
La population a tout d'abord pensé qu'il pourrait s'agir d'un loup ; un gros loup de 52 kg a en effet été tué par la Guardia Civil puis exposé à la curiosité sur la place principale du village de Biota ... mais les massacres de bétail ont continué.
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Le loup de biota, en 1986. |
Selon la rumeur populaire il pourrait s'agir d'un chupacabras (sorte d'animal extraterrestre qui ne s'attaquerait qu'aux animaux bien terrestres et de préférence au bétail), mais les enquêteurs déclarent qu'il pourrait plutôt s'agir de deux pumas (un male et une femelle) échappés d'un cirque qui se serait un temps arrêté à Fraga ; ces félins se seraient parfaitement adaptés à la région au point d'avoir fait un petit (des traces de petites tailles ont été découvertes à proximité de traces plus grandes). Le puma est un animal très discret qui fuit l'homme, ce serait la raison pour laquelle il est si difficile de le voir.
Ci-dessus, articles de presse datant de 1986.
L'article de gauche relate la mise à mort d'un loup près de Biota, celui de droite fait mention de la probable présence d'un ou de plusieurs pumas dans la région. |
Le massacre de bétail le plus spectaculaire de ces dernières années s'est déroulé en janvier 1999 à Caparroso (prés d'el Plano) : dans une bergerie, ont été découverts les corps sans vie de quelques 300 brebis. Enquêteurs et vétérinaires ont déclaré que les animaux ont été tués un par un et qu'aucun n'a été dévoré. Le prédateur, qu'il soit un loup, un puma, un chupacabras ou tout autre animal, a agi durant la nuit après avoir sauté un muret haut d'un mètre cinquante. Il s'agirait apparemment d'un prédateur de grande taille qui serait doté d'une grande force puisque capable de s'attaquer à des brebis pouvant peser jusqu'à 90 kg .
Sur les lieux du massacre, d'étranges empruntes longues de 16 cm ont été découvertes sur le sol ; les fonctionnaires de l'Environnement du Gouvernement de la Navarre venus sur place pour enquêter en furent tout particulièrement préoccupés.
Le docteur Fernandez de Luco, désigné par la Faculté des Vétérinaires de l'Université de Saragosse pour étudier les corps des brebis, a déclaré que les animaux présentaient tous deux incisions au cou et que cela avait été réalisé avec une précision quasi-chirurgicale. Cette déclaration rejoint celles des bergers qui affirmèrent que cela paraissait être l'œuvre d'un vampire. Le docteur déclara également qu'aucune des brebis n'avait été dévorée ni même blessée, tout au plus a-t-il trouvé quelques égratignures.
Autre fait troublant, le lendemain du massacre de nombreuses personnes signalèrent la présence dans le ciel d'une sorte d'objet volant de couleur noire, de forme discoïde et ne portant aucun signe d'identification. Il ne s'agissait ni d'un avion ni d'un hélicoptère.
La même année (en 1999) et dans la même zone, ont été découvertes 28 autres brebis mortes dans les mêmes conditions. L'auteur de ce nouveau massacre a cassé une clôture métallique de deux mètres de hauteur et a poursuivi ses victimes en les tuant une par une. Les corps, répartis sur cinq kilomètres, n'ont pas été dévorés et présentaient tous deux incisions au cou.
Chupacabras, loup, puma ? Le mystère demeure ...
Chupacabras, loup, ou puma ?
Le Castildetierra décapité ?
Cette superbe et monumentale cheminée de fée (environ 30 mètres de hauteur) se situe dans le secteur de Las Cortinas (Blanca Baja) ; il s'agit de la formation géologique la plus emblématique des Bardenas Reales, mais aussi l'une des plus fragile.
En effet, le Castildetierra subit en permanence les affronts de l'érosion (pluies, vents, froid, chaleur, etc) qui, un jour ou l'autre, lui feront inévitablement perdre la tête.
Il y eut une véritable prise de conscience de ce problème au mois de janvier 2003 lorsque plusieurs jours de gel intense provoquèrent la formation d'importantes fentes dans la partie supérieure de ce monument naturel (il existait déjà de nombreuses fissures, mais elles étaient bien plus modestes).
La partie haute du Castildetierra (une colonne de marne et de grés d'environ 7 mètres de haut) s'en trouve donc fortement fragilisée, les eaux de pluie s'infiltrent désormais par ces nouvelles fentes et il en résulte une importante érosion interne. D'ici quelques décennies, ce monolithe risque donc de s'effondrer sous son propre poids ainsi que sous le poids de sa roche protectrice.
Afin de ralentir la dégradation du Castildetierra et afin de lui offrir une plus longue durée d'existence, la Comunidad de Bardenas Reales de Navarra a engagé durant l'année 2004 une procédure de restauration.
C'est à une entreprise spécialisée dans la restauration des pierres qu'a été confiée la mission de colmater les fissures et les fentes. Cette tache a été réalisée dans le but de freiner l'érosion tout en respectant les valeurs naturelles du Castildetierra. En effet, comme l'a précisé l'un des spécialistes chargés du projet : « Nous aurions pu vernir et imperméabiliser tout le monument, mais nous avons choisi de conserver son aspect naturel au risque de le voir tout de même s'écrouler un jour ». C'est malheureusement une certitude, dans un avenir peut-être pas si lointain que ça, le Castildetierra sera décapité par l'érosion.
A cette de mesure de protection, la Comunidad de Bardenas Reales de Navarra a également installé autour du Castildetierra plusieurs petites barrières en bois ainsi qu'un panneau d'informations destiné à prévenir les visiteurs de la nécessité de préserver un tel site.
Vue globale du Castildetierra (à gauche), et vue de la partie supérieure coiffée de sa roche protectrice (à droite).
Simulation de l'érosion future du Castildetierra.
Pistes, un choix définitif pour le tourisme.
Encore une fois, le choix des pistes ouvertes au tourisme a été changé. Mais de toute évidence les dernières et nombreuses modifications en date devraient être définitives. Aussi, pour informer les visiteurs quelque-peu désorientés par ces incessants changements, les autorités locales ont installé un panneau d'informations à chaque point de pénétration touristique.
Pour découvrir les nouvelles pistes ouvertes au tourisme vous pouvez vous procurer le guide :
"Le désert des Bardenas Reales et sa région"
Reportage télévisé dans les Bardenas.
Frédéric Moncoqut, auteur du livre "Le désert des Bardenas Reales et sa région" et du présent site internet, a servi de guide pour une équipe de la télévision "France 3" du 20 au 22 juin 2001.
Sujets du reportage :
- les Bardenas Reales et leur région.
- l'auteur et son livre.
Diffusions : le 15 juillet 2001, le 09 septembre 2001 et le 18 septembre 2001.
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Tournage du reportage. |
Plus de liberté pour les randonneurs pédestres.
Depuis son instauration, la réglementation touristique des Bardenas Reales propose ses propres itinéraires de randonnée. Ceux-ci ont depuis connu quelques modifications et contradictions.
Aujourd'hui, seuls les véhicules motorisés et les vététistes sont soumis à la réglementation des pistes. Les randonneurs pédestres peuvent visiter la totalité du territoire des Bardenas Reales à l'exception du polygone de tir (les bivouacs et feux de camp sont toujours interdits) .
Deux F-18 s'écrasent près d'Ejea.
Le 14 mars 2000, provenant de la base de Saragosse, deux avions de chasse F-18 se dirigent vers le polygone de tir des Bardenas Reales afin d'y effectuer des exercices tactiques en vol nocturne.
Vers 20h15, les deux avions se percutent en vol, suite semble-t-il à une fausse manoeuvre, et s'écrasent au sol en provoquant une énorme explosion à seulement un kilomètre de la ville de Ejea de los Caballeros (16.000 habitants).
Bilan :
Deux F-18 détruits.
Un pilote décédé.
Le deuxième pilote ayant pu s'éjecter en parachute, n'est que légèrement blessé.
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Ci-dessus : Photo de presse de l'un des deux F-18, quelques heures après le crash. |
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Ci-dessus, l'épave de l'un des F-18. |
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Ci-dessus, un F-18 dans le ciel de la Bardena Blanca. |
Avalanche d'accidents chez les militaires.
La zone des manoeuvres aériennes militaires ne se limite pas au polygone de tir des Bardenas Reales mais s'étend sur un plus vaste secteur qui comprend toute la Ribera navarraise et les contrées du Moncayo, de Alfaro et des Cinco Villas.
Entre 1951 et 2003, ont été dénombrés pas moins de 34 accidents divers ayant causé la mort de 23 militaires et de 1 civils.
1955 à Arguedas : l'explosion d'une bombe tue un berger.
Juin 1968 à Funes : un avion F104 s'écrase.
Juillet 1969 à Borja : un F100 s'écrase.
Août 1969 sur le polygone de tir des Bardenas Reales : un F100 s'écrase, le pilote est tué.
Mai 1970 dans la montagne Moncayo : un F100 s'écrase, le pilote est tué.
Août 1970 à Sadaba : un avion Phantom F4 s'écrase, le pilote et son coéquipier sont tués.
Mars 1972 à El Busto : deux Phantom s'écrasent et de nombreux morceaux des avions tombent dans le village, les quatre militaires sont tués.
Mai 1972 à Fitero : un F4 s'écrase, le pilote et son coéquipier sont tués.
Janvier 1973 sur le polygone de tir des Bardenas Reales : un F4 s'écrase, le pilote est tué.
Mars 1973 à Murillo el Fruto : un projectile tombe à proximité du village.
Octobre 1973 dans les Bardenas Reales : un F4 s'écrase à proximité du polygone.
En 1974 à Caparroso : une bombe de 300 Kg tombe non loin du village.
Août 1977 dans les Bardenas Reales (hors polygone de tir) : un avion Super Saeta s'écrase, le pilote est tué.
Août 1977 sur le polygone de tir des Bardenas Reales : un F4 américain s'écrase.
Septembre 1977 sur le polygone de tir des Bardenas Reales : un Super Saeta s'écrase, le pilote est tué.
Mai 1979 dans la région de la Sotonera : une bombe se détache d'un F4 et tombe sur un camping de la Sotonera ou se trouvaient 70 familles.
Août 1979 à Arguedas : un avion Mirage III s'écrase prés du village.
Février 1980 dans les Bardenas Reales : une bombe tombe à 3 km au nord-ouest du polygone de tir.
Mars 1980 dans la montagne Moncayo : un F4 s'écrase, le pilote et son coéquipier sont tués.
Novembre 1980 à Tarazona : un Phantom s'écrase prés de la ville.
Novembre 1980 à Caseda : un F4 s'écrase, l'un des pilotes est tué.
Janvier 1981 à Argoncillo : un Phantom s'écrase, le pilote et son coéquipier sont tués.
Août 1982 sur la montagne del Yugo (limitrophe des Bardenas Reales) : un hélicoptère percute l'ermitage del Yugo .
Septembre 1982 à Cascante : un F5 s'écrase, le pilote est tué.
Octobre 1986 : un F16 s'écrase après qu'un vautour ait été aspiré par le réacteur, provoquant ainsi une panne moteur.
Mai 1987 à Caseda : un F4 s'écrase après avoir percuté un vautour. Le pare-brise est éclaté lors du choc initial, tuant ainsi le pilote et son coéquipier.
Août 1987 à Peralta : trois bombes inertes tombent non loin du village.
Février 1988 à Cortes : quatre réservoirs de combustible se détachent d'un F16 et tombent à 1 km du village.
Juin 1989 à Ejea et à Cruceta : deux Mirage F-1 s'écrasent à cinq minutes d'intervalle prés de ces deux villages.
Novembre 1989 dans les Bardenas Reales : un F18 s'écrase dans la zone del Plano, le pilote est tué.
Août 1994 dans les Bardenas Reales, prés de la Pisquerra : un F18 s'écrase.
Mars 2000 à Ejea : deux F18 entrent en collision et s'écrasent à 1 km de la ville, un pilote est tué.
Mars 2002 à Pinsoro : un agriculteur découvre sur ses terres un bombe non explosée.
Badges militaires de la base de los Tres hermanos située dans la Bardena Blanca.
Bardenas et Zaragoza : Zones Aériennes Hautement Dangereuses ?
Les avions militaires que l'on peut voir voler dans les Bardenas évoluent dans un espace aérien très vaste qui comprend la Ribera Navarraise, toute la région de Saragosse, et la moitié sud de la région de Huesca. Il y existe trois grandes zones militaires : la base aérienne de Saragosse, le polygone de tir et de bombardement des Bardenas Reales, et la base de l'armée de Terre de San Gregorio.
Nous l'avons vu précédemment, les pilotes d'avions de chasse (espagnols ou étrangers) sont à l'origine de nombreux incidents et accidents dont certains se sont souvent avérés mortels.
Notons également que les militaires négligent régulièrement les normes de sécurité comme l'interdiction de survoler les noyaux habités, ainsi que la réalisation de vols et d'exercices nocturnes.
Jusqu'en 1992, année où les américains ont définitivement quitté la base aérienne de Saragosse, les pilotes et les contrôleurs aériens de l'USAF (United State Air Force) se distinguèrent en perturbant gravement le trafic des avions civils, transformant l'espace aérien de Saragosse en une « Zone Hautement Dangereuse ».
Quelques cas ayant eu lieu entre août et novembre 1989 ont récemment été révélés :
Le 06 août 1989 : Un avion appartenant à la compagnie LAC et provenant des îles Canaries a été soudainement et sans aucune raison intercepté en plein vol durant quelques minutes par des avions A-10 Alpha de l'USAF qui retournaient vers la base de Saragosse après avoir effectué des exercices de tir dans les Bardenas.
Le 10 août 1989 : Un avion de la compagnie AVIACO, alors en approche de l'aéroport de Saragosse, a été contraint d'effectuer une brutale manœuvre afin d'éviter une collision avec quatre avions de l'USAF provenant des Bardenas Reales. Il s'est avéré par la suite que, comme bien souvent, les pilotes US n'avaient pas respecté l'itinéraire habituel de retour vers leur base.
Le 10 août 1989, un peu plus tard que précédemment : Quatre Alpha 10 de l'USAF ont intercepté sans aucune raison et durant quelques minutes un avion HS-35 de la compagnie ALFA-JET.
Le 20 août 1989 : Des avions de chasses de l'USAF interceptent un avion commercial et “jouent” avec lui en lui faisant des signaux avec les ailes pour qu'il atterrisse. Il s'agissait évidemment, comme dans de nombreux cas cités ici, de manoeuvres d'entrainement.
Le 11 septembre 1989 : Plusieurs avions de chasses de l'USAF croisent la trajectoire d'un avion commercial Chilien à la même altitude et à moins de quatre kilomètres.
Le 12 septembre 1989 : Des avions de chasses de l'USAF croisent par trois fois la trajectoire d'un avion commercial.
Le 15 septembre 1989 : Un avion commercial DC-9 est contraint de modifier brusquement sa trajectoire afin d'éviter des avions de chasses de l'USAF qui évoluaient à proximité.
Le 18 septembre 1989 : Quatre f-111 de l'USAF interceptent un avion commercial de la compagnie LAC.
Le 18 septembre 1989, un peu plus tard que précédemment : D'autres avions de chasses de l'USAF interceptent un avion de transport T-9 appartenant à l'armée de l'air espagnole.
Le 27 septembre 1989 : Un avion commercial DC-9 est contraint de se maintenir en vol autour de Saragosse pendant quelques temps. La raison ? une formation d'avions de chasses de l'USAF doit atterrir dans l'aéroport de la ville. La législation en vigueur est pourtant trés claire : sur cet aéroport civil, les atterrissages d'avions commerciaux sont strictements prioritaires sur les atterrissages d'avions militaires.
Le 02 octobre 1989 : Un boeing 737 est croisé à moins de quatre kilomètres par plusieurs avions de chasses de l'USAF.
Le 02 octobre 1989, un peu plus tard que précédemment : Un avion commercial TUCAN-09 est intercepté à deux reprises par des avions de chasses de l'USAF.
Le 04 octobre 1989 : Un avion commercial Azor-53 est intercepté par des avions de chasses de l'USAF.
Le 04 octobre 1989 : Les mêmes avions de chasses que précédemment interceptent un avion commercial Dumbo-12.
Le 04 octobre 1989 : Toujours le même jour que précédemment, un avion commercial DA-20, qui vient de décoller de l'aéroport de Saragosse en destination de Madrid, est contraint d'effectuer une manoeuvre afin d'éviter une colision avec une formation d'avions de chasses A-10 de l'USAF. Ces derniers provenaient des Bardenas et ne donnaient pas d'indices de vouloir modifier leur trajectoire. Il a noter que les contrôleurs aériens civils ont prestement contacté les contrôleurs de vols de l'USAF afin de les informer du danger de la situation; comme bien souvent, les américains ont fait la sourde oreille.
Le 17 octobre 1989 : Un Boeing 737 de la compagnie Viva-Air est informé par la tour de controle de l'aéroport de Saragosse que deux avions de chasses A-10 de l'USAF volent à la même altitude que lui. Ne pouvant établir aucun contact visuel, le Boeing entame une manoeuvre d'élévation au cours de laquelle il est croisé à moins de 200 mètres (!!!) par un troisième A-10. Dans la confusion, le pilote du Boeing effectue une nouvelle manoeuvre qui le fait pénétrer dans l'espace aérien de la base militaire de San Gregorio et où sont effectués ce jour là des exercices de tir antiaériens à feux réels jusqu'à une altitude de 8.500 mètres.
Le 27 novembre 1989 : Grosse confusion sur les pistes de l'aéroport de Saragosse. Un avion DC-10 et un avion F-16 de l'USAF entament une manoeuvre d'atterrissage en même temps, sur la même piste, et en direction opposée (!!!). Sur la piste voisine, deux avions F-18 de l'USAF sont également en phase d'atterrissage.
Les autorités militaires qualifient tous ces incidents comme étant “des faits habituels dans un espace aérien que se partagent civils et militaires”.
L’interception d’avions civils par des appareils militaires est qualifiée de simple manœuvre d’entrainement et est chose courante avec les pilotes de l’USAF.
Badge des Forces Aériennes Espagnoles basées à Saragosse
. Badge des Forces Aériennes Américaines basées en Europe.
XVII° marche anti-polygone de tir.
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Chaque année est organisée une marche anti-polygone de tir à laquelle participe quelques centaines de manifestants qui, parties à pied du lieu-dit Los Aguilares, se réunissent devant l'entrée de la base militaire sous la surveillance de la Guardia Civil (gendarmerie espagnole).
Affiche de la 17° marche anti-polygone de tir, en 2004.
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Publicitaires et cinéastes.
Les spectaculaires paysages d'érosion des Bardenas Reales séduisent les agences de publicité et les cinéastes. De nombreux spots de pub y ont été tournés (Renault Clio, Volkswagen Lupo, Rover Freelander, Citroën C3 Pluriel, etc) ainsi que divers films comme "Lost in la Mancha", "Accion Mutante", "Atolladero", "La Lengua Asesina" et bien d'autres. Quatre minutes du film James Bond "Le monde ne suffit pas" y ont notamment été tournées dans le secteur de Las Cortinas (face à l'étang) dans une scène censée se dérouler au Kazakhstan.
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Exemples d'affiches de films espagnols et étrangers dont quelques scènes ont été tournées dans les Bardenas.
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Polémique : désert ou pas désert ?
Pour être qualifiée de désert, une région doit répondre à certains critères :
- rareté ou absence d'habitats humain permanents.
- absence de cours d'eau à écoulement permanent.
- faible régime des pluies.
- évaporation supérieure au volume des précipitations.
- couverture végétale naturelle réduite (occupe moins de la moitié des terres) .
Les Bardenas Reales n'adhèrent qu'approximativement à ces critères ; les nombreux champs de cultures sèches et les quelques rares pinèdes faussent les données (el Plano et la Negra principalement).
Les Bardenas Reales ne sont pas un désert dans le sens strict du terme, un scientifique parlerait plutôt de région sub-désertique.
Comme je l'ai mentionné dans mes livres, comparé au Sahara ou à l'Atacama, le désert des Bardenas Reales ferait figure d'oasis.
Les Bardenas Reales sont un désert à échelle européenne.
Le guide qu'il vous faut.
Premier livre de Frédéric Moncoqut, « Le désert des Bardenas Reales et sa région » est un guide pratique qui offre une vue assez complète de ce petit désert espagnol.
Idéal pour découvrir la région, ce guide de tourisme ne se limite pas à décrire des itinéraires de randonnées, il vous fera découvrir l’intimité des Bardenas avec ses particularités et ses charmes.
« Le désert des Bardenas Reales et sa région » est le seul guide des Bardenas actuellement en vente en France.
Les BARDENAS REALES déclarées Réserve de Biosphère par l'UNESCO.
Le 09 novembre 2000, le conseil international de coordination du programme sur l'homme et la biosphère de l'UNESCO a désigné 21 nouvelles Réserves de Biosphère à travers le monde, parmi lesquelles figurent les Bardenas Reales .
En appartenant à ce réseau mondial, les Bardenas Reales bénéficient désormais de certains avantages tels que :
-l'obtention de fonds complémentaires.
-la facilité d'échange d'expériences et des résultats des recherches entre pays membres.
A ce jour, le nombre total de Réserves de Biosphère est porté à 391 dans 94 pays.
Mares et étangs.
Les plans d'eau d'origine artificielle sont de plus en plus nombreux dans les Bardenas Reales ; on en dénombre aujourd'hui 11 principaux par leurs superficies.
- 3 dans la Blanca Alta (entre les puntas de Cornialto et de l' Estroza)
- 3 dans la Blanca Baja (las Cortinas , Zapata, et el Mesalobar)
- 1 dans la zone d'el Plano (l'étang el Ferial , le plus vaste de tous)
- 4 dans le nord de la Negra (à l'est des barrancos de Tudela et d'Alfarillo)
Leur utilité reste essentiellement tournée vers l'abreuvage du bétail ovin (l'étang d'el Ferial est aussi utilisé pour l'irrigation des cultures d'el Plano) . Tous ces plans d'eau profitent également à la faune autochtone ainsi qu'à la végétation lacustre qui s'y développe.
L'étang de las Cortinas, l'oasis des Bardenas.
Protection des herbages, des steppes et de l'outarde barbue.
Lors de la 17° réunion, à Strasbourg, de la Convention Relative à la Conservation de la Vie Sauvage et du Milieu Naturel de l'Europe, a été décidé de protéger par les moyens les plus appropriés les herbages et les steppes qui s'avèrent vitaux pour l'outarde barbue (espèce menacée) dans les régions de Serena (Extramadura), des Monegros (Aragon) et des Bardenas Reales (Navarra). Ce texte figure dans la " Recommandation n°60 sur l'application des plans d'action pour la conservation en Europe des oiseaux mondialement menacés ".
L'outarde Barbue, l'un des plus gros oiseaux des Bardenas.
OVNI.
Les Monegros (province de Saragosse) et les Bardenas Reales figurent parmi les régions espagnoles qui recueillent le plus grand nombre d'observations d' OVNIs .
Les observations les plus réputées sont celles des 02 et 05 janvier 1975 :
Le 02 janvier 1975 à 22h55, le soldat Vicente Martinez qui se trouvait de garde au sommet d'une tour de surveillance signala la présence d'une lumière rouge intermittente dans l'enceinte militaire. Il supposa dans un premier temps qu'il s'agissait d'un tracteur se trouvant à une distance estimée de 2 à 5 kilomètres. Durant une trentaine de minutes, l'objet lumineux se dirigea lentement vers la tour de garde puis s'éleva soudainement à grande vitesse pour disparaître en direction sud. Cinq autres soldats ont été témoins de cette étrange manifestation ; ils décrivirent « l'objet » comme ayant la taille d'un camion avec des lumières blanches dans ses parties supérieure et inférieure et des lumières ambre et blanches intermittentes sur les flancs.
La même nuit, à 23h20 heures, apparu un second objet dans le même secteur. De puissantes lumières blanches sortaient de ses flancs et de la partie inférieure. L'objet emprunta le même parcours que l'objet précédant, mais arrivé non loin de la tour de garde il s'éleva rapidement pour se diriger plein nord.
Le 05 janvier 1975 à 23h30, une autre patrouille de garde a observé de manière très précise la présence de quatre lumières blanches dans le même secteur d'observation que précédemment. Une inspection oculaire a permis de découvrir une trace calcinée sphérique sur le sol (diamètre : 10 mètres).
A chacune de ces observations, le commandant de la base fut informé par le sous-officier de service, et à chaque fois un véhicule avec hommes armés fut envoyé dans le secteur. Ces observations ont fait l'objet de recherches par divers groupes composés de militaires espagnols et américains.
Informations et désinformations : |
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Articles de presse datant du 07.01.1975 |
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Article de presse datant du 08.01.1975 |
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L'affaire a été déclassifiée en juillet 1994 et rendue officiellement public dans un document très controversé intitulé "el documento 0023 ".
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OVNIS dans la vallée de l'Ebre.
La vallée de l'Ebre (de Lérida à Logroño) est l'une des régions espagnoles où l'on recense le plus grand nombre de cas d'observations d'ovnis.
Mais attention, ovnis ne veut pas forcement dire extraterrestres.
Tenons compte tout d'abord d'un certain nombre d'éléments qui ont leur importance :
Cette vaste région est relativement peu peuplée.
Les Bardenas Reales abritent le plus important champ de tir aérien de la péninsule Ibérique.
En périphérie de Saragosse se trouve la plus importante base militaire aérienne d'Espagne où il existe un vaste secteur américain appartenant à l'US Air Force et à la Nasa. Dans les environs se trouvent également la base de San Gregorio et le champ de tir et de bombardement des Bardenas Reales.
Des prototypes ainsi que des avions top-secrets viennent parfois faire des entraînements nocturnes de reconnaissance et de tir aériens dans les Bardenas Reales. Ces avions peuvent être basés à Saragosse, mais il est plus courant qu'ils proviennent d'un porte-avions se trouvant de passage en méditerranée près des côtes Catalanes. Il y a quelques années, des SR-71 et des F-117 ont ainsi réalisé des vols d'entraînement dans la région.
Si ces avions peuvent parfois être pris pour des ovnis, cela n'explique pas tout. En effet, depuis une trentaine d'année, des lumières ne laissant pas apparaître de formes solides sont couramment observées tant par les militaires que par les civils.
Quelques exemples :
01/11/1968 vers 04h30, cinq jeunes militaires de retour de permission roulent vers Saragosse par la zone des Monegros. Ils observent avec terreur un énorme disque lumineux (d'une superficie égale à celle d'une arène de tauromachie) qui s'approche et se pose à 500 mètres d'eux. A ce moment, le véhicule des jeunes militaires ainsi que la radio et les phares se sont éteint. L'OVNI n'est pas resté plus de trois minutes sur place, il s'est lentement élevé puis a disparu dans une stupéfiante accélération. L'automobile, la radio et les phares se sont alors remis en marche.
01/01/1975 vers 05h00, une étrange lumière stationne au-dessus de la base aérienne de Saragosse. Des avions décollent afin de l'identifier. L'armée ne donnera aucune explication.
02/01/1975 à 22h55 puis à 23h20, six soldats espagnols de la base des Bardenas Reales observent durant une demi-heure une lumière rouge qui stationne au-dessus du polygone de tir. Cette lumière se rapprochera par la suite rapidement d'un mirador avant de disparaître à grande vitesse vers l'horizon. La base est en alerte. Selon les témoins, l'objet avait la taille d'un camion et émettait une forte lumière.
05/01/1975 à 23h30, dans les Bardenas Reales, deux soldats espagnols observent quatre objets lumineux sphériques qui atterrissent près des installations militaires. La base est en alerte. Une trace calcinée sera par la suite découverte sur le sol (diamètre : 10 mètres).
??/06/1975, vers 20h30, un objet de très grande dimension, d'aspect métallique et extrêmement brillant, est observé en vol statique au-dessus de la base aérienne de Saragosse ; sous cet objet s'en trouvait un autre plus petit et de forme ovale. Selon les témoins, des avions de chasses sont rapidement apparus et se sont dirigés vers l'ovni, ce dernier s'est alors élevé à la verticale jusqu'à être, semble-t-il, hors de portée des appareils militaires.
Nuit du 31/03 au 01/04/1976, de nombreuses personnes observent des OVNIs dans la Hoya de Huesca.
02/04/1976, vers 23h00 entre Huesca et Angüés, un couple qui circule en automobile observe un étrange objet lumineux qui s'approche d'eux en volant à moins d'un mètre au-dessus de la route nationale. Les dimensions de cet objet étaient d'environ 3,5 m de haut sur 7 ou 8 m de largeur.
02/04/1976, de nuit, quatre jeunes sont poursuivis par un OVNI sur la route Huesca – Saragosse.
18/03/1977 vers 23h00, un OVNI est photographié à Zuera (province de Saragosse).
15/08/1978 vers 00h30, sur la route NA 134 Arguedas / Tudela (près des Bardenas Reales), un industriel et son neveu observent pendant trois nuit consécutives un objet qui suit leur véhicule.
05/02/1979, de nuit, au pied de la sierra de Moncayo, cinq personnes circulant à bord d'une automobile observent une lumière éblouissante située au-dessus d'eux. La voiture perd rapidement de la vitesse, puis s'arrête toute seule. Cette lumière provenait d'un objet circulaire et éclairait plusieurs kilomètres carré de terrain comme en plein jour.
14/09/1979, observation à la base aérienne de Saragosse.
14/12/1979, à Saragosse, des centaines de personnes ainsi que la presse locale observent pendant des heures d'étranges lumières dans le ciel. Pendant ce temps, la base aérienne de cette ville est en état d'alerte : avions et hélicoptères ne cessent de décoller.
29/03/1980, observation à l'Académie Générale Militaire de Saragosse.
30/03/1980, observation à l'Académie Générale Militaire de Saragosse.
31/03/1980, observation à l'Académie Générale Militaire de Saragosse.
01/09/1980 à 03h00, un photographe fixe sur la pellicule un objet brillant en mouvement à Fuentes de Ebro (Province de Saragosse).
25/12/1980, observation dans les Bardenas Reales (Navarre). Durant cette même nuit, d'étranges lumières survolent toutes l'Europe de l'ouest.
??/??/1980, base de Saragosse, des militaires espagnols sont témoin de l'atterrissage d'un objet discoïde dans le secteur américain.
??/08/1982, non loin de Tauste (Aragon), un homme de 45 ans observe un ovni durant une soirée d’été.
L’ovni était comparable à une gigantesque roue de camion de couleur orangée et volant à très basse altitude, presque au ras du sol. A un moment l’objet a disparu, comme s’il s’était posé dans un champ, puis peu après il est réapparu et s’est dirigé vers le témoin. Ce dernier, effrayé, s’est jeté dans un champ de maïs afin de s’y cacher.
Selon le témoin l’ovni venait des monts du Castellar (base militaire située près de Saragosse) et s’est dirigé vers les hauts reliefs de la Bardena Negra où il a définitivement disparu.
??/??/1985, dans la zone de Pruebas de San Gregorio (Province de Saragosse), un OVNI s'approche d'un convoi militaire. Les militaires ouvrent le feu, l'OVNI n'en est nullement perturbé.
02/02/1988 vers 22h30, divers objets volants sont observés par de nombreuses personnes à Burgo del Ebro (Province de Saragosse).
31/09/1990 vers 01h10 en provenant du village de Almolda (Province de Saragosse), deux hommes observent et poursuivent cinq lumières qui se déplacent dans le ciel. Après la disparition soudaine des lumières, ils constatent que leurs montres retardent toutes deux de quatre heures. Il s'agirait apparemment d'un cas d'enlèvement.
25/03/1991, une personne observe une sphère blanche à Burgo del Ebro (Province de Saragosse).
25/07/1995, en fin d'après-midi, entre Alcubierre et Saragosse. Deux personnes et un enfant circulant en automobile observent un objet immobile dans le ciel. Cet objet était de grande taille, de forme ovale et de couleur argenté. Un autre OVNI fut observé peu après : celui-ci était de forme quadrangulaire, immobile dans le ciel et deux petites sphères (l'une blanche et l'autre rouge) en sortirent.
??/12/1995, vers 01h30, entre Farlete et Monegrillo (Province de Saragosse), un automobiliste est poursuivi à 140 km/h par un OVNI. Lorsque l'OVNI se trouva au-dessus de l'automobile la radio ne capta plus que des interférences.
28/06/1996, dans la zone de Pruebas de San Gregorio (Province de Saragosse), un objet sphérique de couleur orange est observé à très faible altitude par des milliers de témoins. L'OVNI s'éloigne à l'arrivée d'un convoi militaire.
24/11/1996, un objet lumineux survole lentement et à haute altitude la ville de Saragosse dans un sens sud-nord. Cet OVNI a été observé par des milliers de témoins durant une vingtaine de minutes. Il fut plus tard repéré à Vitoria et à Logroño.
30/11/1996, voici l’une des plus spectaculaires apparitions d’ovnis en Espagne, l’événement ne se déroule pas exactement dans la vallée de l’Ebre, mais dans sa marge nord.
En pleine nuit, à 02h30, la station de surveillance aérienne de Saragosse détecte trois échos non identifiés juste au-dessus de Jaca. Deux F-18 sont rapidement envoyés vers les mystérieux objets et arrivés sur place les pilotes découvrent à la verticale de Jaca trois sphères lumineuses formant un triangle parfait d’environ 3 à 4 km de coté. Ces ovnis sont aussitôt partis à très grande vitesse vers l’ouest (à près de 6500 km/h) pour s’immobiliser au-dessus de Bilbao. Les avions de chasse foncent alors à pleine vitesse vers Bilbao, puis lorsque les ovnis leurs sont à nouveau visibles ces derniers retournent aussitôt vers Jaca pour s’y immobiliser. Ce petit jeu d’aller-retour Jaca-Bilbao-Jaca se répéta trois fois. Les F-18, bientôt en manque de carburant, doivent cesser cette folle poursuite et retournent prestement vers la base de Saragosse. Au même moment deux autres avions de chasse s’apprêtent à décoller pour poursuivre la tentative d’interception des ovnis, mais ces derniers disparaissent des écrans radar. Cet événement exceptionnel aurait dû rester secret mais le va-et-vient des avions de chasse (à plus de 1000 km/h !) ne passa pas inaperçu et des témoins à Bilbao et à Jaca ont pu observer les trois ovnis. De plus, des militaires pourtant tenus au secret-défense ont anonymement confirmé l’authenticité de cette apparition ovni.
05/05/1997 peu après 00h00, de nombreux témoins observent un OVNI volant au-dessus de Saragosse. A 00h35, deux avions de chasse provenant de la base aérienne s'envolent afin d'identifier l'OVNI. Ce dernier s'éloigne alors à grande vitesse à l'approche des appareils militaires.
??/??/2002, à Saragosse au-dessus de la très fréquentée Place de Nuestra Señora del Pilar, des milliers de témoins observent une étrange lumière immobile.
A plusieurs reprises ces trente dernières années, de nuit, la base de Saragosse se met en état d'alerte sans raisons apparentes. Les militaires vivant dans les villages limitrophes se rendent de toute urgence vers la base tandis que les travailleurs civils sont prestement priés de quitter les lieux. Parfois, les habitants des villages proches sont témoins de l'arrivée d'un objet escorté par des hélicoptères ou des avions (de nuit).
Il ne s'agit là que de quelques exemples, ceux qui sont les plus connus. Il est évidant que le nombre réel d'apparitions d'ovnis est beaucoup plus important car beaucoup d'entre elles n'ont probablement pas été observées et de nombreux témoins n'ont certainement jamais témoigné de leur observation (par peur du ridicule ?). En ce qui concerne les militaires qui nous en apprendraient pourtant beaucoup, ceux-ci ont pour consigne de ne pas divulguer d'informations.
De nombreuses observations s'expliquent certainement par la présence d'engins militaires Top-Secret en vol dans la région. Mais cela n'explique pas tout.
Pour convaincre les septiques, voici un reportage très instructif.
Les témoignages de pilotes militaires.
Des témoins militaires d'OVNI sur des sites nucléaires américains (conférence de presse).
Et les déclarations déconcertantes d'un pilote de ligne.