SEUL, une journée et une nuit dans le désert.
Le webmaster du présent site internet, Fred Moncoqut, vous présente une petite vidéo qu'il a réalisé en novembre dernier dans les Bardenas.
L'auteur n'avait pas touché une caméra depuis plus de vingt ans (la dernière fois c'était à l'époque du VHS... c'est dire), vous pardonnerez donc la modeste qualité de ce petit court-métrage.
Important, pour bénéficier d'une qualité optimale il vous est conseillé de visionner cette vidéo en HD (720p ou 1080p).
Le synopsis est le suivant :
Ballade tranquille sur les pistes du désert, au son du blues joué à l'harmonica et à la guitare.
Puis vient une nuit apaisante passée au milieu de nul part, près d'un feu de camp, sous les étoiles.
Seul...
Nota : Les prises de vue en journée ont été réalisées dans les Bardenas, celles de nuits ont été tournées hors des limites du Parc Naturel.
Joyeux Noël ! Feliz Navidad !
Le site www.bardenas-reales.net et son webmaster, Fred Moncoqut, vous souhaitent un Joyeux Noël et une Bonne Fin d'Année 2017.
Ceux qui connaissent bien les Bardenas auront reconnu la célèbre statue du berger pyrénéen,
située au nord de la Blanca à el Paso.
Cette statue seule (sans le piédestal) mesure cinq mètres de haut.
Un automne sec !
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Les années se suivent mais ne se ressemblent pas toujours.
En temps normal l’automne correspond à la deuxième saison humide de l’année, la première étant celle du printemps. Il en est ainsi depuis des temps immémoriaux.
Seulement voila, la météo régionale n’est plus vraiment ce qu’elle était puisque nous constatons de temps en temps quelques anomalies météorologiques.
Souvenez-vous, l’année dernière l’automne fut marqué par de très fréquentes apparitions du brouillard, du brouillard pouvant stagner sur tout le territoire durant plusieurs jours d’affilé avec une visibilité parfois réduite à moins de 50 mètres.
Si le brouillard n’est pas rare dans les Bardenas en cette saison, sa fréquence ultra-répétitive fut toutefois exceptionnelle... et totalement anormale.
Pour 2017 c’est différent, pas ou très peu de brouillard à signaler, et là où cet automne se distingue le plus c’est par son absence de pluie : les Bardenas sont actuellement extrêmement sèches.
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Cette sècheresse pose d’importants problèmes aux agriculteurs, les sols sont craquelés et durcis par la sècheresse, et pour les éleveurs de bétail la situation aurait été encore pire si des abreuvoirs n’avaient pas été construits en divers lieux des Bardenas (voir plus bas l’article sur ce sujet).
Le fameux changement climatique serait-il en cause ?
Une rencontre rare, une harde de sangliers.
Voici deux captures d'écran tirées d'une vidéo réalisée par José-Maria Samanes de l'agence "Bardenas Aventure". Nous sommes sur la piste du polygone de tir, nous voyons au loin les reliefs de la Pisquerra et du Rallon.
Chose rare en pleine journée, une harde de sangliers composée d'une dizaine d'individus traverse la piste sous les yeux de José-Maria (cliquez ici pour visionner la vidéo).
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Capture d'écran de la vidéo de José-Maria. |
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Les sangliers sont très nombreux au nord et au sud des Bardenas (Bardena del Plano et Bardena Negra), On en trouve également au cœur du territoire, dans la Bardena Blanca, bien que leur nombre soit moins important.
Les sangliers ont pour habitude de se cacher en journée dans d'épaisses végétations telles qu'on peut en trouver près des points d'eau (végétation lacustre). Peut-être ne le saviez-vous pas, mais une importante harde de sangliers vit continuellement cachée dans les roselières de l'étang de las Cortinas, tout près du Castildetierra.
La nuit tombée les sangliers se risquent alors à sortir de leurs cachettes jusqu'aux premières lueurs du jour.
Hommage à Johnny Hallyday.
Idole de plusieurs générations, bête de scène, monstre sacré du Rock’n’roll, monument de la chanson française,... que l’on soit fan ou non, on ne peut nier l’évidence : Johnny Hallyday fut un chanteur unique, inégalable et exceptionnel.
Johnny nous a quitté hier, mercredi 06 décembre, à l'âge de 74 ans.
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Les hommages pleuvent de partout, et le présent site internet se devait lui aussi de saluer la star.
Johnny Hallyday n’était pas qu’une voix, aussi remarquable fut-elle, Johnny incarnait aussi un style, une manière d’être, un look. Il affectionnait les grands espaces désertiques américains, des grands espaces souvent très semblables à ceux des Bardenas.
Et les Bardenas, justement, il s’y était rendu une fois pour la réalisation d’un clip avec son ami de toujours Eddy Mitchell (voir "Flash infos 2006").
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"On veut des légendes", tel est le titre de ce clip qui fut tourné dans le secteur de las Cortinas, tout près du Castildetierra.
Hommage...
Ci-dessus, le clip "On veut des légendes", réalisé dans les Bardenas en 2006. |
Nouveau western.
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La revue "Espagne" présente dans son numéro de décembre-janvier-février un reportage de six pages consacré aux Bardenas Reales.
Le titre, "Nouveau western".
Bien écrit et agrémenté de belles photographies, ce reportage fait aussi un petit clin d’œil à notre ami bardenero Ruben Mendi (Cuevas Bardeneras) en fin de dernière page.
Espagne n°3 (décembre-janvier-février) |
Petite révolution dans les Bardenas.
C’était ainsi depuis des siècles, des petits plans d’eau nommés "balsas" étaient aménagés ici et là dans les Bardenas, soit en profitant d’une dépression naturel du terrain, soit en creusant directement les sols. Ces points d’eau étaient ensuite bien souvent cerclés d’une petite digue de terre afin de contenir durablement les eaux issues des pluies.
Ainsi, les bergers bardeneros pouvaient conduire leurs brebis vers ces abreuvoirs durant toute l’année, et tout particulièrement durant les saisons sèches.
Ces points d’eau font parti du charme des Bardenas et s’intègrent parfaitement dans le paysage. L’intégration est telle que des plantes lacustres y prospèrent et de nombreux animaux sauvages viennent s’y abreuver.
Aujourd’hui ce système ancestral semble ne plus suffire.
En effet, la sécheresse persistante que connaissent les Bardenas depuis quelques années a contraint les responsables du Parc Naturel à prendre des mesures exceptionnelles pour assurer l'approvisionnement en eau du bétail ovin.
Les travaux ont débutés en 2016 et sont sur le point d’être achevés. 80 districts (zones de pâturage individualisées comprenant 750 brebis) sont concernés par cette mesure.
Les zones de la Blanca Alta et d’el Plano (38 districts) ont ainsi été les premières à bénéficier de cet apport d’eau. Des kilomètres de pipelines ont été construits puis directement connectés aux abreuvoirs des districts depuis le grand lac d’el Ferial (situé au nord des Bardenas).
Notons que ces pipelines ont été enfuis sous terre afin de conserver l’aspect esthétique naturel et sauvage des Bardenas
La zone de la Negra, au sud, bénéficie d’un système d'approvisionnement similaire bien que la source de collecte de l'eau soit différente, l’eau est directement prélevée dans le canal Las Cinco Villas.
20 km de pipelines sont nécessaires pour approvisionner les 27 districts de la zone.
Certains autres districts ne peuvent pas être atteints par les pipelines en raison de la géographie particulière des lieux, des plans d’eau sont donc en cours de réaménagement afin de tirer au mieux profit des eaux de pluie.
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Balsa del Caldero (Blanca Alta).
Ce petit étang n’est pas naturel mais il s’intègre parfaitement dans le paysage.
Une question se pose, avec l’arrivée des abreuvoirs modernes les anciens points d’eau seront-ils toujours entretenus ? Ou sont-ils condamnés à disparaître au fil du temps ?
Photo de Frédéric Moncoqut.
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Cette photographie date de 2016, nous y voyons les travaux d’enfouissement
d’un pipeline à proximité du massif de la Pisquerra.
Photo de Jose-Maria Samanes.
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Ci-dessus, les abreuvoirs de la bergerie d’el Caldero.
Photo de Frédéric Moncoqut.
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Les abreuvoirs moderne sont plus fonctionnels, ils sont souvent situés directement à proximité
des bergeries et l’eau y est propre (ici, la bergerie d’el Salinero, Blanca Alta).
Leur esthétisme reste cependant très discutable, situés près d’une bergerie ça peut passer,
mais placés en pleine nature ils s’intègrent mal dans le paysage.
Photo de Frédéric Moncoqut.
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Les Eurofighter Typhoon succèdent aux F-18.
Les avions de combat F-18 ont volé dans le ciel des Bardenas durant des décennies, sous les couleurs américaines jusqu’en 1992, puis depuis sous la bannière espagnole.
Tous ceux qui visitent régulièrement les Bardenas ont pris l’habitude de voir ces avions faire du rase-motte au-dessus du polygone de tir et d’y lâcher leurs bombes. Les F-18 faisaient parti du paysage.
Mais ça c’était avant, car l’armée de l’air espagnole s’est dotée d’un nouveau chasseur, l’Eurofighter Typhoon.
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Un Eurofighter Typhoon dans le ciel des Bardenas.
Cet avion va cohabiter encore quelques années avec les F-18 avant de le les remplacer définitivement.
Photographies : Frédéric Moncoqut
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L’Eurofighter est un avion de combat multi-rôles développé par le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne. Il s’agit donc d’un avion 100% européen.
A observer attentivement les manœuvres aériennes réalisées dans le ciel des Bardenas, il est clair que les pilotes semblent prendre beaucoup de plaisir à piloter ce nouvel appareil, bien plus qu’avec les anciens F-18.
Nous pourrions penser que pour les touristes et les randonneurs ça ne change rien, et c’est vrai, à un détail près : Un Eurofighter Typhoon est beaucoup moins bruyant qu’un F-18, c’est incontestable.
Bon à savoir pour ceux qui s’intéressent aux avions de combat :
L’Eurofighter Typhoon est le concurrent direct du Dassault Rafale.
Le Rafale est un avion de combat omni-rôle développé et fabriqué par la France, l’armée espagnole n’en est pas dotée.
Sans vouloir être chauvin, nous pouvons signaler, et affirmer, que le Rafale est nettement supérieur à l’Eurofighter Typhoon, la presse internationale et les spécialistes en aéronautique l’attestent. A chaque fois que l'Eurofighter a été en compétition face au Rafale, c'est ce dernier qui l'a devancé.
Le Rafale a même été jusqu'à mettre plusieurs fois en difficulté le Raptor américain lors de simulations de combat, le Raptor étant réputé être l'avion de combat le plus performant au monde.
Le Rafale figure dans le top 5 des meilleurs avions de combat au monde, souvent classé en seconde position juste après le F-22 Raptor. L’Eurofighter Typhoon, lui, bien que ce soit un avion très performant, il se classe systématiquement derrière le Rafale.
Scandale sur la gestion des ressources financières des Bardenas.
Voici un scandale qui touche la gestion passée du Parc Naturel des Bardenas Reales, une gestion qui date des deux précédents présidents de la "Comunidad de Bardenas", à savoir messieurs Gayarre et Isla Catalán.
La Cour des Comptes de Navarre vient de rendre son verdict : des dépenses abusives, disproportionnées et pas franchement justifiées sont pointées du doigt. Plus de 900 000 euros ont été dépensés entre 2010 et 2016 pour des dépenses officielles et utiles, mais aussi pour des voyages, des réunions et de somptueux repas, et c’est là qu’apparaît le scandale.
Des voyages ont été organisés en Egypte, en Argentine, au Sénégal et au Costa Rica, soi-disant pour observer la manière dont sont gérer les Parcs Nationaux de ces pays et s’en inspirer. Le problème est qu’aucun membre du personnel technique de la "Comunidad de Bardenas" n’y a participé, alors qu’un nombre excessif et non justifié d’autres personnels y a été convié (34 pour l’Egypte, 29 pour le Sénégal,...).
Le rapport de la Cour des Comptes indique que ces voyages ont coûté excessivement cher (64 000 euros pour l’Egypte, 72 000 euros pour le Sénégal,...).
Bref, il s’agit là d’un scandale navarrais qui ne concerne en fait que les navarrais, nous ne nous attarderons donc pas d’avantage sur ce sujet.
"Bardea", un vin des Bardenas.
Ruben Mendi, de l'hôtel troglodyte Cuevas Bardeneras, vous présente une cuvée spéciale "Bardea", un vin écologique Bardenero.
Ce vin est issu de vignes situées au sommet de la Sierra de Yugo, à proximité de l'ermitage de Nuestra Señora del Yugo (église isolée datant du XVIIe siècle). Le site offre de superbes points de vue sur tout le territoire des Bardenas et sur la Ribera Navarraise.
Prix de la bouteille : 3,90 €
L'hôtel troglodyte "Cuevas Bardeneras" (Valtierra) vous propose un large choix d'alcools, parmi lesquels le vin "Bardea". |
AVIS AUX TOURISTES : Manœuvres militaires !
Les manœuvres militaires annulées des 09 et 10 novembre ont été reprogrammées pour :
- Le 15 novembre, de 09h15 à 10h00 et de 12h30 à 14h00.
- En cas de météo défavorable ou tout autre imprévu, le vendredi 16 novembre sera considéré comme étant une journée alternative. Les horaires des manœuvres resteront inchangés.
Attention, ces manœuvres seront réalisées à feu réel !
L'usage de la piste principale du polygone sera donc perturbé durant les heures indiquées pour ces jours (interdiction temporaire de circuler, tant en véhicule motorisé, qu'à vtt et à pied).
La piste menant au Castildetierra restera totalement libre d'accès.
Nota : Les exercices de tir et de bombardement aériens ont lieu toute l'année mais uniquement avec des munitions d'entrainement. Seuls les exercices à feu réel sont annoncés dans ce site internet en raison, pour l'occasion, de l'interdiction d'utilisation de certaines pistes.
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Carte : F.Moncoqut |
En Rouge : Piste principale du polygone militaire. |
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En Rouge : La ligne continue désigne la portion qui sera temporairement strictement interdite d'accès. |
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En Rouge : La ligne discontinue représente la portion étant susceptible d'être également interdite d'accès. |
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En vert : Piste menant au Castildetierra (libre d'accès). |
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En noir : Route reliant le village Arguedas à la caserne militaire (libre d'accès). |
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La flèche bleue représente la trajectoire des avions de chasse, et l'étoile rouge désigne la zone où sont effectués les bombardements. |
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AVIS AUX TOURISTES : Manœuvres militaires reportées !
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En raison d'une climatologie défavorable, les manœuvres militaires avec tirs et bombardements à feu réel sont annulées pour les 9 et 10 novembre.
Ces manœuvres sont reportées à la semaine suivante (dates et horaires non précisés pour le moment).
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AVIS AUX TOURISTES : Manœuvres militaires !
Des manœuvres militaires sont programmées pour novembre, elles seront réalisées à feu réel !
Jours et horaires :
- Le 09 novembre, de 10h à 11h et de 13h à 14h.
- En cas de météo défavorable ou tout autre imprévu, le vendredi 10 novembre sera considéré comme étant une journée alternative. Les horaires des manœuvres resteront inchangés.
L'usage de la piste principale du polygone sera donc perturbé durant les heures indiquées pour ces jours (interdiction temporaire de circuler, tant en véhicule motorisé, qu'à vtt et à pied).
La piste menant au Castildetierra restera totalement libre d'accès.
Nota : Les exercices de tir et de bombardement aériens ont lieu toute l'année mais uniquement avec des munitions d'entrainement. Seuls les exercices à feu réel sont annoncés dans ce site internet en raison, pour l'occasion, de l'interdiction d'utilisation de certaines pistes.
Une famille perdue dans la Bardena aragonaise.
La Police aragonaise de Tauste a localisé et secouru une famille de touristes espagnols qui s’était égarée hier (jeudi 12 octobre) dans la Bardena aragonaise.
Cette famille, constituée du père, de la mère et de deux enfants (5 et 3 ans), avait réservé une chambre dans l’hôtel Sancho Abarca situé au sommet du mont du même nom.
Ce jour le couple et leurs enfants avaient décidé de faire une promenade en automobile sur les pistes de la Bardena aragonaise et en avait informé le directeur de l’hôtel.
A 23h00, alors que la nuit était tombée depuis bien longtemps, le directeur s’inquiéta de ne pas les voir revenir. Après avoir tenté de joindre le père sans succès sur son téléphone portable, le directeur appela la police de Tauste pour signaler la disparition des touristes.
Par chance, il se trouve que l’un des policiers venus sur place connait très bien cette vaste zone accidentée et inhabitée qu’est la Bardena aragonaise. Il prit donc la directive des recherches, en pleine nuit, en parcourant plusieurs dizaines de kilomètres de pistes, feux et gyrophare allumés histoire d’être visible de loin, et fenêtres ouvertes de manière à pouvoir entendre d’éventuels appels au secours.
Les touristes ont finalement été retrouvés sains et saufs, les parents soulagés mais fatigués, les enfants endormis à l’arrière du véhicule.
Selon les propos de l’un des policiers, le père et la mère étaient très angoissés, ils avaient erré durant trois heures sur des kilomètres de pistes sans arriver à s’orienter, et leur téléphone portable avait sa batterie déchargée.
L’écusson de la Pisquerra.
Laurent Ribas est un habitué des Pyrénées et des Bardenas, chaque année il conduit des petits groupes de randonneurs dans ces contrées montagneuses et désertiques.
Lors de sa dernière visite des Bardenas, en septembre dernier, il prit une photo insolite. Une trouée dans la roche laisse voir le massif de la Pisquerra ; cette trouée a la forme d’un écusson, d’où le nom que lui donna Laurent : l’écusson de la Pisquerra.
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Ci-dessus, Laurent Ribas pose fièrement à côté de "son écusson" de la Pisquerra.
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800km en 12 jours !
Un vautour percnoptère trouvé blessé dans les Bardenas a été photographié dans la région de Tarifa seulement 12 jours après sa remise en liberté.
Tout a commencé en juillet dernier dans la Bardena Negra. Un jeune percnoptère chuta lourdement au sol après une tentative de vol et se cassa une patte.
L’animal a été découvert et pris en charge par une équipe de scientifiques qui travaillait dans la zone. L’oiseau fut aussitôt confié au Centre de la Faune Sauvage de Navarre.
Deux mois plus tard le jeune vautour retrouva sa pleine forme physique.
Bagué et portant le numéro d’identifiant 9HP, disposant d’un bon tonus musculaire et étant donc capable de voler, le jeune percnoptère a été libéré le 11 septembre dans le secteur où il fut trouvé.
Quelques jours plus tard, le 23 septembre, et à la surprise de tous, le jeune vautour percnoptère fut repéré et photographié près de Tarifa en Andalousie par des scientifiques de la station biologique de Doñana. Cela confirme la réussite totale de ce sauvetage, l’oiseau a été capable de parcourir 800km en 12 jours et tout indique qu’il entreprend une migration vers les zones d’hivernage situées au-delà du Sahara ! |
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Ci-dessus, un vautour percnoptère photographié par Frédéric Moncoqut dans le secteur de la Ralla (Bardena Blanca).
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BON À SAVOIR :
Il est actuellement estimé que la population navarraise de vautours percnoptères est composée d’environ 120 couples dont une grande partie se reproduit dans le Parc Naturel des Bardenas Reales.
Le vautour percnoptère figure sur la liste des espèces menacées .
En plus de la mortalité due aux migrations et au manque de nourriture, ce vautour doit faire face à de nombreuses menaces parmi lesquelles l’empoisonnement provoqué par les pesticides agricoles, les électrocutions lors de contacts avec des lignes à haute tension et les chocs généralement mortels avec les pales des éoliennes. Dans les Bardenas la principale menace pour l’espèce est due à la présence humaine quotidiennement répétée dans les proximités des nids lors de la reproduction.
Le vautour percnoptère est le plus petit des vautours. Il est reconnaissable à son plumage blanc bordé de noir et à sa tête jaune.
Dans les Bardenas la reproduction des vautours percnoptère débute vers février, puis entre mars et avril la femelle pond entre un à trois œufs qui seront couvés durant 42 jours. La progéniture devient indépendante au bout de 70 à 90 jours.
L’interdiction d’accès à certaines zones pour les randonneurs prend fin lorsque le dernier des percnoptères est parti.
La migration annuelle conduit le vautour percnoptère vers de vastes territoires situés au sud du Sahara, en Afrique. Plusieurs d'entre eux passent leurs premières années de vie exclusivement dans ces contées désertiques. Durant cette période qui peut durer de 4 à 5 ans, les percnoptères ne se reproduisent pas. La reproduction n’intervient que lors du retour vers le bassin méditerranéen, et dans le cas présent dans les Bardenas.
Ruben et ses citrouilles,… et rebelote !
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Ruben n’est pas le grand gagnant de ce concours (il est classé en seconde place) mais il établit un nouveau record d’Espagne avec une citrouille de 921,5kg.
Le numéro un est un anglais, sa citrouille pèse 929kg. |
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Souvenez-vous, le 09 septembre dernier Ruben Mendi battait le record d’Espagne de la plus grosse citrouille (850kg) à l’occasion du concours annuel des Citrouilles Géantes de Valtierra (voir article un peu plus bas).
Trois semaines plus tard (01 octobre) Ruben récidive à nouveau !
Cette fois il s’est rendu en France, à Mothe-Achard dans le département de la Vendée, pour participer à un concours international de fruits et légumes géants.
Et devinez quoi ? Ruben a battu son propre record et a établit de ce fait un nouveau record d’Espagne !
Sa citrouille, venue tout droit de son potager bardenero, pèse pas moins de 921kg !!!
La terre des Bardenas serait donc plus fertile qu’on ne le pensait ? |
AVIS AUX TOURISTES : Manœuvres militaires !
Des manœuvres militaires sont programmées pour octobre, elles seront réalisées à feu réel !
Jours et horaires :
- Le 02 octobre, de 11h à 12h et de 14h à 15h.
- Le 03 octobre, de 10hà 15h.
- Le 04 octobre, de 11h30 à 13h15.
- Le 05 octobre, horaires non connus à ce jour.
L'usage de la piste principale du polygone sera donc perturbé durant les horaires indiqués pour ces jours (interdiction temporaire de circuler, tant en véhicule motorisé, qu'à vtt et à pied).
La piste menant au Castildetierra restera totalement libre d'accès.
Nota : Les exercices de tir et de bombardement aériens ont lieu toute l'année mais uniquement avec des munitions d'entrainement. Seuls les exercices à feu réel sont annoncés dans ce site internet en raison, pour l'occasion, de l'interdiction d'utilisation de certaines pistes.
Dégustation de migas.
Aimez-vous les migas ? Peut-être ignorez-vous de quoi il s’agit ?
Les migas sont l’aliment traditionnel des bergers espagnols, et dans le cas présent des bergers bardeneros. Cette spécialité culinaire est élaborée à partir de suif de brebis, d'ail, d'eau, de sel et de miettes de pain frit et dorées à la poêle .
Le superbe village médiéval d’Ujué, au nord des Bardenas, organise chaque année le "Dia de las Migas", la Fête des Migas.
L’édition 2017 se déroulera dimanche 24 septembre au cœur du village. L'activité centrale sera précisément la dégustation de ce plat délicieux que sont les migas.
Cette journée vous donnera aussi l'occasion de savourer d'autres produits typiques et de vous distraire au marché du berger (foire d'artisanat et des métiers anciens).
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Entrée des troupeaux dans les Bardenas.
Cet évènement très médiatisé a eu lieu ce dimanche 17 septembre à 08h00 à "el Paso" (au nord de la Bardena Blanca).
L'entrée des troupeaux ovins a lieu chaque année en cette saison depuis des temps immémoriaux. Les bergers des vallées pyrénéennes de Roncal et de Salazar conduisent leurs brebis dans les Bardenas afin qu’elles y passent l’hiver dans des conditions moins rudes qu’en montagne.
Si la majorité des bêtes est acheminée par camion, l'entrée traditionnelle a toujours lieu avec quelques milliers de brebis (9.000 brebis ce dimanche).
Au total se sont pas moins de 56.000 brebis qui passeront l'hiver dans les Bardenas. Le chiffre est impressionnant mais nous sommes malgré tout bien loin des 300.000 brebis comptabilisées chaque année durant le moyen-âge !
Tous les troupeaux ne viennent pas forcément des Pyrénées, beaucoup proviennent d'élevages du sud de la Navarre.
Nota : Pour en savoir plus sur les bergers pyrénéens en transhumance dans les Bardenas, procurez-vous ce livre.
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A el Paso les premiers troupeaux pyrénéens approchent. |
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C'est un rituel, un coup de fusil est tiré en l'air,... |
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... et les troupeaux sont alors autorisés à pénétrer dans les Bardenas. |
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La foule est nombreuse, boissons et migas sont servis à volonté ! |
( Photos : Diario de Navarra )
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AVIS AUX RANDONNEURS : Pisquerra, Ralla et Rallon enfin accessibles !
Samedi 16 septembre 2017, les sites de la Pisquerra, du rallon et de la Ralla sont désormais accessibles.
La prochaine fermeture devrait avoir lieu en février 2017, à priori.
Julian Isla Catalán élu "Bardenero Mayor 2017" à titre posthume.
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Dimanche dernier (10 septembre) lors de la fête "Dia de Bardenas" à Santacara, un vote a été salué par tous : L'ancien président du Parc Naturel des Bardenas, Julian Isla Catalán, a été élu à l'unanimité "Bardenero Mayor 2017".
Julian Isla Catalán s'était suicidé le 28 novembre 2016 (voir article sur le sujet dans "Flash infos 2016").
Isla, comme on le nommait plus simplement, avait succédé à José Antonio Gayarre en 2013 à la présidence du Parc Naturel des Bardenas. 54 ans et père de deux enfants, il était expert et grand passionné des Bardenas. |
Que l’on soit pour ou contre la manière dont Isla gérait les Bardenas il n’en demeurait pas moins un homme très apprécié, son décès a sonné comme un séisme dans le sud de la Navarre. |
Petit rappel : Qu'est-ce qu'un Bardenero Mayor ? Il s'agit d'un titre prestigieux attribué chaque année à un homme qui se sera distingué pour son amour des Bardenas. Un bardenero Mayor doit faire preuve d'une passion perpétuelle pour les Bardenas, il doit porter cette terre dans son cœur, en parler, la faire connaitre tel un ambassadeur bénévole, et en avoir une très bonne connaissance par son travail ou par ses loisirs.
A droite : Le diplôme du "Bardenero Mayor 2017" qui fut remis à la femme de Julian Isla Catalán et à ses enfants.
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Des citrouilles géantes !
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Peut-être ne le saviez-vous pas, mais le village de Valtierra organise chaque année un grand concours de citrouilles géantes, la Feria Internacional de Calabazas Gigantes, dont c’était cette année la neuvième édition.
Les citrouilles présentées sont vraiment de tailles hors-normes, toutes d’un poids largement supérieur à 300 kg !
Pour 2017, le grand gagnant a été élu ce matin (samedi 09 septembre) et n’est autre que notre ami bardenero Ruben Mendi des Cuevas Bardeneras.
Sa citrouille explose tous les précédents records, 850 kg, ce qui en fait un record absolu en Espagne ! ! !
La citrouille de Ruben est issue de sa huerta, un verger qui a la particularité de se situer dans les Bardenas, dans un secteur du nord-ouest connu sous le nom de Landazuria.
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Expositions artistiques à Arguedas.
Vous l’avez certainement remarqué, septembre est un mois de grande activité culturelle dans la région des Bardenas.
A Arguedas, deux expositions méritent une visite.
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Du 16 au 24 septembre, vous découvrirez de belles sculptures sur bois souvent inspirées des Bardenas, un travail artistique méconnu exercé avec talent par Alberto Guallar, |
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Du 22 septembre au 15 octobre, Eduardo Blanco Mendizabal, photographe talentueux et réputé, vous présentent de belles photographies du territoire bardenero. |
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Carcastillo fête les Bardenas.
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Petite localité du nord-ouest de la Bardena del Plano, Carcastillo présente la V° Fête des Usages Traditionnels des Bardenas.
Ces festivités se dérouleront durant les 16 et 17 septembre (voir le programme).
De nombreux artisans s’empareront des rues et places du village pour les convertir en un véritable marché champêtre.
Il vous sera possible de découvrir les pratiques actuelles et ancestrales des paysans bardeneros (tonte de brebis, atelier de forge, exposition d’outils antiques, visite guidée de la localité, animation pour enfants, ...). |
Fustiñana organise sa huitième course VTT "Bardena Negra".
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La huitième course VTT "Bardena Negra" se déroulera dimanche 17 septembre.
Moins réputée et moins éprouvante que la célèbre course "Extreme Bardenas" organisée par la commune d’Arguedas, la course "Bardena Negra" n’en demeure pas moins très attractive.
Pour cette édition 2017 deux itinéraires sont proposés selon les aptitudes des participants (80 km pour le premier itinéraire, 50 km pour le second).
Il n’est pas trop tard pour vous inscrire, vous avez jusqu’au 14 septembre. |
"Dia de Bardenas", la grande fête des Bardenas.
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Chaque année un village bardenero est élu afin qu’il y soit organisé le "Dia de Bardenas", la grande fête des Bardenas. Pour 2017 cette festivité se déroulera le 10 septembre à Santacara.
Les festivités se dérouleront de 08h00 à 21h30 (voir le programme sur l'affiche officielle).
C'est ce jour-là, à 14h30, que sera présenté au public le Bardenero Mayor 2017.
Petit rappel : Qu'est-ce qu'un Bardenero Mayor ?
Il s'agit d'un titre prestigieux attribué chaque année à un homme qui se sera distingué pour son amour des Bardenas.
Un Bardenero Mayor doit faire preuve d'une passion perpétuelle pour les Bardenas, il doit porter cette terre dans son cœur, en parler, la faire connaitre tel un ambassadeur bénévole, et en avoir une très bonne connaissance par son travail ou par ses loisirs. |
Souvenir d'un motard.
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Voici une photo surprenante déposée sur Twitter par un motard en visite dans les Bardenas.
En commentaire il écrivit ceci : "Après le coucher du soleil dans le désert des Bardenas, c'est l'heure des moustiques".
Cette photo rappellera probablement des souvenirs à certains, car les moustiques sont effectivement un problème dans la région. Absents des Bardenas en journée, ces petits insectes prolifèrent dès la tombée de la nuit essentiellement près des zones humides telles que les points d'eau et les barrancos, ainsi que près des parcs à bétail (bergeries).
En soirée et la nuit, ils sont attirés en grand nombre par les lumières (phares de voitures notamment).
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La Romeria de la Virgen del Yugo.
Le premier dimanche de septembre de chaque année est célébré la Romeria de la Vierge del Yugo, un pèlerinage organisé par les villages de Valtierra, d'Arguedas et de Cadreita.
Cette fête religieuse se déroule dans l'ermitage de la Sierra del Yugo.
Situé à 4 km du village au sommet de la Sierra del Yugo, l'ermitage en question est constitué d’une église du XVIIe siècle construite dans un style gothique renaissance. C’est dans cette imposante bâtisse que l’on peut contempler la Vierge del Yugo, une statuette connue dans la région pour être LA Vierge des Bardenas, aussi parfois nommée "Reine des Bardenas".
Notons que le site offre de belles vues sur les Bardenas et la plaine de l’Ebre.
Nota : La légende de la Vierge del Yugo est racontée dans ce livre.
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Le pèlerinage del Yugo sera célébré le dimanche 03 septembre.
(messe à 12h00)
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Aux yeux de la population locale il s’agit d’un évènement annuel de très grande importance qui rassemble plusieurs centaines de personnes.
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Photos : Google, Frédéric Moncoqut et infoarguedas.com.
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La Romeria de Sancho Abarca.
Si vous vous trouvez dans les environs du Sanctuaire de Sancho Abarca dimanche 03 septembre, sachez qu’il s’y déroulera une fête religieuse très prisée des espagnols : Une Romeria (pèlerinage).
Cette Romeria est célébrée en l’honneur de la vierge de Sancho Abarca, une statuette vénérée tant par les navarrais que par les aragonais. Une messe sera organisée pour l’occasion dans l’église du sanctuaire, suivie d’un repas populaire à l’extérieur.
Cet événement rassemble chaque année près de 400 personnes.
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Photo : Frédéric Moncoqut |
Le sanctuaire est situé dans la Bardena aragonaise sur une hauteur d’où l’on peut jouir d’un panorama exceptionnel.
Aragonais donc, ce sont pourtant des villages navarrais qui organisent chaque année la Romeria de Sancho Abarca. Il faut reconnaître que l’histoire de cette statuette de la Vierge fut très mouvementée puisque sa découverte, le 07 avril 1569. Elle fut revendiquée et disputée avec acharnement par les habitants de Fustiñana (Navarre) ainsi que par ceux de Tauste (Aragon).
Nota : Plus d’info sur cette histoire dans ce livre.
Une catastrophe évitée de peu.
Un début d’incendie a été signalé hier après-midi (23 août) dans la Bardena aragonaise.
L’intervention rapide des pompiers d’Ejea a permis d’éteindre le feu avant qu'il ne prenne trop d'ampleur, notamment grâce au soutient d’un hélicoptère bombardier d’eau.
Ci-dessus, photos prises hier par un pompier d'Ejea. |
L’origine de cet incendie est de toute évidence un impact de foudre, un orage sec sévissait sur la région à ce moment là.
La Bardena aragonaise jouxte la Bardena Negra, au sud des Bardenas. Il s’agit d’une zone à très haut risque d’incendie en raison de l’existence en ce lieu d’une forêt de pins d’Alep vaste de 5.000 hectares.
Planète Bardenas.
Avouons que c’est un peu ça, un autre monde, une autre planète.
Ce sont les Bardenas !
Fréquentation record du site !
Normalement, le site internet www.bardenas-reales.net est consulté en été par 100 à 150 visiteurs journaliers, soit une moyenne mensuelle de 3 750 visiteurs.
Il a été remarqué depuis quelques mois que la fréquentation du site tendait nettement à la hausse, ceci s’étant clairement confirmé durant cet été 2017.
Du 16 juillet au 16 août, durant donc un mois, il a été comptabilisé 8 012 visiteurs, ce qui correspond à 250 visiteurs journaliers (moins en semaine, plus durant les weekends).
8 012 visiteurs en un mois, il s’agit bien là d’un record de fréquentation pour le site, le nombre de visiteurs ayant plus que doublé.
Nota : Un autre record, journalier celui-là, a été établi le 07 janvier 2015. Il a été comptabilisé 1 837 visiteurs en une seule journée ! (le site ne compte normalement en hiver que 70 à 100 visiteurs par jour).
Ce record de fréquentation journalier fut la conséquence directe de la diffusion d’un reportage télévisé sur la chaine française France 3.
Visitez les Bardenas d’antan.
Nous avons eu l’occasion, il y a quelques années, de découvrir le SITNA.
Le SITNA est un site internet espagnol qui permet de survoler tout le territoire navarrais à l’altitude de votre choix par le biais de photographies aériennes et satellites.
Il y est proposé de nombreuses fonctions parmi lesquelles celle nommée "Orthophoto historique". Cette fonction permet de découvrir la Navarre telle qu’elle était autrefois, et les Bardenas y sont visibles sur trois périodes : 1945, 1956-1957 et 1966-1971.
En visitant les Bardenas d’antan vous vous rendrez compte que cette région était encore plus désertique et isolée qu’elle ne l’est aujourd’hui : les surfaces agricoles étaient moins étendues et l’accès au territoire était peu aisé en raison du faible nombre de pistes.
Les vues aériennes sont en noir et blanc et de médiocre qualité (pour ne pas dire mauvaise), mais l’intérêt historique est incontestable.
Trois périodes vous sont donc proposées :
- 1945 -
Les Bardenas sont pratiquement inaccessibles autrement qu’à dos de mulet, le territoire est très sauvage et inhospitalier. L’écrivain-voyageur français Justin Cenac Moncaut (19 e siècle) n’y serait certainement pas dépaysé ! (lire son récit dans ce livre)
La route asphaltée menant à la base militaire depuis Arguedas n’apparaît pas, elle ne se présente que très partiellement sous l’aspect d’un chemin de terre et s’arrête bien avant de pénétrer sur le territoire bardenero.
Bien entendu la base militaire et la piste du polygone de tir n’existent pas encore.
Les étangs de Zapata, de las Cortinas et de Férial n’ont pas encore été créés, il n’y a d’ailleurs à l’époque aucun plan d’eau digne de ce nom.
La route NA-125 (Tudela-Ejea) qui traverse la Bardena Negra n’apparaît que sur une courte distance sous la forme d’une piste de terre (il en reste de nos jours quelques vestiges). En 1945 cette piste part de Tudela mais s’arrête avant d’atteindre les Bardenas.
L’infrastructure routière autour des Bardenas, ainsi que les villes et villages, sont sous-développés comparé à aujourd’hui.
- 1956 / 1957 -
Les Bardenas ont peu évolué, elles sont toujours sauvages et aussi peu accessibles.
La base militaire est présente mais seulement depuis 1951, ses infrastructures sont très modestes. La piste du polygone de tir n’existe pas encore, toutefois l’accès depuis Arguedas est enfin possible par une bonne piste non asphaltée.
Les étangs cités précédemment n’ont toujours pas été créés.
La route NA-125 (Tudela-Ejea) qui traverse la Bardena Negra n’a pas évolué, il s’agit d’une piste de terre qui s’arrête au même endroit qu’en 1945.
- 1966 / 1971 -
Encore une fois nous pouvons dire que les Bardenas ont assez peu changé et restent difficilement accessibles.
Les pistes sont toutefois plus nombreuses, cela étant dû au travail des gardes des Bardenas Reales. Les gardes, parmi lesquels Francisco Barrachina Echegoyen, ont tracé d’innombrables et indispensables pistes à travers tout le territoire. Les pistes que vous empruntez aujourd’hui sont le fruit de leur dur labeur.
La base militaire n’a que peu évolué et la piste du polygone de tir n’existe toujours pas. L’accès depuis Arguedas est assuré depuis la période précédente par une bonne piste mais celle-ci n’est toujours pas asphaltée.
Les plans d’eau sont rares. Parmi les plus vastes que nous connaissons aujourd’hui seul celui de las Cortinas vient d’être créé, ou du moins sa digue de terre.
La route NA-125 (Tudela-Ejea) qui traverse la Bardena Negra est enfin asphaltée mais sur une courte distance. Cette route devient une large piste de terre dès qu’elle pénètre sur le territoire bardenero puis s’arrête avant d’atteindre la région aragonaise, de toute évidence cette portion est en travaux.
Ce sont donc les Bardenas d’autrefois qu'il vous est donné là de visiter ; des Bardenas plus désertiques, plus inaccessibles, plus isolées, plus sauvages et plus inhospitalières qu’aujourd’hui. Nul doute que vous vous attarderez longuement sur le site du SITNA, en comparant ces différentes périodes historiques avec des vues contemporaines vous découvrirez assurément d’innombrables évolutions non mentionnées dans cet article.
Comment procéder : Connectez-vous sur le SITNA, la Navarre apparaît alors sur votre écran.
En utilisant les outils mis à votre disposition zoomez vers le sud de la Navarre, là où se trouvent les Bardenas.
Cliquez sur "Images et Cartes de fond", sur "Orthophoto historique B/N", puis sur la période de votre choix.
Pour les vues contemporaines cliquez sur "Orthophoto couleur 1:5.000" puis choisissez l’année qui vous intéresse.
Ci-dessous à gauche se trouve des vues aériennes de l'étang de las Cortinas et à droite des vues de la base militaire.
Nous y voyons l'évolution au fil du temps, de haut en bas nous sommes en 2014, 1966-1971, 1956-1957 et 1945. |
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Voici la fille de la renarde de Doña Blanca.
Nous devons cette belle photographie à Anne Berthe qui lors d’une randonnée dans le Vedado de Eguaras a pu longuement profiter de la compagnie de cette jeune renarde.
La plupart des témoignages laissent penser qu’il s’agit d’une femelle, mais Anne pense plutôt qu’il s’agit d’un mâle. Donc, sur ce point, c’est à vérifier.
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Photographie prise par Anne Berthe le 09 mai dernier. |
Comment distinguer la renarde de Doña Blanca de sa fille ?
Il y a quelques jours un article annonçant la mort très probable de la renarde de Doña Blanca a été posté sur cette page, ce à quoi de nombreux internautes ont aussitôt réagit par emails et par messages facebook pour signaler au webmaster que la renarde est bien vivante, preuve en est qu’ils l’ont vu très récemment !
Il y a méprise.
La renarde que nous voyons actuellement dans le Vedado de Eguaras n’est pas la renarde de Doña Blanca, il s’agit de sa fille.
Il est vrai que les renards se ressemblent tous, et il est donc difficile de les distinguer les uns des autres. Toutefois, la renarde de Doña Blanca a des traits caractéristiques qui lui sont propres et qui permettent de la reconnaître aisément.
Vous trouverez ci-dessous un comparatif photos et dessins permettant de distinguer la mère de sa fille.
Voici deux colonnes, celle de gauche montre la renarde de Doña Blanca et celle de droite la fille.
Les dessins nous montrent clairement, de manière schématique, les différences anatomiques entre la mère et la fille. La mère a de nombreuses particularités, les principales étant :
- Les poils à la base des moustaches sont très sombres sur une étendue relativement importante.
- Le pelage blanc sur les joues monte haut vers les yeux.
- Les yeux semblent reliés aux babines par une zone de pelage légèrement sombre.
- Sous l’œil droit, vers l’avant, se trouve une sorte de petit bouton noir (non visible sur ces photographies).
- En haut des yeux, vers l’intérieur, se trouvent deux taches sombres (difficilement visibles sur ces photographies).
Ces petites particularités se vérifient sur toutes les photographies prises de la renarde de Doña Blanca, des plus anciennes aux plus récentes.
Un grand merci pour ces photographies à Anne Berthe, Laurent Ribas et Jean-Jacques Lagauzere.
Les dessins sont de Frédéric Moncoqut.
Reportage dans "Moto Revue".
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Le journal "Moto Revue" présente un intéressant reportage sur les Bardenas dans son numéro spécial Vacances 2017.
Ce long reportage de 15 pages se focalise essentiellement sur les motos testées pour l’occasion, les Bardenas n’étant que peu commentées.
Les textes sont donc clairement rédigés pour les passionnés de deux roues, mais si vous n’êtes pas de ceux-là vous vous consolerez tout de même en contemplant de très belles photographies qui sont de véritables invitations à partir pour l’aventure.
Moto Revue n° 4057, en kiosque depuis le 19 juillet. |
La renarde de Doña Blanca, fin d’une belle histoire.
Elle s’était faite remarquer pour la première fois en 2008, et dès l’année suivante le présent site internet vous donnait régulièrement de ses nouvelles (voir "Flash infos" et "Livre d’Or").
Si vous êtes un habitué des Bardenas vous avez certainement entendu parler de la renarde de Doña Blanca, ce petit canidé qui est devenue en peu de temps la mascotte du Vedado de Eguaras (îlot forestier situé près de la Blanca et d’el Plano).
Tous ceux qui ont rencontré la renarde de Doña Blanca peuvent en témoigner : tel un petit chien, elle n’hésitait pas à s’approcher des randonneurs et à les suivre sur les pistes. Cette renarde était si sociable qu’elle acceptait volontiers les bouts de pain qu’on lui offrait.
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Sympathique face à face entre la renarde et Fred Moncoqut (webmaster du présent site internet). |
Chaque année donc, depuis presque une décennie, vous êtes nombreux à attendre des nouvelles de la renarde de Doña Blanca, histoire de savoir si elle a survécu au froid et à la famine de l’hiver, et surtout si elle a pu échapper aux coups de fusil des chasseurs ;... et chaque année, quelques randonneurs viennent nous rassurer en nous rapportant de bonnes nouvelles toutes fraiches.
Il y a deux ans la renarde de Doña Blanca montrait des signes de faiblesse et un amaigrissement qui nous laissait craindre le pire. Il y eut un bon rétablissement l’année suivante mais pour 2017 il semblerait que ce soit terminé : la renarde de Doña Blanca n’ayant plus été vue depuis de nombreux mois nous devons nous résoudre à en conclure qu’elle est partie au paradis des renards.
Notre amie la renarde a eu une vie longue et atypique. Longue car dans la nature un renard ne vit guère plus de 4 ou 5 ans, atypique car sa sociabilité envers les randonneurs lui a fait gagner la sympathie de tous les passionnés des Bardenas.
La renarde de Doña Blanca restera longtemps dans la mémoire de ceux qui l’ont rencontré, elle restera aussi dans les esprits comme étant la mascotte de la Réserve Naturelle du Vedado de Eguaras.
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Ci-dessus, la renarde près du Castillo de Doña Blanca (photo de Laurent Ribas) |
Savez-vous pourquoi cette renarde était nommée "renarde de Doña Blanca" ? (ou parfois "renarde de Peñaflor")
Doña Blanca est le nom d’une tour fortifiée datant du XIIIe siècle. Cette tour se situe dans le Vedado de Eguaras (Réserve Naturelle contiguë aux Bardenas) et est également connue sous le nom de "Castillo de Peñaflor".
C’est donc près de cette tour que notre renarde apparaissait le plus souvent.
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Selon plusieurs témoignages, un autre renard, plus jeune, aurait un comportement plus ou moins similaire à celui de la renarde de Doña Blanca.
D'après José Maria Samanes (Bardenas Aventure) il s’agirait d’un petit de notre renarde, car nous savons qu’elle a eu plusieurs progénitures.
Ci-contre : Capture d'écran d'une vidéo prise de nuit par José Maria, nous y voyons le jeune renard qui serait aussi une femelle.
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Le comportement atypique de la renarde de Doña Blanca n'est pas un cas isolé, souvenons-nous, par exemple, il y a quelques années, qu'un autre renard se manifestait occasionnellement auprès des touristes dans la zone de la Pisquerra (voir "Flash infos 2010").
300.000 visiteurs !
16 juillet 2017, jour important pour le site www.bardenas-reales.net puisqu'il vient de franchir le cap des 300.000 visiteurs, un chiffre important si l’on tient compte du fait que les Bardenas sont encore assez méconnues du tourisme.
Il aura fallu huit ans au site pour franchir la barre des 100.000 visiteurs (mars 2012), trois pour passer le cap des 200.000 (février 2015), et moins de deux ans et demi pour atteindre les 300.000 visiteurs.
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Le site www.bardenas-reales.net est aujourd’hui visité par 2.000 à plus de 4.000 personnes chaque mois (entre 70 et 250 visiteurs par jour, parfois plus, chiffres variables selon les saisons).
BMC, un festival étroitement surveillé... de loin.
Si vous étiez au festival BMC durant ce weekend, sachez que les forces de l’ordre avaient les yeux rivés sur vous, discrètement, mais attentivement.
Vous n’aviez rien remarqué ? C’est normal, cela c’est fait dans la plus grande discrétion.
Ce n’est qu’au départ du site, à Arguedas, que les contrôles ont réellement commencé. Contrôles d’identités, contrôles d’alcoolémie, contrôles des véhicules, bref, des contrôles tels que l’on peut en voir à la sortie de n’importe quel festival.
A cette occasion la police provinciale a interpellé un français de 30 ans qui circulait sous l’emprise de l’alcool et sans permis de conduire (permis suspendu sur décision de justice française).
Contraint de payer sur le champ une amende de 1000 euros, le jeune homme a été libéré mais il doit malgré tout comparaitre devant le tribunal de Tudela dans les prochains jours.
BMC, n’est pas Burning Man qui veut.
Le festival de musique électronique Bardenas Music Camp (BMC) a eu lieu ce weekend (01 et 02 juillet).
Très ambitieux sur le papier, qu’en fut-il sur le terrain ?
Et bien nous pouvions nous attendre à pire,... ou mieux selon les points de vue.
Si l’on se fit aux nombreux commentaires postés sur les réseaux sociaux et sur les forums, il est clair que le BMC n’a pas atteint ses objectifs.
Il y a d’abord la programmation musicale, souvent critiquée car jugée "faible" malgré la présence (salutaire ?) de Marc Cerrone.
Parmi les commentaires le climat revient parfois dans les conversations. Le vent, le ciel nuageux et la fraicheur semblent avoir contrarié nombre de fêtards, tout au moins jusqu’au dimanche matin.
Pour finir, grosse surprise sur le nombre de participants qui fut selon les organisateurs bien en deçà de ce qui était espéré.
A grand renfort de commentaires et de photographies, la publicité était pourtant très alléchante pour certains, mais aussi inquiétante pour d’autres : Il y était dit que le BMC devait se dérouler en plein cœur du désert des Bardenas, et selon les organisateurs il devait largement s’inspirer du festival Burning Man américain.
Mais à bien y regarder ce ne fut pas ça du tout !
- Et NON ! Ce festival ne s’est pas déroulé pas au cœur des Bardenas, ni même dans les Bardenas. Le BMC s’est s’installé hors du désert sur le territoire communal d’Arguedas,... ce qui n’est pas la même chose.
- Ensuite le BMC n’a absolument rien à voir avec le Burning Man américain, l’esprit festif y est radicalement différent, et c’est sans compter sur le nombre de participants : Si le Burning Man rassemble chaque année plus de 40.000 fêtards, le BMC s’est auto-plafonné à 800 inscrits.
INFO IMPORTANTE :
Selon les quotidiens espagnols "Diario de Navarra" et "Noticias de Navarra", édités le 03 juillet, le Bardenas Music Camp est un festival illégal car non autorisé par les autorités navarraises.
Les organisateurs seraient donc passés outre malgré l’interdiction ? |
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Encore une fois, les français se font remarquer de manière assez négative.
Lancé en catimini par le millionnaire basque Bruno Ledoux, ce projet a fortement inquiété les autorités navarraises qui n'en furent informées que très tardivement. Le gouvernement de Navarre et la municipalité d’Arguedas déclarèrent ne pas avoir été informés de la tenue de ce festival et ne pas avoir délivré d’autorisation (Source : télévision EITB).
Dans les villages proches des Bardenas les avis furent partagés, certains se sont montrés indifférents, d’autres séduits, et pour beaucoup ce fut la stupéfaction et l’indignation. Comment ce français, que personne ici ne connaît, a-t-il osé organiser sur notre terre un festival de musique électronique? comme en terrain conquis !
Qui plus est, un festival quasi-exclusivement réservé aux seuls français (!!!) puisque la publicité internet n’est rédigée qu’en français et en anglais.
Il y a aussi le problème écologique, le site choisi se situe sur le territoire communal d’Arguedas (à proximité des Bardenas). Ce site n’est pas protégé mais il s’agit malgré tout d’un espace naturel précieux et fragile.
Sur ce point les organisateurs ont tenté de rassurer, mais sans vraiment convaincre. Posez-vous cette question : une sono à fond crachant des milliers de kw durant 24 heures non-stop, un éclairage de scène portant à des kilomètres, et des centaines de festivaliers déchainés, peut-on sérieusement penser que ce soit écologique et respectueux de l’environnement ? Non, évidemment.
Pour de nombreux pro-BMC, ce festival était très ambitieux sur le papier mais fut plutôt fade sur le terrain. Le Burning Man américain semblait être la référence, mais il est clair que nous en sommes très loin, ridiculement loin !
Toutefois, malgré des choix musicaux souvent contestables et entrecoupés de longs et fréquents passages à vide, nous pouvons constater que certains festivaliers se sont tout de même un peu amusés... ou ont fait mine. Mais pour bon nombre de teuffeurs aguerris ce fut la douche froide, le BMC n'a pas convaincu !
Pour les anti-BMC, c’est le soulagement.
Bien sûr il aurait été souhaitable que ce festival soit purement et simplement annulé, mais puisque le BMC n’a pas eu le succès escompté l’impact environnemental semble moins néfaste qu’on aurait pu le craindre.
Si beaucoup de festivaliers n'ont clairement pas été séduits par le BMC (lire un témoignage ici), le simple fait d'être plongé dans cette nature belle et sauvage fut toutefois un enchantement pour tous. Mais est-il nécessaire d'attendre la venue d'un festival pour contempler les étoiles ou un lever de soleil sur les Bardenas ? Est-il si utile que ça que de faire autant de bruit à coup de milliers de décibels, alors qu'il est si agréable d'écouter le silence du désert tout juste perturbé par quelques chants d'oiseaux des steppes ?
Non, le BMC est un mauvais prétexte.
Bref, ce festival aux airs de petite fête privée aurait certainement eu plus de succès sur une plage de Biarritz, mais pas au fin fond de la Navarre.
Pour terminer, nous pouvons souligner que les organisateurs ont malgré tout eu beaucoup de chance. A quelques jours près ce festival aurait été annulé pour cause de tempête (dans les Bardenas la météo est souvent capricieuse, même en été), et par forte chaleur les fêtards auraient été assaillis par des hordes de moustiques irrésistiblement attirés par les puissants éclairages du BMC. Car ce qu’ignore peut-être Bruno Ledoux, c’est que le site qu’il a choisi fut le lieu d’implantation du premier festival NoWhere en 2004, et que ce festival a par la suite migré vers le désert des Monegros à cause des moustiques qui constituaient une insupportable nuisance nocturne pour les festivaliers.
Sauvons topopyrenees.com !!!
Si vous êtes un passionné des Pyrénées vous avez certainement, un jour ou l’autre, consulté le site de Mariano www.topopyrenees.com
Ce site est un véritable mastodonte du web, une formidable et inépuisable mine d’informations sur les Pyrénées.
Le site www.topopyrenees.com, que les Pyrénéistes connaissent bien, est en grand danger de disparition et Frédéric Moncoqut (webmaster de www.bardenas-reales.net) n'est pas resté insensible à cela.
www.topopyrenees.com a vu le jour en septembre 2007.
Depuis cette date, il n’a cessé de s’améliorer et d’innover pour être aujourd’hui un des site de montagne les plus regardé en France avec plus d’un million de connexions à l’année et une moyenne de 7.000 connexions/jour pendant les mois d'été.
Toutes ces évolutions technologiques et le nombre d’internautes croissant, font que l’hébergement, les programmes, les logiciels et le matériel photo représentent aujourd’hui une somme beaucoup trop importante pour Mariano qui est à la retraite depuis peu.
Aujourd’hui ne pouvant plus suivre au niveau financier, Mariano fait appel à vous et à votre générosité pour que le site topopyrenees puisse continuer à exister.
Merci à vous.
Bruno Solo, simple touriste.
Cette semaine du 26 au 30 juin nous avons eu droit à la visite surprise de l’acteur français Bruno Solo.
D'abord arrivé incognito, puisque l'acteur n'est pas connu en Espagne, sa notoriété l'a tout de même rattrapé.
Nous devons cette info aux guides de l’agence "Compañía de Guías de Las Bardenas" ainsi qu'à Ruben Mendi des "Cuevas Bardeneras".
Ce n’est pas la première fois que l’on voit une personnalité du showbiz en visite dans les Bardenas. A titre d’exemple il y eut Johnny Hallyday, Eddy Mitchell, Jean Rochefort, Vanessa Paradis, Diane Tell, Brad Pitt, Cameron Diaz, Penelope Cruz, Michael Fassbender, Johnny Depp, Denise Richards, Arnold Schwarzenegger, et très prochainement Jake Gyllenhaal et Joaquin Phoenix.
Si toutes ces personnalités se sont rendues dans les Bardenas dans le cadre de leur travail, Bruno Solo, lui, est venu en simple touriste. |
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Photos ci-dessous et en haut à droite : L'un des guides de "Compañía de Guías de Las Bardenas" pose avec Bruno Solo.
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Photos ci-dessus à droite et à gauche : Bruno Solo pose avec Ruben Mendi et l'une de ses employées. |
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Vingtième "Extreme Bardenas".
La célèbre course VTT "Extreme Bardenas" a eu lieu hier, samedi 24 juin.
Cette vingtième édition a été particulièrement difficile en raison de la canicule qui sévit actuellement dans la région.
Les participants ont parcouru 114 km de pistes poussiéreuses à travers toutes les Bardenas, de la Negra à el Plano en passant par l'inévitable Blanca, le tout sous un soleil torride !
Si vous vous rendez dans les Bardenas le jour d'une épreuve "Extreme Bardenas", sachez qu’il est possible que certaines pistes soient brièvement fermées à la circulation le temps du passage des concurrents. |
Une affiche censurée.
Dévoilée le 29 avril, l’affiche officielle de la célèbre course VTT "Extreme Bardenas" a été retirée dès le lendemain car jugée choquante par quelques prudes personnes.
Quelle est donc la cause de cette censure ?
Cette affiche présente trois vététistes se dirigeant vers le massif du Rallon, deux hommes et une femme. La demoiselle est située au centre de la photographie, le popotin relevé et bien centré au milieu de l’affiche, et c’est bien là qu’est le problème.
Certains ont été outrés par cette posture, jugée soi-disant provocatrice.
Donc, afin d’éviter toutes polémiques, l’affiche a été rapidement retirée du site www.extremebardenas.com et du Facebook espagnol de www.bardenas-reales.net.
Une affiche de transition a ensuite été présentée en attendant que soit conçue une nouvelle affiche officielle un peu plus soft.
Les puritains peuvent dormir tranquilles, la censure a été appliquée.
Ci-dessus à gauche, l'affiche censurée, et à droite la nouvelle affiche (officielle).
La censure de cette affiche est-elle justifiée ? Assurément non !
Cette demoiselle située au centre ne fait qu’adopter une posture on ne peut plus normale pour une vététiste, rien de choquant là-dedans.
Ci-dessous, l'affiche de transition en attendant l'arrivée de la nouvelle affiche.
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Deux jeunes français perdus dans les Bardenas.
Hier en début d’après-midi (dimanche 18 juin), un couple de français s’est égaré dans la Bardena Blanca. Les deux jeunes gens se sont perdus de vue au cours d’une visite pédestre des Bardenas, ce à quoi l’homme a décidé de poursuivre dans la direction initialement prévue en pensant que sa compagne en avait fait de même, alors que celle-ci avait pris la direction du point de départ de leur randonnée.
Ils ont été retrouvés tous deux par la police provinciale vers 18h00, le jeune homme dans le secteur d’el Paso (nord de la Blanca) et la jeune femme sur une piste menant au polygone de tir (centre de la Blanca).
Bien qu’épuisés par cette longue marche sous un soleil torride (38°c à l’ombre au plus fort de l’après-midi) leur état de santé ne suscite pas d’inquiétudes.
Cette info vous choque ? Vous pensez qu'elle n'a rien à faire dans ce site ? Explication ici.
De bien curieux nuages !
A l'instant même où cet article est mis en ligne (15 juin, 20h40), de curieux nuages lobulés stagnent au-dessus des Bardenas.
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Photo prise par Ruben Mendi près de Valtierra. |
Ces surprenants nuages, nommés "Mammatus", apparaissent par temps chaud et sec ponctué de temps à autre par de beaux orages d’été. Des photographies de ce phénomène météorologique ont été prises il y a à peine quelques minutes, trois d'entre elles vous sont présentées ici.
Ces nuages sont actuellement visibles au-dessus la majeure partie des la vallée de l'Ebre, et bien entendu au-dessus des Bardenas.
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Photo prise par E.Perez près de Saragosse. |
Photo prise par J.L.Echarri à Corella. |
Les Mammatus sont relativement rares dans la région, la dernière fois que nous en avions parlé dans ce site internet c'était en juillet 2015.
Fortes chaleurs, soyez prudents !
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Des températures élevées et une insolation importante, voici à quoi vous devrez vous attendre si vous vous rendez dans les bardenas durant cette mi-juin.
En effet, les prévisions météorologiques annoncent des températures qui oscillent entre 35°c et 40°c à l'ombre, avec des sensations thermiques nettement supérieures !
A gauche : Carte des températures en Navarre pour ce mercredi 14 juin, le contour des Bardenas apparait en blanc.
De nombreux touristes semblent négliger les risques liés à la chaleur, ces risques ne sont pourtant pas à prendre à la légère ! |
Quelques précautions s’imposent : Pensez à vous protéger du soleil (chapeau, lunettes, etc) et de la chaleur (buvez de l’eau, beaucoup d’eau, et n’hésitez pas à acheter quelques très rafraîchissants vaporisateurs d'eau).
Lorsque les prévisions annoncent des températures à l'ombre supérieures à 35°, évitez de partir à pied ou en VTT dans les Bardenas durant les heures les plus chaudes de la journée (de 10h00 à 19h00)... ou alors montrez-vous très prudents. |
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N’oubliez pas que l’ombre est un luxe rare dans les Bardenas. En cas de problème, sachez que c'est au fond des barrancos (ravins) que vous aurez le plus de chance de trouver un peu d’ombre, mais ne comptez pas y trouver de la fraîcheur. En été, où que l'on se trouve, Bardenas = chaleur.
Pour faire appel aux secours, téléphonez au 112.
Pensez à consulter les prévisions météo avant de vous rendre dans les Bardenas.
Une soirée apocalyptique !
Hier soir, 08 juin, une tempête d’une rare violence s’est abattue sur le sud de la Navarre et dans la comarque aragonaise des Cinco Villas.
Pluies abondantes, grêle, vents violents, tonnerre et foudre, tous les ingrédients étaient réunis pour une soirée d’ambiance apocalyptique !
S’il n’a été relevé aucun incident notable dans les Bardenas, les dégâts ont toutefois été nombreux dans certains villages proches (rues et habitations inondées, arbres et clôtures arrachés, rupture du réseau électrique, véhicules endommagés, dégâts dus à la foudre, etc).
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Près de Valtierra (route NA-134) un trou dans la chaussée a été provoqué par un impact de foudre, endommageant du même coup un camion qui passait par là à ce moment. Photo : Policia Foral de Navarra. |
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La vue satellite ci-dessus montre clairement l’ampleur de cette tempête qui frappa hier soir les Bardenas ainsi que d’autres régions du nord de l’Espagne.
Petite curiosité : au moment où ce cliché a été pris le soleil était déjà bas sur l’horizon, notez l’ombre des nuages qui s’étale au-dessus de la méditerranée sur plus de 100 km !!! |
Ci-dessous, cette masse nuageuse circulaire s’avère particulièrement impressionnante. En dessous c'est les Bardenas et l'apocalypse ! (cercle rouge) |
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XXX° manifestation anti-polygone de tir, 30 années de combat !
Nous sommes en droit de nous demander si cette manifestation annuelle a encore un véritable intérêt, tant il parait évidant que les militaires ne quitteront jamais les Bardenas. Mais pour le principe de protestation cela peut malgré tout être utile.
La 30ième marche anti-polygone de tir aura lieu dimanche prochain (04 juin) en fin de matinée.
Comme chaque année le rassemblement des manifestants se fera à 11h30 devant le Centre d’Informations d’Aguilares, et le départ à pied vers l’entrée de la base militaire est programmé pour 12h00.
Si vous avez l’intention de visiter les Bardenas ce jour là, attendez-vous à quelques embouteillages. Le mieux serait de vous rendre dans le désert par l’entrée nord, c'est-à-dire par el Paso (depuis la route NA-128, entre Alera et Carcastillo).
A droite : L'affiche 2017 de la marche anti-polygone de tir.
Ci-dessous : NON au polygone de tir !!! NON à la Guerre !!!
Les moutons bardeneros, symboles de paix et "victimes" des nuisances militaires, sont chaque année représentés sur les affiches.
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30 ans de combat !
L'assemblée antipolygone de tir se rassemble chaque année pour présenter ses revendications et pour organiser une nouvelle marche populaire jusqu'à l'entrée de la caserne militaire des Bardenas.
La photographie ci-dessus a été prise il y a quelques jours, et celle d'en bas date de 1989, il s'agissait de la 2° marche contre le polygone de tir.
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Des chants d’enfants dans les Bardenas.
Si vous étiez dans les Bardenas le 06 mai dernier, peut-être avez-vous eu la surprise d’entendre des chants mélodieux provenant du Castildetierra.
Le Chœur d’enfants de Tudela "Griseras" a interprété ce jour, durant quelques dizaines de minutes, la chanson "You raise me up". Un drone a pour l’occasion filmé cette représentation inédite en ce lieu, à laquelle ont participé pas moins de 77 enfants et adolescents.
La vidéo a été dévoilée au public fin mai, vous pouvez la visionner en cliquant ici.
"You raise me up" est une chanson du groupe irlando-norvégien Secret-Garden sortie en 2002, puis reprise en 2005 par le groupe Westlife.
BMC : Les Bardenas bientôt transformées en discothèque !!!
Le désert de Black Rock au Nevada a son "Festival Burning Man", celui des Monegros en Aragon (Espagne) a son "Monegros Desert Festival" et son "Festival NoWhere", et maintenant il faudra peut-être compter avec le "Bardenas Music Camp" (BMC) pour le désert des Bardenas !!!
Le "Bardenas Music Camp" ? Qu’est-ce donc ?
Il s’agit d’un festival de musique électronique inspiré du "Burning Man" américain. Le projet a vu le jour à l’initiative de Bruno Ledoux, un homme d’affaire millionnaire bien connu dans le Pays Basque français.
Le concept est le suivant : En juillet de chaque année, dans les Bardenas, aura lieu un grand rassemblement de passionnés de musique électronique. Le nombre de participants est limité à 800 fêtards qui n’auront qu’une idée en tête, celle de s’éclater durant 24 heures non-stop (jour et nuit).
L'édition 2017 se déroulera durant le weekend du 01 et du 02 juillet.
Une question éthique se pose, est-il acceptable de voir les Bardenas transformées en une gigantesque discothèque à ciel ouvert ?
Assurément non !
Le président du Parc Naturel des Bardenas Reales s’y est d’ailleurs opposé de manière ferme et définitive, ce qui était prévisible. Les organisateurs se sont alors orientés vers le territoire communal d'Arguedas pour y établir leur festival.
Le territoire communal d’Arguedas est frontalier avec les Bardenas sur sa partie nord-est. Et c’est bien là que le festival se tiendra, tout près de la bergerie nommée Corral de Molares, distante de seulement 900 mètres des limites du Parc Naturel (zone du Castildetierra).
Ainsi voila une belle magouille qui permet à Bruno Ledoux de contourner l’interdiction d’accéder aux Bardenas, d’être malgré tout dans les Bardenas sans vraiment y être, et bien sûr d’échapper aux règles touristiques !
Pas très cool tout ça, pas sûr que ça plaise aux aficionados des Bardenas, et encore moins aux autochtones.
Bref, consultons maintenant le site officiel du "Bardenas Music Camp".
Il est clair que les organisateurs entretiennent l’ambigüité, tout laisse penser que les fêtards vont se trouver plongés au cœur des Bardenas dans sa partie la plus aride (secteur Rallon-Pisquerra), les photographies et les textes mentionnent explicitement le désert des Bardenas, mais en aucun cas le territoire communal d’Arguedas.
Bon, ceci dit il faut bien reconnaître que le mot Bardenas est plus vendeur que celui d’Arguedas.
ATTENTION, info importante :
Selon la télévision espagnole EITB, le Gouvernement de Navarre et le Conseil Municipal d'Arguedas ont déclaré ne pas avoir délivré d’autorisation pour la tenue de ce festival, et ne pas en avoir eu connaissance à ce jour.
Le festival "Bardenas Music Camp" serait donc illégal. |
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Que pouvons-nous craindre avec ce festival ?
- La venue de 800 fêtards presque exclusivement français ne risque pas de passer inaperçu tant dans le village d’Arguedas que dans les Bardenas.
- Pour l’essentiel ces fêtards ne viendront pas par amour de la nature mais pour s’éclater musique à fond, et pour bon nombre d’entre eux en consommant alcool et substances illicites (c’est souvent le cas en pareille circonstance).
- Nous pouvons nous y attendre, de nombreux non-inscrits viendront profiter du festival en s’établissant de manière sauvage et anarchique. La musique et l’ambiance festive leur sera perceptible à des kilomètres !
- Il y aura plusieurs centaines de véhicules particuliers, et il est fort à parier que nombre de conducteurs s’égareront ici et là en s'aventurant dans les Bardenas. Pire si le temps est à la pluie, les sols argileux formeront une gadoue lourde et poisseuse qui transformera ce festival en cauchemar.
- La musique ne sera pas audible depuis Arguedas, la Sierra del yugo faisant office de mur antibruit, mais le festival se fera clairement entendre dans toute la Bardena Blanca et probablement même au-delà.
- Le bruit assourdissant de la musique (non-stop durant 24 heures) et les lumières constitueront assurément une nuisance pour la faune. Le silence du désert sera sévèrement outragé !
- Les organisateurs auront l’obligation de nettoyer la zone après le départ des fêtards, mais la tâche semble immense, le pourront-ils ? (surtout si le vent se lève et emporte les détritus en tous lieux)
Bref, ça risque d'être un sacré foutoir !
Souhaitons bon courage aux autorités locales (Police régionale, Garde Civile, Gardes du Parc Naturel, etc) qui devront gérer les nombreux incidents déjà fort prévisibles.
Pour conclure, si vous envisagez malgré tout de participer au "Bardenas Music Camp", n’oubliez pas ceci : Les Bardenas sont espace naturel de grande valeur écologique, pas une discothèque en plein air !
20ième course "Extreme Bardenas".
La célèbre course VTT "Extreme Bardenas" se déroulera le 24 juin prochain. Rares sont les français à y avoir participé, alors si vous êtes un mordu du vélo n’hésitez pas ! Inscrivez-vous !
"Extreme Bardenas" est une course VTT particulièrement éprouvante, les vététistes qui y participent doivent parcourir quelques 100 km de pistes poussiéreuses dans une atmosphère bien souvent caniculaire.
Les inscriptions se font sur le site www.extremebardenas.com, elles sont ouvertes à toutes personnes âgées de plus de 16 ans et ayant une bonne constitution physique. Vous devez vous inscrire avant le 11 juin, sous réserve qu’il reste encore des places (cette course est limitée à 1500 participants).
Tarif de l’inscription : 40 euros.
AVIS AUX TOURISTES : Manœuvres militaires !
Des manœuvres militaires sont programmées pour mai et juin.
Ces manœuvres se dérouleront :
- Les 23, 24 et 25 mai, de 10h30 à 12h30.
- Le 12 juin, de 14h00 à 15h00.
- Le 13 juin, de 15h00 à 17h00.
- Le 14 juin, de 14h00 à 15h00.
Ces manœuvres seront réalisées à feu réel !
En conséquence de quoi, l'usage de la piste principale du polygone sera perturbé durant les horaires indiqués pour ces jours (interdiction temporaire de circuler, tant en véhicule motorisé, qu'à vtt et à pied).
La piste menant au Castildetierra restera totalement libre d'accès.
Nota : Les exercices de tir et de bombardement aériens ont lieu toute l'année mais uniquement avec des munitions d'entrainement. Seuls les exercices à feu réel sont annoncés dans ce site internet en raison, pour l'occasion, de l'interdiction d'utilisation de certaines pistes.
Deux sites incontournables, mais à vos risques et péril !
Les promeneurs, touristes d’un jour qui viennent visiter les Bardenas en famille, ont la possibilité de découvrir de nombreux sites facilement accessibles à pied. Parmi ceux-ci figurent bien sûr le Castildetierra, toute la zone de las Cortinas, mais aussi les badlands et quelques barrancos.
Deux sites étaient jusqu’à présent des incontournables : Le sommet de las Cortinillas, et la guérite de la Pisquerra.
Ces sites forment de formidables éminences d’où la vue porte loin, très loin. De ces lieux c’est toute la dépression de la Bardena Blanca qui s’étale devant vous en un vaste et impressionnant panorama.
Accessibles, ces sites l’étaient, mais aujourd’hui s’y rendre peut paraître assez périlleux.
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Le sommet de Cortinillas fut un temps un poste d’observation militaire, et pour y accéder il y avait été construit un long escalier en béton. Cet escalier est toujours "fonctionnel", les touristes continuent à l’emprunter sans trop de difficultés mais la prudence s’impose car de nombreuses marches sont aujourd’hui détériorées.
Le Parc Naturel des Bardenas décline toute responsabilité en cas d’accident et le fait savoir par un panneau de mise en garde : "Attention. Le sentier au Cabezo de las Cortinillas est fermé pour éboulements. L’accès sera sous votre responsabilité". |
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Pire encore. L’escalier de la Pisquerra, bien connu des randonneurs, est depuis quelques années en si piteux état qu’il est devenu déraisonnable de l’emprunter.
Cet escalier a lui aussi été construit par les militaires, il sinue entre les reliefs ruiniformes et conduit directement à une guérite, ancien poste d’observation de l’armée.
Autant le dire tout de suite, cet escalier est très dangereux. De nombreuses marches sont manquantes, d’autres menacent à tout moment de basculer dans le vide, et accéder à la guérite s’avère aujourd’hui très acrobatique, voire même particulièrement périlleux.
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Les trois photos du haut montrent l'escalier de Cortinillas, les trois suivantes ont été prises par Laurent Ribas sur le site de la Pisquerra.
Des décennies d’érosion des sols ont fortement déstabilisé ces escaliers au point de les disloquer. La prudence s'impose, surtout pour l'escalier de la Pisquerra.
Les responsables du Parc Naturel des Bardenas n’envisagent pas de les restaurer, c’est d’autant plus regrettable qu’ils mènent à des sites de grand intérêt touristique.
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Arguedas fête sa "Trashumancia".
Arguedas, connu comme étant "la porte des Bardenas", est un village bardenero où les fêtes religieuses et profanes sont particulièrement nombreuses, la Trashumancia est l’une d’elles.
La Trashumancia s'inscrit dans les coutumes et traditions du village. Une dizaine de taureaux est lâchée dans la Sierra del Yugo, escortée par une trentaine de cavaliers. Les taureaux courent ici et là, entre monts et ravins, régulièrement ramenés vers le droit chemin qui les conduit jusqu'aux rues d'Arguedas.
Les nombreux spectateurs participent activement à cette fête par des cris et des gesticulations de manière à exciter d'avantage les bêtes.
Les festivités se concluent généralement par des repas en plein air ainsi qu'un concert nocturne public.
Cette fête populaire mérite d’être vue, alors si vous vous trouvez dans la région le samedi 13 mai, n’hésitez pas, allez assister à la "Trashumancia 2017" !
Cliquez ici pour consulter le détail des festivités.
Quand une passionnée de botanique se promène dans les Bardenas.
Docteur en pharmacie, diplômée en mycologie et grande passionnée de botanique, Gisèle Bouchaya vous propose ici de consulter son travail sur la flore des Bardenas.
Bien que n'étant pas exhaustive, la liste de plantes qui vous est présentée ici met en lumière la flore des Bardenas, cette flore belle et variée qui se trouve à nos pieds et que peu d'entre nous prennent le temps d'observer.
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Pour accéder aux photographies de Gisèle, veuillez cliquer ici.
Une conductrice frôle la catastrophe !
Voici une photo qui pourrait faire réfléchir ceux qui sont tentés de rouler n’importe où sans tenir compte de la réglementation des pistes.
Une demoiselle, espagnole, conduisait tranquillement son véhicule sur une piste interdite aux véhicules motorisés. Comme bien souvent ce type de piste est en mauvais état car peu (ou pas) entretenue.
Une telle piste demande au conducteur une concentration quasi permanente, pire encore en cas de hors piste (strictement interdit ceci dit en passant).
Dans les Bardenas l’érosion très active n’épargne rien, les pistes non entretenues peuvent alors présenter de nombreux pièges tels que de profondes ornières, des zones humides et boueuses, une végétation envahissante, des pierres coupantes, et... des trous !
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La roue avant droite pendante au-dessus d'un trou de 4 mètres de fond, le carter et le pare-choc avant posé à terre, cette espagnole a frôlé la catastrophe !!! . . . . Photo : Carla R.Villanova
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Notre petite demoiselle s’en tire assez bien, mais nous pouvons nous demander comment elle a pu ne pas voir ce trou pourtant bien visible ; la vitesse probablement, car en roulant vite ce type de piège n’apparaît qu’au dernier moment... et bien souvent trop tard.
Notons aussi que même en roulant doucement des trous similaires peuvent présenter un grand danger lorsqu’ils sont cachés par des herbes hautes. Cela concerne les automobilistes, mais aussi les vététistes et les randonneurs pédestres.
Cette info vous choque ? Vous pensez qu'elle n'a rien à faire dans ce site ? Explication ici.
Un serpent impressionnant, mais inoffensif.
Ce serpent se nomme "couleuvre vipérine", ou "couleuvre mauresque".
Il n’est pas rare de rencontrer ce reptile dans les Bardenas, principalement au fond des ravins où persistent toute l’année quelques flaques d’eau résiduelles issues d’anciennes pluies.
C’est que ce serpent est un animal semi-aquatique qui passe toute sa période d’activité (d’avril à octobre) dans des eaux stagnantes ou à faible courant. Excellente nageuse, la couleuvre vipérine peut rester sous l’eau durant plus de quinze minutes.
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En Espagne la couleuvre vipérine est connue sous le nom de "culebra de agua" (couleuvre d’eau). |
Nous devons ces deux photographies à José Maria Samanes, de l’agence "Bardenas Aventure". C’est lors de l’une de ses randonnées à cheval qu’il a pu observer cette couleuvre au fond d’un ravin, dans une mare et se réchauffant au soleil. Dans les Bardenas la couleuvre vipérine se nourrit essentiellement de grenouilles, de têtards ou de petits rongeurs.
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Photographies prises aujourd'hui (15/04/17) par José Maria Samanes |
Ce serpent impressionnant mais totalement inoffensif mesure entre 70 et 100 cm de long. Il ressemble beaucoup à la vipère aspic, un serpent non aquatique, venimeux et potentiellement mortel pour l’homme.
Nota : la couleuvre vipérine à les yeux avec des pupilles rondes, la vipère aspic a les pupilles en forme de fente.
Une automobile chute au fond d’une petite ravine.
Hier, jeudi 13 avril, trois jeunes gens originaires de Fustiñana (deux âgés de 20 ans et un de 22 ans) ont fait une chute avec leur véhicule dans une petite ravine.
L’accident a eu lieu alors que l’automobile circulait sur une piste de la Bardena Negra.
A un moment le conducteur a été surpris par des chiens errants qui lui coupèrent soudainement la route. En essayant de les éviter par un brusque coup de volant, le véhicule dérapa et chuta dans une petite ravine de deux mètres de fond située le long de la piste.
Rapidement arrivée sur place, la Police Foral de Navarra constata que les jeunes gens n’étaient que légèrement blessés et ne nécessitaient pas un transport vers l’hôpital. Le véhicule, tant qu’à lui, présentait de nombreux dégâts (carrosserie, pare-chocs, vitres).
Cette info vous choque ? Vous pensez qu'elle n'a rien à faire dans ce site ? Explication ici.
Les Bardenas dans le JT de France 2.
Si vous étiez devant votre poste TV aujourd’hui (10 avril) à 13 heures, vous avez certainement eu la surprise de voir un reportage sur les Bardenas.
Certains d’entre vous ont même probablement reconnu notre ami bardenero Ruben Mendi qui y a fait une courte apparition en toute fin du reportage.
- Cliquez ci-dessus pour visionner ce petit reportage de 3mn26s -
Duel automobile dans les Bardenas pour TF1.
Aujourd’hui, dimanche 09 avril, l’émission automoto (TF1) a diffusé un reportage TV dont le thème portait sur un essaie automobile réalisé dans les Bardenas.
Deux véhicules de type SUV était en confrontation, le Skoda Kodiaq contre le Peugeot 5008.
Le tournage a été réalisé dans la Bardena Blanca ainsi que dans le village d’Arguedas.
- Cliquez ci-dessus pour visionner ce reportage de 4mn47s -
Un F-18 en provenance des Bardenas frôle la catastrophe !
Parmi les nombreux avions de chasse qui viennent presque quotidiennement s’entrainer au-dessus des Bardenas, il en est un qui a eu un sérieux problème lors de son retour à la base aérienne de Saragosse.
L’incident a eu lieu ce jeudi 06 avril.
L’avion en question, un F- 18, a dû atterrir sur deux roues, la troisième ne s’étend pas déployée.
Le sang froid et le professionnalisme du pilote ont permis d’éviter le pire.
Alors qu’on aurait pu craindre un début d’incendie, la destruction de l’appareil, ou pire la mort du pilote, le F-18 s’est posé sans trop de dégâts.
Il est à noter que lors d’une phase d’atterrissage un F-18 arrive à 250 km/h, et c’est donc à cette vitesse que l’arrière-droit de l’avion à "glissé" sur le bitume de la piste.
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Un câble muni d’un crochet (visible sur la photographie de gauche) a permis de réduire considérablement la vitesse au sol de l’avion, limitant ainsi les dégâts.
Une telle procédure d’urgence n’avait jamais employée à Saragosse.
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Cet incident n’a pas été sans conséquence sur le trafic aérien de l’aéroport de Saragosse.
La piste militaire étant en travaux, et donc temporairement inutilisable, c’est la piste civile qui est actuellement utilisée par les avions de chasse. Avions militaires et avions commerciaux doivent donc cohabiter sur une seule piste.
L’incident du F-18 a rendu inutilisable cette piste durant 5 heures, les avions civils ont donc dû être déviés vers d’autres aéroports, notamment celui de Barcelone.
Rencontre inattendue.
Bien que la Blanca soit la zone la plus aride et la plus ravinée des Bardenas, on y trouve malgré tout quelques petits édens où la vie foisonne : ce sont les étangs de las Cortinas et de Zapata.
Ces plans d’eau sont fréquentés par diverses espèces d’oiseaux aquatiques parmi lesquelles figurent les canards sauvages, les butors et les hérons. Certains de ces oiseaux se cachent dans les roselières, les rendant difficiles à observer, mais d’autres s’affichent pleinement à découvert comme ce fut le cas il y a quelques jours.
En effet, au beau milieu de l’étang de Zapata, se trouvait non pas des canards, ni même des butors ou des hérons, mais deux gros et superbes oiseaux blancs qu’il n’est pas coutumier de voir dans les Bardenas : des cygnes !
Que font-ils donc là ?
Il est probable que de passage au-dessus des Bardenas ils aient décidés d’y faire une courte halte avant de poursuivre leur migration. Il n’en demeure pas moins qu’il est très surprenant de voir des cygnes en ce lieu alors qu’on a plus l’habitude de les voir dans des jardins municipaux ou dans des espaces naturels bien plus cléments.
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La photographie n’est pas très bonne mais on distingue bien les deux cygnes.
Photo : V.C.Echeverria |
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Le bleu somptueux de l’étang de Zapata contraste étonnement avec l’ocre brun de la plaine aride de la Blanca. . Photo : Frédéric Moncoqut |
Bardenas, un mot exclusivement espagnol ?
Bardenas (ou Bardena) est-il un mot exclusivement espagnol ?
Nous serions tentés de le croire, mais non, ce mot est utilisé dans d’autres pays où sa signification n’est pas la même.
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En Asie, dans les Philippines, Bardenas est un nom de famille relativement fréquent.
Etrange non ?
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Ce policier philippin se nomme Mr Bardenas, c’est clairement mentionné. |
Et en Italie, la Bardena est une rivière située en Toscane près de la petite ville de Prato. Ce cours d’eau très capricieux, à sec en été et torrentiel en hiver, provoque chaque année d’important dégâts lorsqu’il sort de son lit.
Nous pourrions aussi citer Bardenac, village de 240 âmes situé dans le sud-ouest de la France, en Charente.
Les habitants de cette localité ne se nomment pas bardeneros, mais bardenacais.
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Les hommes en rouge se promènent dans les Bardenas.
Nous les voyons rarement dans les Bardenas, mais quand ils sont là ils sont visibles de loin,... de très très loin même.
Car il faut bien avouer qu’avec leurs uniformes rouges vifs les agents de la Police Forale de Navarre ne font pas dans la discrétion.
Les policiers qui ont été photographiés hier appartiennent à la Brigade de Protection de l’Environnement. Ils patrouillent dans tous les espaces naturels de Navarre, en 4x4 ou comme ici à moto tout-terrain.
Leurs rôles ? Faire respecter les lois relatives à la nature et veiller au respect des règles touristiques dans les espaces protégés.
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Ces agents ne sont pas les seuls à patrouiller dans les Bardenas, nous en avons déjà parlé dans le présent site internet. Les Gardes Civils de la Paprona (Patrouille de Protection de la Nature) viennent, eux aussi occasionnellement, dans les Bardenas en 4x4 ou à motos. Et c’est sans oublier les inévitables Gardes du Parc Naturel qui sillonnent quotidiennement les pistes poussiéreuses des Bardenas.
Plus d’infos page "Infos tourisme". |
Balades en terre inconnue.
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La revue Outdoor-Go présente dans son numéro de mars-avril un reportage de quatre pages intitulé "Balades en terre inconnue".
Bien écrit, ce reportage fait aussi un petit clin d’œil à Frédéric Moncoqut (webmaster du présent site internet) et à notre ami bardenero José-Maria Samanes en fin de dernière page.
Outdoor-Go n°1 (mars-avril 2017) |
Collision frontale sur une route des Bardenas.
Hier soir (5 mars), à 19h30, un jeune de 15 ans originaire d’Arguedas a été sérieusement blessé lors d’un accident de la route.
Les faits se sont déroulés sur la route qui mène à la caserne militaire du polygone de tir (Bardena Blanca). Alors qu’il faisait déjà nuit, l’adolescent circulait à motocross sur cette petite route lorsqu’il a percuté très violement une fourgonnette qui venait face à lui.
Alertés, les secours sont arrivés peu de temps après sur place. La victime a ensuite été transportée dans un état jugé grave vers l’hôpital de Navarre à Pampelune.
Selon le premier diagnostique, l’adolescent souffrirait de multiples fractures ainsi que d’un traumatisme crânien.
Ceux qui connaissent cette route savent à quel point elle peut être dangereuse si on ne se montre pas vigilant. Cette route est étroite et sinueuse, une vitesse très modérée est donc vivement conseillée lorsqu'on y circule.
Cette info vous choque ? Vous pensez qu'elle n'a rien à faire dans ce site ? Explication ici.
Une explosion titanesque !!!
Ceci est arrivé hier (28 février) en fin de matinée, lors d’un exercice aérien à feu réel tel que nous pouvons en voir depuis quelques jours.
Une bombe d’une puissance exceptionnelle a été larguée dans la zone militaire de la Bardena Blanca, provoquant après explosion un impressionnant panache de fumée et de poussière qui s’est élevé dans le ciel à plusieurs centaines de mètres d’altitude !
Si vous étiez dans la Bardena Blanca à ce moment là, vos oreilles ont dû en prendre un sacré coup, et c’est sans parler de l’effet de surprise, votre rythme cardiaque a du monter en flèche en une fraction de seconde !
Si toutefois vous vous trouviez au-delà de la Blanca, peut-être n’avez-vous rien entendu, et tout juste avez-vous été intrigué par cette étrange colonne de poussière qui s’est élevée au-dessus de l’horizon.
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Cette photographie a été prise hier depuis Fustiñana (sud des Bardenas)
à 18 km du lieu de l’explosion !!!
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Il faut savoir que selon l'endroit où on se trouve, la configuration des reliefs ne permet pas toujours d’entendre les explosions, aussi fortes soient-elles.
Rappelons-nous de celle du 01/04/2011 (voir "Flash infos 2011"), une seule bombe fut larguées ce jour là, mais quelle bombe !!! Certainement aussi puissante que celle d’hier.
L’explosion fut entendue jusqu’à 30 km en Aragon, alors que dans les villages navarrais proches personne ne l’entendit !
La raison est simple, la Bardena Blanca forme une vaste plaine largement ouverte vers la région aragonaise où aucun relief important ne peut stopper l’onde sonore issue d’une déflagration.
Il en est autrement pour les villages navarrais puisqu’entre eux et le polygone de tir se trouvent d’imposants reliefs (la Sierra del Yugo, les monts de la Negra, etc) qui agissent comme de véritables murs antibruit.
AVIS AUX RANDONNEURS : Interdiction d'accès à certains sites !
C'est devenu coutumier, les zones Pisquerra, Rallon, Ralla, Gorra et Zapata sont périodiquement interdites d'accès aux randonneurs afin de ne pas perturber la reproduction et la nidification des rapaces qui vivent en ces lieux.
Il vous a été annoncé début février l'imminence de cette interdiction d'accès, c'est chose faite, les sites mentionnés plus haut sont désormais interdits d'accès jusqu'à septembre prochain.
Notez que si les gardes interdisent l'accès à ces sites depuis le lundi 20 février, les panneaux d'interdiction ne seront installés que le 06 mars. Allez savoir pourquoi...
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IMPORTANT, BON A SAVOIR !
Les zones mentionnées dans cet article ne représentent que 6% de la superficie des Bardenas, ce qui signifie que le reste du territoire est libre d'accès durant toute l'année de 08h00 jusqu'à une heure avant le coucher du soleil. |
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Pour situer les zones périodiquement interdites d'accès, veuillez cliquer ici (cartes). |
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Feu vert pour les éoliennes del Yugo !
Nous parlions déjà de cette menace en 2012 (voir "Flash infos 2012"), et voila qu’elle s’officialise.
De gigantesques éoliennes vont être implantées tout près des Bardenas, sur le mont del Yugo !
Le gouvernement de Navarre a approuvé cette semaine le plan d'énergie éolienne SIEP de la Sierra del Yugo. Les travaux vont donc bientôt commencer.
Nous pourrions nous inquiéter, avec raison, de l’impact environnemental d’un tel projet, mais rassurons-nous car une étude très sérieuse a été mandatée il y a quelques années et les maitres d’œuvre en ont tenu compte.
L’accent a été principalement mis sur la pollution visuelle. La Sierra del Yugo est quasi-frontalière avec le Parc Naturel des Bardenas Reales ainsi qu’avec la Réserve Naturelle du Vedado de Eguaras, et il est clair que ces gigantesques moulins à vent pourraient avoir un impact très néfaste sur le cadre paysagiste de ces espaces protégés.
A priori les éoliennes produiront pas ou peu d'impacts visuels.
Que ce soit du Castildetierra ou du Centre d'informations touristiques, aucun des parcs éoliens ne sera visible. Depuis le Vedado de Eguaras les éoliennes ne seront visibles (partiellement) que depuis quelques rares endroits.
Selon toute vraisemblance les éoliennes ne seront pas levées sur la crête de la Sierra del Yugo, mais plutôt sur le versant opposé à celui faisant face aux Bardenas. Il faudra donc s’éloigner de plusieurs kilomètres pour les voir, ou les entrevoir.
L’autre grand problème mis en avant par les écologistes concerne l’avifaune, mais là aucune solution ne semble avoir été trouvée.
Dans le secteur du Vedado de Eguaras vit et nidifie une importante colonie de vautours. La vitesse de rotation des trois gigantesques pales pourra atteindre 18 tours/minute, les grands rapaces aux vols lents et circulaires seront alors en grand danger !
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Initialement l’aire réservée aux parcs éoliens devait s’étendre sur 2.000 hectares et il devait être construit 54 éoliennes répartis sur 7 parcs. Depuis les concepteurs du projet ont revu leurs ambitions à la baisse, il n’y aura "que" 4 parcs avec un total de 32 éoliennes, le tout réparti sur une aire un peu plus réduite qu’initialement prévue.
Chaque éolienne fera 120 mètres de hauteur (du sol au rotor) et chaque pale mesurera 54 mètres. Les 4 parc éoliens seront opérationnels en 2020 et auront couté environ 160 millions d’euros.
A gauche : Les Bardenas et le Vedado de Eguaras apparaissent en vert, la zone réservée aux éoliennes est en rouge (montage : F.Moncoqut) . |
En matière d’éolienne il y eut un précédant dans le sud des Bardenas, souvenez-vous, c’était en 2010 (voir "Flash infos 2010").
Cinq gigantesques éoliennes avaient été plantées sur la marge aragonaise de la Plana de la Negra, à seulement quelques centaines de mètres du Sanctuaire de Sancho Abarca. Aucune étude sur l’impact environnemental n’avait été préalablement faite, et depuis l’impact visuel particulièrement déplorable nuit grandement au charme des lieux, c’est incontestable.
Force est de constater qu’en règle générale les espagnols semblent peu préoccupés par ces détails d’ordre esthétique ; il suffit de voir à quelle vitesse les éoliennes et les parcs solaires se sont implantés dans toute la vallée de l’Ebre durant ces quinze dernières années ! (plus de 60 parcs éoliens rien que pour la province de Saragosse !)
AVIS AUX TOURISTES : Manœuvres militaires, encore !!!
Bon, ça a beau être récurrent depuis des années on a quand même du mal à s’y faire : des manœuvres militaires à feu réel sont à nouveau programmées pour les jours prochains.
Ces manœuvres auront donc lieu :
Les 22, 23 et 24 février, de 09h15 à 10h30, et de 13h00 à 14h00.
Les 27 et 28 février, de 11h00 à 12h00.
Les 01 et 02 mars, de 11h00 à 12h00.
Le 03 mars, de 10h30 à 11h30, et de 12h30 à 13h30.
Ces manœuvres seront réalisées à feu réel !
En conséquence de quoi, l'usage de la piste principale du polygone sera perturbé durant les horaires indiqués pour ces jours (interdiction temporaire de circuler, tant en véhicule motorisé, qu'à vtt et à pied).
La piste menant au Castildetierra restera totalement libre d'accès.
Nota : Les exercices de tir et de bombardement aériens ont lieu toute l'année mais uniquement avec des munitions d'entrainement. Seuls les exercices à feu réel sont annoncés dans ce site internet en raison, pour l'occasion, de l'interdiction d'utilisation de certaines pistes.
Une dangereuse découverte.
Vendredi 10 février, un jeune homme originaire de Cabanillas (sud des Bardenas) a fait une découverte inattendue dans la Bardena Negra.
Alors qu’il travaillait à désempierrer un champ, il trouva ce qu’il prit d’abord pour un filtre à huile de tracteur. Le trouvant trop lourd pour que ce soit réellement cela, il posa l’objet à terre puis prit une photo qu’il envoya à son père par sms.
Le père l’appela aussitôt et lui ordonna de s’éloigner au plus vite de l’engin, car il s’agissait d’un obus d’artillerie !
Le lendemain, le jeune homme et son père conduisirent jusqu’à l’obus des agents de la Garde Civile chargés du déminage d’engins explosifs (le Tedax : Técnico Especialista en Desactivación de Artefactos Explosivos).
D’où peut donc venir cet obus ? Aurait-il été perdu en plein vol par un avion de chasse ?
Non, car la Bardena Negra est bien trop loin du polygone de tir. Il faut donc chercher la réponse ailleurs, bien plus loin dans le temps.
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Photos : La Voz de la Ribera. |
La guerre civile espagnole.
Ce conflit opposa entre 1936 et 1939 le camp des "nationalistes" à celui des "républicains", et s’acheva par la défaite de ces derniers. S’ensuivit l’établissement de la dictature de Franco qui conserva le pouvoir absolu jusqu’à sa mort en 1975.
Durant ces quatre années le pays entiers vécut dans la tourmente. Les deux camps se livraient des combats acharnés et meurtriers, notamment dans la zone de Cabanillas et de Fustiñana pour ce qui est des Bardenas.
En 2005, un charnier comprenant sept squelettes a été découvert non loin de la bourgade de Fustiñana. Il s’agissait là de fusillés de 1936-1939.
En ce temps on fusillait souvent les gens au fond des barrancos (parfois pour des raisons futiles ou sur simples dénonciations non vérifiées). Les coups de feu ne se propageaient pas dans les plaines et se limitaient au fond de ces ravins. Les massacres pouvaient ainsi être accomplis en toute discrétion.
Cette info vous choque ? Vous pensez qu'elle n'a rien à faire dans ce site ? Explication ici.
AVIS AUX TOURISTES : Manœuvres militaires !
Des exercices militaires auront lieu le mercredi 08 février, de 11h30 à 12h30.
Si pour des raisons X ou Y ces exercices ne pouvaient être réalisés ce jour là, ils seront reportés au lendemain, jeudi 09 février dans le même créneau horaire.
Ces exercices seront réalisés à feu réel !
En conséquence de quoi, l'usage de la piste principale du polygone sera perturbé durant les horaires indiqués pour ces jours (interdiction temporaire de circuler, tant en véhicule motorisé, qu'à vtt et à pied).
La piste menant au Castildetierra restera totalement libre d'accès.
Embourbé dans les Bardenas.
Hier, samedi 28 janvier, un automobiliste perdu et embourbé sur une piste des Bardenas a fait appel à la Police Provinciale de Tudela (Policia Foral).
L’infortuné conducteur s’était engagé sur une piste interdite aux véhicules motorisés en se fiant aux indications erronées de son GPS. Le climat étant ces jours derniers à la pluie, l’automobile (Seat Léon) se retrouva rapidement immobilisée dans une boue lourde et poisseuse.
Les policiers venus sur place tractèrent la Seat à l’aide de leur 4x4 Nissan Patrol.
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Photo : Policia Foral de Tudela
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Cet incident n’est pas un cas isolé, chaque année bon nombre d’automobilistes se retrouvent ainsi enlisés sur des pistes boueuses. La prudence s’impose donc, et tout particulièrement durant et après de fortes pluies.
Cette info vous choque ? Vous pensez qu'elle n'a rien à faire dans ce site ? Explication ici.
Bardenas by night.
En fin d’année dernière le webmaster du présent site internet, Frédéric Moncoqut, vous a proposé de visiter sa nouvelle galerie de photos dans laquelle vous avez pu admirer de superbes vues des Bardenas.
Vous êtes maintenant invités à visiter les Bardenas sous les étoiles.
Bienvenue dans le somptueux univers des Bardenas nocturnes !
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Le froid persiste, la faune sauvage souffre.
Le froid glacial qui s’étend actuellement sur l’Europe n’épargne pas les Bardenas.
Les températures nocturnes sont actuellement couramment négatives, proches des -5°c, parfois même -9°c, et la sensation thermique est fortement accentuée par le vent très fréquent dans la région (-5°c par un vent de 30 km/h offre une sensation thermique de -13°c).
Face à ce climat hivernal la faune sauvage souffre beaucoup, c’est incontestable.
Ainsi, dans de telles conditions, les animaux se classent en deux grandes catégories :
- Ceux qui migrent, tels que bon nombre d’oiseaux qui partent plein sud vers des horizons plus cléments.
- Et ceux qui restent sur place, et qui doivent redoubler d’ingéniosité pour survivre au froid mordant de l’hiver.
La faune actuellement présente dans les Bardenas, donc sédentaire, vit dans des conditions extrêmement rudes que nul d’entre nous ne pourrait imaginer ; il s’agit bien au quotidien d’un combat contre la mort.
Deux options s’offrent à eux pour survivre : l’hibernation, ou l’adaptation.
Certains animaux, tels que les hérissons ou les chauves-souris, pratiquent une hibernation extrême. Leur baisse de température est si importante qu’elle leur permet de dormir durant plusieurs mois dans leurs terriers ou dans leurs grottes. Dans cet état, il n’y a plus aucune activité nerveuse, musculaire et alimentaire. La respiration et la consommation d’oxygène sont également ralenties. Cette phase dite de torpeur, est parfois entrecoupée de brefs éveils pour piocher dans les réserves et se dégourdir un peu les membres.
Plusieurs espèces animales ne pratiquent qu’une hibernation partielle, comme certains rongeurs. Cela se traduit par de brèves activités quotidiennes à l’extérieur pour rechercher un peu de nourriture, puis de retour dans leur abri ces animaux réduisent à nouveau leur métabolisme et gisent immobiles dans une sorte de léthargie pouvant durer plusieurs heures par jour.
Les animaux à sang froid tels que les reptiles et les batraciens procèdent de la même manière pour lutter contre le froid et la privation de nourriture. Ils se réfugient sous des pierres à l’abri des pluies et du vent, puis voient leur température corporelle baisser considérablement, parfois sous les 10°c, voire même 5°c ! Les scorpions (et oui, il y en a dans les Bardenas) agissent aussi ainsi.
Ceux qui n’hibernent pas doivent s’adapter.
Ainsi certains mammifères stockent des provisions dans une cachette pour passer un hiver sans pénurie de nourriture. D'autres accumulent d’importantes quantités de graisses dans leur organisme ou se protègent à l’aide d’une fourrure plus dense. Des abris destinés à se protéger du vent, des pluies et du froid sont aussi une règle indispensable à la survie. Parmi ces animaux figurent le sanglier, le lièvre, le renard, et bien d’autres.
L’hiver est donc une période particulièrement difficile pour la faune. Des nuits longues, glaciales et venteuses, où chaque animal vit son calvaire dans une solitude totale,... ainsi va la vie sauvage dans les Bardenas.
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Durs comme de la pierre !
Ce crapaud et cette pauvre musaraigne ne se sont pas abrités suffisamment vite pour échapper à la morsure du froid nocturne, ils sont mort congelés.
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Photos : J.Escuer et Goroti |
Neuf décennies d’évolutions dans et autour des Bardenas.
Personne ne s’en rend vraiment compte, les changements sont souvent lents, ils surviennent par petites touches, on s’y habitue très vite puis on oublie tout ce qu’il en était avant cela.
Ce constat est principalement valable pour les anciens, ceux qui ont connu la région des Bardenas il y a déjà plusieurs décennies.
Prenons une date, 1930. Cette année peut paraître bien lointaine, c’est un autre temps, une époque aujourd’hui révolue, et pourtant si vous étiez un bardenero né cette année là vous pourriez aujourd’hui témoigner, du haut de vos 87 ans, de bien des changements dans la région.
Pour mieux en juger il vous est proposé ici trois comparatifs fort intéressants extraits de cartes Michelin datant de 1930, 1960 et 2015. Nous pouvons y observer les Bardenas ainsi que leurs périphéries navarraise et aragonaise.
Premier constat, les zones de végétations sont signalées de manière très hasardeuse sur la carte de 1930, le tracé des cours d’eau et des barrancos manque aussi de précision.
Ce qui saute ensuite aux yeux c’est évolution des voies de communication :
En 1930 les Bardenas sont totalement dépourvues de pistes carrossables.
Toujours en 1930, la route NA125/A125 (Tudela / Ejea) n’existe pas encore, il n’y a qu’une courte portion qui longe la Plana de la Bandera et qui se poursuit sous forme de sentier de mulet jusqu’à Ejea. Cette voie de communication peu commode n’est guère mieux praticable en 1960, alors qu’aujourd’hui elle constitue un axe routier très fréquenté dans la liaison Navarre / Aragon.
En regardant plus au nord nous constatons que les jonctions Mélida / Carcastillo / Sadaba sont absentes en 1930, encore une fois passer de la Navarre à l’Aragon était à l’époque fort peu aisé.
Même constat au sud, nous voyons qu’en 1930 Fustiñana n’est pas relié à Tauste.
Différence notable entre la troisième carte et les deux premières, la création de l’autoroute AP68-E804 facilite maintenant la communication vers Saragosse, la capitale aragonaise. On notera aussi la N232 transformée en voie rapide (A68).
Les militaires sont absents des Bardenas en 1930, mais trente ans plus tard l’armée américaine a déjà créé une caserne dans la Bardena Blanca ainsi qu’une piste de terre y menant depuis Arguedas, la carte de 1960 n’en fait cependant aucunement mention.
Vous l’aurez certainement constaté par vous-même, l’évolution la plus notable concerne la partie aragonaise, dans la comarque des Cinco Villas, à l’est des Bardenas.
En 1930, le vaste espace situé entre la frontière Navarre/Aragon et l’axe Sadaba/Ejea/Tauste est tout autant désert que le sont les Bardenas. Ici, à cette époque, la nature règne en maître absolu, cette terre n’étant nullement exploitée par l’homme.
Sur la carte datant de 1960 nous constatons que des villages apparaissent et de nouvelles routes commencent à être tracées.
Aujourd’hui ces villages font bien partie du paysage local, ils sont ce que l’on nomme des villages de colonisation agricole (voir "Flash infos 2009" en bas de page). Plus au nord, côté Navarre, un autre village est lui aussi né des travaux d’expansion agricole, il s’agit de Rada.
Il convient aussi de mentionner l’apparition de quelques canaux d’irrigation, le plus important pour nous étant celui nommé "Acequia de las Cinco Villas" et qui justifia à lui seul la création des villages de colonisation agricole.
Pour finir, peut-être avez-vous remarqué la voie de chemin de fer venant du sud et passant par Tauste, Ejéa et ayant pour terminus Sadaba ? et bien aujourd’hui elle n’existe plus, et depuis déjà bien longtemps...
Pour voir ces cartes en plus grand, veuillez cliquer ici.
Un froid glacial s’invite dans les Bardenas.
Après trois années consécutives sans véritable hiver, le froid semble enfin être revenu dans les Bardenas.
Depuis quelques jours se mêlent aux brouillards persistants (voir "Flash infos 2016") de fortes gelés provoquées par des températures négatives, que ce soit de jour comme de nuit.
Des herbes steppiques de la Blanca aux pins d’Alep de la Negra, la végétation est actuellement presque quotidiennement recouverte d’une épaisse couche de givre blanchâtre. Trois ans que nous n’avions pas vu un tel spectacle dans les Bardenas !
Ici, les aiguilles d'un pin d'Alep sont recouvertes d'une épaisse couche de glace née de l'association
du brouillard et du froid. . Photos prises dans les pinèdes de la Bardena Negra. |
Actuellement le brouillard apparaît régulièrement et durablement des deux côtés de la frontière, en France et en Espagne, mais pour ce qui est des températures, très étrangement, elles sont souvent plus basses dans la région des Bardenas que dans les plaines du sud-ouest de la France.
Hommage au Paris-Dakar, destination les Bardenas !
Dans les années 80, Patrick Lehue se passionnait pour le rallye Paris-Dakar (c'est comme ça qu'on appelait le Dakar). Habitant près de Toulouse sur le tracé de la course (qui traversait alors la France), il ne manquait jamais d'aller voir passer les concurrents, vouant une admiration pour les motards, particulièrement les amateurs, ceux qu'on surnommait les "poireaux".
Le temps passant, les obligations professionnelles prenant le dessus, il a mis la moto de côté durant de longues années.
En 2014, à l'aube des 50 ans, l'envie de refaire ce tracé mythique un 1er janvier a refait surface.
Il a remis en état sa bonne vieille 400 XLR, et a planifié une traversée hivernale de la France pour le 1er janvier 2015. Paris-Sète en cette saison sur un monocylindre de 30 ans, y en a pas beaucoup qui auraient relevé le défi.
Pour 2017 (ou plutôt fin 2016) il a décidé de corser l'aventure.
S'inspirant d'une étape marathon du 5è Paris-Dakar qui s'était étalée sur 2.300km d'une traite, il a parcouru la même distance au départ du Touquet (nord de la France) jusqu'au désert des Bardenas en Espagne.
Parti mercredi matin à 08h, il a bouclé son périple hier (31/12/16) vers 13h.
Infos et textes : lerepairedesmotards.com
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Patrick Lehue a honoré la première étape du Dakar 1983, un périple de 2 300 kilomètres.
Le point de départ fut Le Touquet, puis direction Paris, Toulouse, Nîmes, Sète et enfin le désert des Bardenas. Trois jours quasiment non-stop puisqu’il ne s'est autorisé que deux pauses de quatre heures en trois jours.
2.300 km au guidon d’une Honda 400 XLR d’époque, dans le froid, le brouillard, et souvent de nuit... Chapeau, et un sincère respect.
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