..Bardenas 2020

..............Année 2021

 

Le brouillard persiste encore.

Les services météo espagnols avaient annoncé une disparition totale du brouillard à compter du samedi 25 décembre, mais force est de constater que ce n’est pas vraiment le cas.

Après avoir stagné durant douze jours consécutifs, 24h/24, sur la totalité des bardenas, le brouillard persiste encore chaque matin sur le sud de la Negra et sur toute la dépression de la Blanca.
Bien que la situation s’améliore clairement en début de chaque après-midi, le brouillard réapparait systématiquement le lendemain matin.

Aujourd'hui, vendredi 31 décembre, nous en sommes donc à 12 jours de brouillard total, suivi de 7 jours de brouillard partiel.

 

 

Joyeux Noël !

Le site www.bardenas-reales.net et son webmaster vous souhaitent de Joyeuses Fêtes de fin d’Année.

Noël dans le désert des Bardenas.

 

Deux touristes français bloqués dans les Bardenas.

Un couple de français a été secouru par les pompiers hier, jeudi 23 décembre, après que leur véhicule se soit (à priori) enlisé sur des sols argileux rendant ainsi impossible sa progression.

Les pompiers de Tudela n’ont donné aucune autre information concernant ce fait divers.

 

 

Un épais brouillard stagne sur les Bardenas depuis douze jours !

Les Bardenas dans le brouillard.

Canicules, grêles dévastatrices, orages violents, vents puissants, pluies torrentielles, inondations catastrophiques, … dans la région des Bardenas la météo s’avère assez extrême, c’est peu dire.

Après trois semaines de fortes pluies avec les conséquences que l’on connait (crues des cours d’eau et inondations), on aurait pu s’attendre à une petite accalmie, mais non, la météo locale nous réserve encore quelques-uns de ses caprices.

Depuis le lundi 13 décembre les Bardenas sont noyées dans un épais brouillard.

La formation de brouillards n’est pas rare en cette saison, mais ce qui surprend jusqu’aux autochtones eux-mêmes c’est la durée et la persistance du phénomène : douze jours et douze nuits consécutifs, sans même laisser l’espoir d’entrevoir une petite éclaircie.

En d’autres lieux de Navarre et d’Aragon les espagnols ont bénéficié durant toute cette période d’un magnifique ciel bleu et ensoleillé, alors que dans les Bardenas c’est le gris qui domine avec une visibilité moyenne comprise entre 50 et 5.000 mètres, selon les lieux, les moments de la journée et selon si le brouillard stagne au niveau du sol ou en altitude (jusqu'à 600 mètres).

Aujourd'hui, vendredi 24 décembre, après avoir été omniprésent durant la matinée le brouillard tend à s'effacer progressivement tout en alternant avec d'épais nuages. L'ambiance générale reste la même que pour les jours précédents, ciel gris et bas, aucune éclaircie en vue.
Les services météo espagnols annoncent une disparition totale du brouillard durant le weekend de noël.

Beau temps près du Moncayo.
 
Dans les Bardenas le brouillard est constant depuis lundi.
Dans la zone du Moncayo, la montagne la plus proche des Bardenas, le ciel reste lumineux et sans nuages (Photo webcam).
 
Douze jours sans soleil.
Les Bardenas sombres et humides, baignent dans une atmosphère très étrange (Photo webcam).

Dans la vallée de l’Ebre, et donc dans les Bardenas, le brouillard apparait généralement entre octobre et avril avec une persistance qui excède rarement trois jours consécutifs.
Dans le cas présent nous en sommes à douze jours !

La vallée de l'Ebre dans le brouillard.
Depuis lundi 13 décembre le brouillard stagne chaque jour de façon identique dans toute la vallée de l'Ebre.

Cette vaste zone de brouillard s’étend du Pays Basque à la Catalogne en passant par la Navarre et l’Aragon, et est limitée au nord par les reliefs subpyrénéens et au sud par la Cordillère Ibérique.

 

 

Un drone militaire français survole les Bardenas.

L'espace aérien navarrais a été traversé hier, lundi 13 décembre, par un drone militaire français qui a survolé le polygone de tir des Bardenas à 7 km d’altitude. Il s’agissait là d'un vol expérimental effectué conjointement par les états espagnol et français.

Ce drone nommé MQ-9 Reaper a décollé à 12h30 de la base aérienne militaire de Cognac, au nord de Bordeaux, et a traversé les Pyrénées sous le contrôle de la DSNA à Bordeaux. Le contrôle de l’appareil a ensuite été confié à l'ENAIRE à Madrid pour le survol de la Navarre, des Bardenas, et de la province de Saragosse.
L'ECAO de Barcelone a pris le contrôle du drone jusqu’à sa sortie du territoire espagnol, puis c’est le centre de contrôle de la DSNA à Marseille qui l'a guidé dans la zone du golfe du Lion.
Pour finir le contrôle du vol a été de nouveau transféré à la DSNA de Bordeaux d'où le drone a été guidé jusqu’à la base aérienne de Cognac, lieu de son atterrissage.

Durant ce long vol réalisé d’une seule traite, le drone a envoyé en temps réel les images et les données obtenues, notamment lors de son passage au-dessus du polygone de tir des Bardenas.

Drone Reaper français.
Le drone Reaper est un drone de surveillance et optionnellement de combat construit par General Atomics. L’armée de l’air française en possède six, tous utilisés depuis quelques années au-dessus du désert du Sahel (Afrique).
Cet appareil sans pilote est de très grande dimension, jugez plutôt : 11 mètres de longueur et 20 mètres d’envergure, pour un poids à vide de 2.220 kg (4.540 kg avec équipements optionnels et armement).
Le drone Reaper peut voler à 480 km/h sur une distance de 1.850 km, son altitude plafond est de 15.200 mètres.

Un précédent vol expérimental avait eu lieu au-dessus l’Espagne en mai 2018 avec un drone identique. Le décollage et l’intégralité du contrôle du vol avait été réalisé depuis Bordeaux, et bien que les Bardenas aient également été survolées le plan de vol s'avéra très différent (voir « Flash infos 2018 »).

 

 

Inondations autour des Bardenas, situation compliquée pour certains villages.

Il a été recensé en Navarre 74 villes et villages plus ou moins gravement affectés par les inondations. Près des Bardenas on en compte une dizaine dont quatre qui nous intéressent tout particulièrement, les difficultés de ces derniers sont essentiellement dues aux routes rendues impraticables.

Un chemin de terre comme unique sortie.
"Un chemin de terre comme unique sortie"
Ci-dessus, un article de la presse locale.

Ainsi, au sud des Bardenas les villages de Cabanillas et de Fustiñana sont quasi-isolés du reste de la région. La seule route praticable est celle qui mène à Gallur (en Aragon), puis de là il faut prendre l’autoroute pour revenir vers Tudela, soit un itinéraire de 70 km contre 9 habituellement.

Autre alternative, les habitants de ces deux villages sont nombreux à emprunter une piste de terre qui passe par les Bardenas pour rejoindre la route NA-125 (Tudela / Ejea).
Bien que beaucoup plus court et plus rapide à parcourir, cet itinéraire est déconseillé car non asphalté, boueux, et potentiellement dangereux si on l’emprunte la nuit ou comme aujourd’hui (13 décembre) par épais brouillard.

Plus au nord la circulation autour des villages de Valtierra et d’Arguedas revient progressivement à la normale, alors qu’hier la seule solution pour aller à Tudela était de prendre l’autoroute depuis Marcilla, soit 50 km contre une quinzaine en temps normal.

 

 

Quand des ambulanciers jouent aux baroudeurs.

Dimanche après-midi (12 décembre), une ambulance a été contrainte de traverser une partie des Bardenas par piste depuis la route Tudela / Ejea afin de porter assistance à un malade résidant à Cabanillas, ce village étant isolé du reste de la Navarre en raison des inondations.

 

 

Valtierra et Arguedas les pieds dans l'eau.

C’était annoncé, les deux villages bardeneros sont cernés par les eaux du rio Ebro qui est pourtant situé à 3 km de là. De nombreuses routes sont actuellement (12 décembre) impraticables parmi lesquelles la NA-8712 (photos) bien connue des touristes.

Photos : L. Zunzunegui

De nombreuses localités navarraises et aragonaises se trouvent dans des situations identiques, voir même bien plus graves.

Outre d’importants dégâts dans les zones habitées et sur les infrastructures routières, il est à noter que les zones agricoles souffrent énormément de cette soudaine montée des eaux. L'Èbre ravage tout sur son passage, des milliers d'hectares de cultures non récoltées ou fraîchement semées sont dévastées.
Les rives de l’Ebre connues comme étant le jardin potager de la Navarre payent le prix fort de cette crue.

Selon les services météo le temps sera ensoleillé sur la majeure partie de la Navarre et de l’Aragon durant les prochains jours. Le débit de l’Ebre ayant considérablement augmenté à cause de ses affluents la décrue devrait donc bientôt commencer.
Cette décrue sera toutefois relativement lente.

 

 

ALERTE INONDATIONS !!!

Si vous vous rendez dans la région des Bardenas durant ces jours-ci vous risquez d’être indisposés par les nombreuses routes coupées à la circulation pour cause d’inondations.

Nous en avons souvent parlé dans le présent site internet, le fleuve Ebre entre chaque année en crue tant en Navarre qu’en Aragon jusqu’à rendre impraticables bon nombre de routes proches des Bardenas.

La crue qui s’annonce à compter d’aujourd’hui (11 décembre) est exceptionnelle, et nous pourrions même dire catastrophique.

En Navarre les sols sont si saturés d’eaux qu’ils ne peuvent plus absorber les abondantes pluies de ces trois dernières semaines, en conséquence de quoi le volume d’eau du rio Ebro et de ses affluents a considérablement gonflé.
Aujourd’hui, à proximité des Bardenas, les principales rivières qui se jettent dans l’Ebre atteignent un débit de 300 m3/s pour l’Ega, 800 m3/s pour le rio Aragon et 1000 m3/s pour l’Arga. Il est attendu pour cette nuit un débit proche de 2900 m3/s pour le rio Ebro au niveau de Tudela.

Près d'Arguedas.
Routes barrées et villages inondés, la Navarre et l'Aragon sont en état d'alerte.
Photos : Facebook
Inondations.

De nombreux villages sont actuellement touchés par les inondations (rues et habitations inondées sous plus d’un mètre d’eau en certains endroits). Les dégâts sont déjà qualifiés de très importants.
Les terres d’Arguedas et de Valtierra, ainsi que leurs zones urbaines et leurs voies de communications, seront aussi fortement touchées dans les prochaines heures.
Ceci ne facilitera pas l’accès aux Bardenas (optez plutôt pour la piste d’el Paso, accessible par la route NA-128, au sud-est de Carcastillo).

 

 

Le saviez-vous Bardenas.

En certains lieux des Bardenas apparaissent périodiquement de larges taches blanches sur les sols.
Ces taches se présentent sous l’aspect d’une croute friable dont l’épaisseur excède rarement 5mm. S’il vous est donné un jour d’en voir une, frottez-là du bout du doigt et déposez-en quelques grains sur votre langue. Le goût surprend, c’est salé !

Du sel, oui, et plus précisément du sel fossile nommé « sel gemme » et qui se présente sous forme d’affleurements.

Ces affleurements salins sont un héritage du passé géologique des Bardenas, et plus largement de toute la vallée de l’Ebre. Les Bardenas reposent sur d’importantes couches de sel gemme déposées ici durant le trias (-245 à -204 Ma) et entre l’éocène et le miocène (-52 à -5 Ma), époques durant lesquelles une mer intérieure recouvrait la région.
Ces couches salines sont d’épaisseur variable, de 100 mètres à 2000 mètres, et peuvent se situer à une profondeur de 8000 mètres !

Sel gemme près de l'étang de las Cortinas.
Non ce n’est pas de la neige, mais du sel ! (Photo : Frédéric Moncoqut)
Ici, près de l’étang de las Cortinas, les remontées salines sont particulièrement spectaculaires.

Le cœur des Bardenas, la Blanca, est particulièrement concerné par ce phénomène.
Après la disparition de la mer intérieure, un grand lac salé occupa la dépression de la Blanca et, suite à un « rapide » assèchement, une grande quantité de sel se trouva mêlée au substrat géologique (marnes salifères).
Actuellement, les remontées salines sont favorisées par la présence d’eau dans les sols et en surface (saisons humides). Cela se vérifie particulièrement dans les zones où les eaux de pluie s’accumulent et stagnent durablement. Après l’évaporation de ces eaux de nombreux affleurements salins apparaissent alors sous forme de larges taches blanches.

Pour en apprendre plus sur l'histoire géologique des Bardenas, veuillez cliquer ici.

 

 

Accident dans les Bardenas sur la NA-125.

Un automobiliste a été blessé hier soir (04/12) à 23h00 sur la NA-125 (route Tudela – Ejea de los Caballeros). Selon la Guardia Civil le conducteur a perdu le control de son véhicule au km-16, là où se trouve toute une série de virages, et a violemment percuté la rambarde de sécurité.
Une vitesse excessive serait la cause principale de cet accident.
L’automobiliste, qui était seul à bord du véhicule, a été transporté en ambulance vers l’hôpital Reina Sofia de Tudela. Ses jours ne sont pas en danger.

Cette info vous choque ? Vous pensez qu'elle n'a rien à faire dans ce site ? Explication ici.

La route NA-125 traverse d’ouest en est la moitié nord de la Bardena Negra. Pourtant belle et bien entretenue la portion de route située dans les Bardenas est connue pour être accidentogène, de jour comme de nuit.
Il ne se passe pas une année sans qu’il n’y ait quelques accidents plus ou moins graves, au point que ces faits divers ne sont même plus mentionnés dans le présent site internet (sauf cas hors-normes ou particulièrement graves).

Cette récurrence des accidents est probablement due au fait que cette route met les conducteurs un peu trop en confiance. Relativement peu fréquentée, en ligne droite avec de légères courbes sur une dizaine de kilomètres, il est bien tentant de rouler vite, beaucoup trop vite.
Quelques virages plus serrés que les autres, pourtant bien signalés, deviennent alors de redoutables lieux de pertes de control de trajectoire pour nombre de véhicules.
Moralité, soyons prudents et respectons les limitations de vitesse.

 

 

AVIS AUX TOURISTES : Exercices militaires à feu réel !

Des exercices aériens avec tirs et bombardements à feu réel se dérouleront dans la zone militaire de la Bardena Blanca durant les jours suivants :

- Le lundi 13 décembre de 09h30 à 14h30.
- Le mardi 14 décembre de 09h30 à 14h30.
- Le mercredi 15 décembre de 09h30 à 14h30.
- Le jeudi 16 décembre de 09h30 à 14h30.
- Le vendredi 17 décembre de 09h30 à 14h30.

L'usage de la piste principale du polygone sera perturbé durant ces exercices militaires (interdiction temporaire de circuler, tant en véhicule motorisé, qu'à vtt et à pied).
La piste menant au Castildetierra restera libre d'accès.

Nota : Les exercices de tir et de bombardement aériens ont lieu toute l'année mais uniquement avec des munitions d'entrainement. Seuls les exercices à feu réel sont annoncés dans ce site internet en raison, pour l'occasion, de l'interdiction d'utilisation de certaines pistes.

Zone de bombardement et de tir dans les Bardenas Reales

 

 

 

 

 

 

 

 

Carte : F.Moncoqut

En Rouge : Pistes interdites à la circulation durant les jours et horaires mentionnés plus haut..
 
En vert : Pistes libres d'accès.
 
La flèche bleue représente la trajectoire des avions de chasse, et l'étoile rouge désigne la zone où sont effectués les bombardements.
 

 

 

La neige aux portes des Bardenas.

Que le sommet du Moncayo se couvre d’une coiffe neigeuse en cette fin novembre est chose normale, mais que la neige apparaisse si tôt aux portes des Bardenas est assez exceptionnel.

C’est ce qui est arrivé durant la nuit dernière (28/11), les monts du nord des Cinco Villas (comarque aragonaise frontalière aux Bardenas) se sont couverts d’un vaste et épais manteau neigeux, et en ce qui nous concerne tout près de la petite ville de Sadaba. Particulièrement précoces ces chutes de neiges n’ont toutefois pas atteint la plaine d’Ejéa et de Tauste ni même le tout proche désert des Bardenas.

Neige 1
Neige 2
Les monts situés derrière la forteresse de Sadaba sont recouverts de neige, les Bardenas et la plaine des Cinco Villas n’ont pas été touchées par cet épisode neigeux. Photos : A.F.Gallizo

 

 

Le Moncayo tout blanc !

Signe que le froid hivernale approche à grands pas le Moncayo est apparu ce matin (22 novembre) doté d’une belle coiffe neigeuse.
Selon les services météo l'épaisseur de neige atteint 20 à 30 cm sur l'ensemble du massif.

La montagne Moncayo.
Photo prise dans l'après-midi par une webcam située près du village d’Añon.

Située à 40 km au sud des Bardenas cette montagne massive n’est pas pyrénéenne, elle appartient à la Cordillère Ibérique dont elle constitue le point culminant (2314 mètres d’altitude).
Dans la région tout le monde connait le Moncayo. Sa silhouette si caractéristique s’impose dans le paysage au point qu’on pourrait presque dire qu’il fait partie du décor bardenero au même titre que la Estroza ou la Plana de la Negra.

 

 

11 pays européens se retrouvent dans les Bardenas pour des exercices militaires.

A partir de vendredi prochain (26/11) le champ de tir et de bombardement des Bardenas va être le théâtre de grandes manœuvres aériennes durant lesquelles seront réalisés divers exercices (voir article plus bas).

Ces exercices entrent dans le cadre du programme « Transport aérien tactique » qui a vu le jour en 2011 dans le but d'améliorer la capacité du transport militaire aérien européen en période de crise.

Pays-Bas, Bulgarie, Belgique, Italie, Portugal, Allemagne, République tchèque, Pologne, Lituanie, Norvège et Espagne, ce sont donc onze pays européens qui vont se retrouver au-dessus des Bardenas afin d’y réaliser des exercices tels que le parachutage de militaires, des simulations de menaces sol-air et air-air avec des chasseurs dans le rôle d’agresseurs, des vols à très basse altitude en utilisant le terrain comme camouflage, des tirs et bombardements sur des cibles diverses, etc. L’aérodrome d’Ablitas sera sollicité pour des manœuvres d'approche et d'atterrissage tactiques, des déchargements de combat et des opérations de chargement et de déchargement avec les moteurs en marche, et des tirs d'assaut avec des extractions et des infiltrations de personnel. Les aéronefs survoleront également le vaste terrain miliaire de San Gregorio (proche de Saragosse) durant toute la période des manœuvres.

Les aéronefs utilisés seront des avions de chasse tels que des F-18 et des Eurofighter Typhoon, ainsi que des avions cargo de type C295, C27J, C130J et A400M

 

 

Itinéraires de randonnée, attention aux malentendus.

Si vous vous rendez au Centre d'Informations Touristiques en quête de quelques renseignements il est fort à parier qu’il vous sera présenté trois itinéraires de randonnée, carte à l’appui, et rien d’autre. Cela laisse penser que ce sont les seuls itinéraires autorisés, ... hors ce n'est pas le cas. 

Ce regrettable et récurrent malentendu peut vous priver de la perspective de faire de belles randonnées.
Il est donc utile de rappeler que tout le territoire est libre d'accès (randonneurs pédestres), vous pouvez vous rendre en tous lieux sauf mentions contraires matérialisées sur le terrain par des panneaux d'informations ou d'interdiction, et bien sûr dans le strict respect de la réglementation touristique (voir page "Infos tourisme").

Carte randonnées Bardenas.
Sur la carte donnée aux touristes par le Centre d’Informations deux zones sont systématiquement entourées au stylo, ces zones désignent le secteur Cortinas, Castildetierra et piste du Polygone, et plus au sud le Mont Fraile Alto.
Les possibilités de randonnées sont en réalité infiniment plus vastes.

 

 

AVIS AUX TOURISTES : Exercices militaires à feu réel !

Des exercices aériens avec tirs et bombardements à feu réel se dérouleront dans la zone militaire de la Bardena Blanca durant les jours suivants :

- Le vendredi 26 novembre de 09h30 à 14h30.
- Le lundi 29 novembre de 09h30 à 14h30.
- Le mardi 30 novembre de 09h30 à 14h30.
- Le mercredi 01 décembre de 09h30 à 14h30.

L'usage de la piste principale du polygone sera perturbé durant ces exercices militaires (interdiction temporaire de circuler, tant en véhicule motorisé, qu'à vtt et à pied).
La piste menant au Castildetierra restera libre d'accès.

Nota : Les exercices de tir et de bombardement aériens ont lieu toute l'année mais uniquement avec des munitions d'entrainement. Seuls les exercices à feu réel sont annoncés dans ce site internet en raison, pour l'occasion, de l'interdiction d'utilisation de certaines pistes.

 

 

Migration d’un désert à un autre, des Bardenas au Sahel.

Dans le cadre d’un accord entre la Communauté des Bardenas Reales et la Station Biologique de Doñana (Andalousie) un groupe de scientifiques a placé des traceurs GPS sur quinze jeunes vautours fauves nés dans le Parc Naturel des Bardenas et ses environs immédiats.

Ces oiseaux ont été marqués dans leurs propres nids peu de temps avant qu’ils ne prennent leur envol, l’objectif étant de mieux comprendre comment se déroule la migration de ces grands rapaces. Il faut savoir que chez les vautours fauves seuls les adultes sont sédentaires, les jeunes eux partent pour une migration de deux à quatre ans qui les conduit en divers lieux de la péninsule ibérique et pour certains jusqu'au Maroc et en Algérie.

Sur les quinze jeunes vautours sélectionnés pour les scientifiques un spécimen n'a pas réussi à surmonter sa première phase d'émancipation, il a été retrouvé mort début octobre à Santacara (au nord de la Bardena del Plano). Le reste du groupe a migré vers diverses zones du centre et du sud de la péninsule ibérique et semble s’y maintenir, à l’exception de cinq vautours qui ont franchi le détroit de Gibraltar pour se retrouver en terre africaine.

Ce programme de suivi GPS permet de comprendre comment les vautours s’y prennent pour traverser ce détroit. Ces lourds oiseaux s'aident des courants thermiques ascendants pour se maintenir dans les airs, ils sont ainsi capables de planer sur des centaines de kilomètres avec très peu de dépenses énergétiques.
Ces courants thermiques sont générés au-dessus des terres mais sont totalement absents en pleine mer. Pour traverser le détroit de Gibraltar la stratégie consiste donc à se lancer à haute altitude depuis Tarifa puis de se laisser planer jusqu’à atteindre la côte africaine.
Il a ainsi été constaté que sur les 15 km de la traversée les vautours perdent près d’1 km d’altitude.

Migration des vautours des Bardenas.
Illustration : CBRN

Quatre vautours se trouvent actuellement au-dessus de l’Atlas marocain et volent en direction du Sahara. Particulièrement téméraire, le cinquième vautour a traversé toute l'Algérie, survolant le grand désert du Sahara et atteignant celui du Sahel au Niger (le désert du Sahel est bordé au nord par le Sahara et au sud par la savane soudanaise).

L’histoire de cette migration n’est pas terminée, elle se poursuivra durant deux à quatre ans tout en étant suivie de très près par les scientifiques. Nous reviendrons probalement sur le sujet dans ce site internet.

Nota : Si cet article vous a intéressé vous en trouverez deux autres sur le même thème dans la première moitié de cette page « Flash infos 2021 ».

 

 

Rallye touristique 4L et 2CV.

Si vous vous trouviez dans les Bardenas durant ces derniers jours peut-être avez-vous eu la surprise de croiser tout un convoi de Renault 4L et de Citroën 2CV, toutes immatriculées en France.

Ce grand rassemblement de voitures iconiques nous le devons à Jeoffrey Decoupigny, un passionné de 4L et de 2CV, qui a décidé en 2019 d’organiser une sorte de rallye-raid touristique spécialement réservé à ces autos anciennes. Ainsi est né le « Blue Rally Bardenas » qui a rassemblé pour sa première édition pas moins de 100 participants et 50 véhicules.

Le convoi se retrouve à Arguedas.
Petite halte à Arguedas.

L’édition 2021 a débuté le 02 novembre depuis Montmaurin (Haute-Garonne) et, après une traversée des Pyrénées via six grands cols et 12.000 mètres de dénivelés positifs, les « vieilles dames » ont atteint jeudi le désert des Bardenas.
Cette journée s’est déroulée sur les pistes de la spectaculaire Bardena Blanca, offrant pour l’occasion aux participants la possibilité de mettre pied à terre et d’entamer deux belles randonnées pédestres, l’une dans le secteur de las Cortinas et l’autre près du Rallon.

Vendredi 05 novembre, dernier jour de ce premier « Blue Rally Bardenas », le convoi a fait une incursion sur les terres de Tarazona et de Borja (Aragon) avec la visite du beau Monastère de Véruela, puis retour vers le désert afin de découvrir la Bardena Negra via la piste d’Alfarillo et arrivée sur l’esplanade du Sanctuaire de Sancho Abarca, terme de ce rallye-raid touristique.

Arrivée dans la Bardena Negra
La fin du rallye a eu lieu au sommet du tertre de Sancho Abarca, sur l'esplanade de la vieille église.

Pour les passionnés de 4L et de 2CV sachez qu’une deuxième édition « Blue Rally Bardenas » est prévue du 24 au 27 mai 2022, les inscriptions sont déjà ouvertes.

 

 

AVIS AUX TOURISTES : Elargissement de la période d'exercices militaires.

L'armée de l'air espagnole vient d'annoncer que les exercices aériens prévus le jeudi 04 novembre, incluant possiblement le 05 novembre, seront prolongés durant trois journées supplémentaires :
- Le lundi 08 novembre de 08h15 à 14h30.
- Le mardi 09 novembre de 08h15 à 14h00.
- Le mercredi 10 novembre de 08h15 à 14h30.
En cas d'impossibilité de réaliser ces exercices durant les jours précités ceux-ci auront lieu le jeudi 11 novembre de 08h15 à 14h30, et le vendredi 12 novembre de 08h15 à 14h30.

L'usage de la piste principale du polygone sera perturbé durant ces exercices militaires (interdiction temporaire de circuler, tant en véhicule motorisé, qu'à vtt et à pied).
La piste menant au Castildetierra restera totalement libre d'accès.

 

 

AVIS AUX TOURISTES : Exercices militaires à feu réel !

Des exercices aériens avec tirs et bombardements à feu réel se dérouleront le jeudi 04 novembre de 13h00 à 14h30, et possiblement le même jour de 17h30 à 19h00.
En cas d'impossibilité de réaliser ces exercices le 04 novembre ceux-ci auront lieu le vendredi 05 novembre de 11h30 à 13h30.

L'usage de la piste principale du polygone sera perturbé durant ces exercices militaires (interdiction temporaire de circuler, tant en véhicule motorisé, qu'à vtt et à pied).
La piste menant au Castildetierra restera totalement libre d'accès.

Nota : Les exercices de tir et de bombardement aériens ont lieu toute l'année mais uniquement avec des munitions d'entrainement. Seuls les exercices à feu réel sont annoncés dans ce site internet en raison, pour l'occasion, de l'interdiction d'utilisation de certaines pistes.

 

 

En hélicoptère sinon rien.

Dans la vie on croise parfois des gens assez atypiques, jugez plutôt :
Hier, vendredi 15 octobre, notre ami bardenero José Maria Samanes (Bardenas Aventure) a eu la surprise de voir arriver par les airs deux de ses clientes, en hélicoptère !

L'hélicoptère.

L’hélicoptère en question s’est posé dans un champ à proximité de la maison de José Maria. Deux jeunes femmes en sont descendues et se sont présentées comme étant hongroises et habitant (selon leurs dires) à Dubaï.

Bien sûr l’hélicoptère ne vient pas de cet émirat arabe, il a décollé de la côte Basque, à Biarritz, et a tracé son vol en ligne droite vers les Bardenas en a peine une demie heure, contre 2h20 en voiture.
Quelle urgence pouvait bien justifier l’usage d’un hélicoptère ? Sachant que ce modèle, un Augusta A-109, coûte 3300 €/heure de vol ! (sans compter la marge bénéficiaire de l’entreprise et l’emploi du pilote et du copilote)
L’urgence ? Simplement faire une petite randonnée équestre d’à peine deux heures dans les environs de la Pisquerra et prendre quelques photos.
Oui, vous avez bien lu, une petite randonnée, des photos, rien de plus !

Quelques photos et retour vite fait à la maison.

Certains appelleraient ça « caprice de bourgeoises » tant cela semble décalé du mode de vie du commun des mortels. Nous pourrions aussi penser qu’il s’agit là de deux jeunes demoiselles issues de cette génération Twitter et Instagram qui gagnent du fric en se trémoussant sur des photos finement calculées, … les mots d’ordre étant d’être belles, riches et stylées, ou plutôt de le paraitre, et surtout d’en mettre plein les yeux.

Bon, pourquoi pas.
Curieuse époque …

 

 

Les Cuevas, l’autre grand atout touristique des Bardenas.

A Arguedas et à Valtierra les habitats troglodytes ont commencé à être construits à la fin du XIXe siècle, époque difficile où les salaires trop bas ne permettaient pas d’acquérir une maison conventionnelle et où même les locations restaient bien souvent inaccessibles.

La nécessité d’avoir une maison décente pour vivre poussa les villageois à creuser la roche des falaises à la pioche, travail long et difficile, afin de créer des cuevas (grottes) de toutes tailles selon les besoins de chaque famille.
L’habitat troglodyte devint alors la maison du pauvre durant de nombreuses décennies. En 1940 on en comptait 52 rien qu’à Arguedas.

Cuevas d'Arguedas, près des Bardenas.
En haut et en bas, les cuevas d'Arguedas.
Intérieur d'une cueva.

A la fin des années 1950 les grottes furent peu à peu abandonnées au profit de maisons classiques, et en 1965 elles furent toutes murées et vouées à disparaitre le plus rapidement possible de la mémoire collective ; le régime politique de l’époque les considérait comme le symbole d’un épisode honteux de l’histoire de la région.

Ignorées ou mésestimées, laissées à l’abandon durant un demi-siècle, les cuevas connaissent une surprenante renaissance au milieu des années 2010. Elles deviennent en peu de temps un important atout touristique tant pour Arguedas que pour Valtierra.

  • Arguedas a ainsi restauré de nombreuses grottes et en a rendu l’accès plus aisé par de beaux itinéraires pédestres. Ces grottes ne sont pas habitables mais il est possible de les visiter (visite interactive). A noter que depuis 2015 les falaises du village sont somptueusement éclairées par des projecteurs qui diffusent chaque nuit de belles et douces lumières colorées.
  • A Valtierra de nombreuses grottes sont de nouveau habitées, mais c’est bien le complexe hôtelier « Bardeneras, Cuevas de las Bardenas » qui se distingue par la réhabilitation de 9 grottes qu’il vous ait possible de louer le temps de vos vacances. Confortables et disposant de tout le confort moderne, vous pourrez gouter au charme atypique de la vie dans un habitat troglodyte.

Pour en apprendre plus sur le sujet vous pouvez lire cet article datant de 2013 (les cuevas d’Arguedas n’étaient pas encore rénovées).

 

 

Chaînes ou pneus hiver obligatoires pour franchir les Pyrénées.

Si vous considérez que le test PCR et le Pass Sanitaire sont des contraintes particulièrement agaçantes pour passer la frontière, alors attendez, ce n’est pas fini !

A partir du 1er novembre prochain vous serez dans l’obligation d’équiper votre véhicule de chaînes ou de pneus hiver pour franchir les Pyrénées !

Sur les 48 départements français visés par cette mesure, 5 concernent la chaine pyrénéenne (Pyrénées Atlantiques, Hautes Pyrénées, Haute Garonne, Ariège et Pyrénées Orientales). Seules quelques zones de chacun de ces départements seront concernées, les routes et les communes visées par cette nouvelle réglementation devraient être prochainement annoncées par les préfets et par les maires.

Seront concernés les véhicules légers, les utilitaires, les camping-cars, poids lourds, autocars et même les 4x4.
L’objectif est de réduire le nombre d’accidents dans les zones montagneuses ou à fort enneigement. En effet, en dessous de 7°c la gomme des « pneus été » a tendance à durcir et à perdre en efficacité et en adhérence. Les « pneus hiver » (pneus neige) ont une gomme bien plus souple qui favorise une meilleure motricité sur neige et verglas.

Cette réglementation sera applicable jusqu’au 31 mars et sera renouvelée chaque année.

En ce qui nous concerne, la traversée des Pyrénées étant un passage obligé pour se rendre en Espagne, les véhicules légers, les camping-cars et les 4x4 devront soit détenir des dispositifs antidérapants amovibles (chaînes ou chaussettes à neige) permettant d’équiper au moins deux roues motrices, soit être équipés de quatre pneus hiver.
Attention toutefois, les pneus neige s’usent très rapidement au-dessus de 7°c, ils ne sont pas conçus pour être utilisés toute l’année.
Si vous vous rendez dans les Bardenas, ou plus largement dans la vallée de l'Ebre, le mieux serait d'équiper votre véhicule de chaussettes à neige qui s'avèrent peu chères et rapides à installer-désinstaller.

 

Toutes les conditions d’application de cette réglementation ne sont pas encore connues, il vous est donc conseillé de vous renseigner avant de prendre la route pour les Pyrénées.

 

Côté signalisation routière, deux nouveaux panneaux vous indiqueront l’entrée en « zone d’obligation d’équipement en période hivernale » et la sortie de cette même zone (panneaux B58 et B59).
Le bon vieux panneau B26 continuera à être utilisé pour signaler l’obligation du port d’équipements neige dans certaines zones.

 

 

AVIS AUX TOURISTES : Manœuvres militaires, encore et encore !!!

Vous l'aurez constaté, les exercices aériens à feu réel sont particulièrement nombreux en ce mois de septembre. Les prochains se dérouleront le mardi 28 septembre de 12h30 à 14h30.

L'usage de la piste principale du polygone sera perturbé durant ces exercices militaires (interdiction temporaire de circuler, tant en véhicule motorisé, qu'à vtt et à pied).
La piste menant au Castildetierra restera totalement libre d'accès.

Nota : Les exercices de tir et de bombardement aériens ont lieu toute l'année mais uniquement avec des munitions d'entrainement. Seuls les exercices à feu réel sont annoncés dans ce site internet en raison, pour l'occasion, de l'interdiction d'utilisation de certaines pistes.

 

 

Deux nouveaux magazines tentent de séduire avec les Bardenas.

Certains nouveaux magazines dédiés aux voyages et aux randonnées ont cette tendance de consacrer quelques pages aux Bardenas dans leur premier numéro, avec bien sûr une belle photo du Castildetierra en couverture tant il semble clair que le thème des Bardenas est très vendeur.

Nous avons pu le constater en juillet dernier avec la sortie du nouveau magazine Planète VTT, et en ce mois de septembre cela se vérifie encore avec deux nouveaux magazines, Planet Van et Pays Découverte.

Planet Van, 2 pages sur les Bardenas

Pays Découverte, 16 pages sur les Bardenas

Planet Van est comme son nom l'indique un magazine dédié aux vans et aux fourgons aménagés, des véhicules qui représentent une très bonne alternative aux camping-cars. Dans son numéro 1 le magazine consacre 2 pages aux Bardenas.

Pays Découverte est une invitation aux voyages. Ce beau magazine présente pour son premier numéro un très intéressant reportage de 16 pages sur les Bardenas agrémenté de belles photographies.
Détail surprenant, une petite phrase de Frédéric Moncoqut (webmaster du présent site internet) se retrouve dans ce reportage on ne sait comment ni pourquoi. Cette phrase est issue d'un entretien téléphonique avec un journaliste de la revue Géo qui l'intégra lui aussi dans son propre reportage. Dans Pays Découverte Frédéric Moncoqut est cité sans être nommé, tout juste qualifié de "marcheur" (le blog qui y est mentionné est une pure invention de l'auteur du reportage).
Extrait de l'article.

 

 

La San Miguelada, l’entrée des troupeaux pyrénéens dans les Bardenas.

Les brebis et leurs bergers se sont rassemblés très tôt ce matin (dimanche 19 septembre) dans le secteur d’el Paso, au nord-est des Bardenas, et à 08h00 précise une détonation a marqué l’entrée officielle des troupeaux pyrénéens dans les Bardenas Reales en présence de la presse locale et de nombreux spectateurs.

Cette entrée du bétail n'en reste pas moins que symbolique puisque réduite à moins dun millier de brebis là où autrefois on pouvait en compter près de 300 000 ! C’est que de nos jours le bétail est transporté vers les Bardenas en camion, méthode plus rapide et moins fatigante que la transhumance traditionnelle.

La tradition est malgré tout maintenue, même symboliquement, quoi que…

D’ordinaire l’entrée dans les Bardenas est annoncée par le tir d’un coup de fusil en l’air, il en est ainsi depuis des siècles, mais il semble que depuis l'année dernière ce rite soit abandonné au profit du tir d’une simple fusée, genre petite fusée de feu d’artifice. Pas sûr que les anciens apprécient ce changement.

- ------------ -

La San Miguelada, l’entrée des troupeaux pyrénéens dans les Bardenas, est un événement annuel incontournable vieux de plus de 1300 ans.
En septembre de chaque année les bergers pyrénéens des vallées de Roncal et de Salazar mènent leurs brebis vers les Bardenas afin d’y passer les longs mois d’hiver. Le bétail est ainsi mis à l’abri des neiges, mais en contrepartie il doit se contenter des maigres herbages du désert bardenero.

Si la quasi-totalité des brebis sont de nos jours transportées par camions, la tradition ancestrale est toutefois maintenue par quelques courageux bergers qui conduisent leurs troupeaux à pied, à travers montagnes et plaines, par sentiers, routes et voies de transhumance nommées « cañadas ». Ce périple long de quelques 140 km est parcouru au rythme du pas lent des brebis en six jours.
Peu de confort pour ces bergers, durant la transhumance ils vivent en plein air, ils mangent dehors près d’un feu de camp, ils se toilettent à l’eau fraiche des cours d’eau trouvés ici et là, et surtout ils dorment sous les étoiles en pleine nature, … comme leurs ancêtres.

Entrée des troupeaux ovins dans les Bardenas.
Photo de Frédéric Moncoqut (archive).

L’arrivée dans les Bardenas avait autrefois lieu le 29 septembre, jour de la San Miguel, d’où le nom de cet événement : La San Miguelada. La date d’entrée du bétail dans les Bardenas a depuis changé, bien que le nom de l’événement reste inchangé, elle a lieu chaque année au matin du dimanche le plus proche du 18 septembre.
Pour cette année 2021, l'événement a eu lieu ce matin, dimanche 19 septembre.

Nota : El Paso se situe donc à l’extrême nord-est des Bardenas, là où se trouve une grande statue représentant un berger pyrénéen. Il est possible d’accéder au site soit par une piste dont l’entrée se situe entre Carcastillo et Alera, soit depuis la piste du polygone de tir.

Pour en apprendre un peu plus sur cette transhumance, veuillez cliquer ici.

 

 

Une éternelle lutte contre l’érosion.

Les orages torrentiels sont fréquents en été, l’un des plus violents de cette année ayant eu lieu le 11 juin (voir plus bas sur cette page web), et si vous êtes un habitué de ce site internet vous aurez remarqué que les pluies diluviennes provoquent régulièrement d’importants dégâts sur les infrastructures routières.

Les pistes sont des voies de circulation tracées à même la terre sur des sols argileux et sont donc très sensibles à l’érosion hydrique.
Les dernières fortes pluies ont littéralement coupé en deux la piste d’el Paso (au niveau du lieu nommé Cubilar) qui est une importante voie de circulation ne pouvant rester durablement dans cet état. Les travaux de restauration, ou comme ici de reconstruction, sont donc généralement faits dans l’urgence et représentent un coût annuel extrêmement important.

La piste d'el Paso est coupée en deux (Bardena Blanca Alta)
Travaux de reconstruction dans le désert des Bardenas.
Photos prises jeudi 18 septembre par José Maria Samanes.

Nota : Si vous souhaitez en apprendre plus sur la création des pistes dans les Bardenas, voici un article dédié à Francisco Barrachina Echegoyen (ancien garde des Bardenas).

 

 

AVIS AUX TOURISTES : Manœuvres militaires, encore !!!

Des exercices aériens se dérouleront le mercredi 22 septembre de 10h00 à 12h00, et possiblement le jeudi 23 septembre aux mêmes horaires. Ils seront réalisés à feu réel.

L'usage de la piste principale du polygone sera perturbé durant ces exercices militaires (interdiction temporaire de circuler, tant en véhicule motorisé, qu'à vtt et à pied).
La piste menant au Castildetierra restera totalement libre d'accès.

Nota : Les exercices de tir et de bombardement aériens ont lieu toute l'année mais uniquement avec des munitions d'entrainement. Seuls les exercices à feu réel sont annoncés dans ce site internet en raison, pour l'occasion, de l'interdiction d'utilisation de certaines pistes.

 

 

Des eaux colorées.

Bien souvent, les eaux de pluie qui s’abattent et s’écoulent dans les Bardenas forment dans un premier temps de larges flaques obscures et boueuses, puis devenues stagnantes ces eaux deviennent parfaitement limpides.
Il peut cependant arriver que la composition de certains sols vienne légèrement voiler la transparence de ces eaux stagnantes, à la manière d’un colorant, donnant comme nous pouvons le voir ici cette belle et étrange couleur rouille qui va persister durablement.

Eaux colorées dans un barranco du désert des Bardenas.
Photo prise dimanche dernier (12 septembre) au fond d’un barranco,
par José Mari Samanes.

 

 

AVIS AUX TOURISTES : Manœuvres militaires !

Des exercices aériens se dérouleront le mardi 14 septembre de 10h30 à 12h30, et possiblement le mercredi 15 septembre aux mêmes horaires. Ils seront réalisés à feu réel.

L'usage de la piste principale du polygone sera perturbé durant ces exercices militaires (interdiction temporaire de circuler, tant en véhicule motorisé, qu'à vtt et à pied).
La piste menant au Castildetierra restera totalement libre d'accès.

Nota : Les exercices de tir et de bombardement aériens ont lieu toute l'année mais uniquement avec des munitions d'entrainement. Seuls les exercices à feu réel sont annoncés dans ce site internet en raison, pour l'occasion, de l'interdiction d'utilisation de certaines pistes.

 

 

AVIS AUX RANDONNEURS : La Pisquerra et le Rallon enfin accessibles !

Pisquerra et Rallon autorisés.

Les sites Pisquerra, Rallon, Ralla, Gorra et Zapata sont désormais accessibles.

Comme chaque année l'autorisation d'accès est conditionnée par l'envol et le départ des jeunes vautours et percnoptères. Dès que les nids sont durablement vides toute la zone devient autorisée aux randonneurs pédestres, ... et uniquement les randonneurs pédestres.

Car pour les randonneurs à vtt l'accès à ces sites reste interdit bien que cela soit très théorique, car dans les faits il est assez fréquent de croiser des vététistes en ces lieux (attention, des contrôles inopinés peuvent être réalisés par les gardes du Parc Naturel).

Bien entendu l'accès à ces sites est strictement interdit aux randonneurs motorisés (motos, quads, 4x4, ...). Dans ce cas la sanction s'avère très sévère (lourde amende).

Voir ici pour plus d'informations sur le sujet.

La prochaine fermeture devrait avoir lieu en février 2022, début de la période de reproduction et de nidification des grands rapaces des Bardenas.

En attendant, bonnes randonnées à toutes et à tous !

 

 

Les merveilles des Pyrénées du sud.

Dans son numéro de septembre-octobre la revue Pyrénées magazine consacre un long reportage sur les merveilles des Pyrénées du sud, entendez par là les Pyrénées espagnoles.

Pyrénées Magazine photo Bardenas

La Navarre, l’Aragon et la Catalogne sont donc à l’honneur, et comme on pouvait s’y attendre le désert des Bardenas y est cité par un article de deux pages agrémentées d’une grande photo et d’un petit texte.

Ce numéro de Pyrénées Magazine ne vous apprendra toutefois rien de particulier sur les Bardenas, mais la liste des merveilles des Pyrénées espagnole est longue et mérite assurément que l’on s’y attarde.

Les paysages spectaculaires des Bardenas attirent l’œil, ils sont vendeurs, c’est certainement la raison pour laquelle la couverture du magazine affiche une belle photo de la Pisquerra.

Pyrénées magazine n°197

 

 

Reportage TV dans le JT de "France 2".

Un reportage de 04:24 mn a été diffusé ce soir (31 août) dans le journal télévisé de la chaine "France 2".

Si vous êtes attentif aux images vous remarquerez que l'un des protagonistes est notre ami bardenero Ruben Mendi des grottes Bardeneras.

JT sur France 2.

Vous pouvez voir ce reportage en Replay.

 

 

Le saviez-vous Bardenas.

Le côté obscur des Bardenas.

Il y a de cela quelques décennies il ne faisait pas bon d’être conduit dans les Bardenas lorsqu’on était républicain.

A peine plus d’un mois après le coup d’état militaire du 18 juillet 1936 l’un des plus sanglants massacres de la Guerre Civile Espagnole allait être commis dans les Bardenas.

Nous sommes le 23 août 1936, 53 prisonniers politiques républicains sont extraits de leur prison de Pampelune, menottés deux par deux, puis transportés en autocar vers le petit village de Cadreita avec la fausse promesse d’être libérés. De là, ils sont aussitôt conduits vers les Bardenas dans un lieu connu sous le nom de Valcadera.

Sur place une grande fosse de 3,5 mètres par 7 a préalablement été creusée à leur attention. Les premiers coups de fusils détonent à la tombée de la nuit, les prisonniers terrorisés sont abattus 10 par 10 et jetés dans la fosse.

Sur les 53 prisonniers un seul réussit à échapper à cette fusillade. Son nom, Honorino Arteta.
Blessé par balle à la jambe il s’enfuit et grimpe se cacher dans un arbre pendant que ses bourreaux le recherchent dans l’obscurité de la nuit.
Le lendemain, aidé par quelques agriculteurs et bergers, il se cachera durant un mois entier dans une petite grotte des Bardenas.

Le climat politique espagnol étant toujours très défavorable pour les républicains, Honorino Arteta en conclut qu’il n’était pas opportun de rester caché sine die. Il décida donc de fuir vers la France.
Avec cinq autres personnes également menacées de mort par les nationalistes, il entama un long périple à travers plaines et montagnes, manquant même de se noyer dans le fleuve Aragon à proximité de Sangüesa, puis finit par trouver refuge en France après que son groupe ait été contraint de se disperser pour échapper à la Guardia Civil de Belagua.

Ce massacre a été l'un des plus importants perpétré en Navarre par le franquisme. Les Bardenas semblaient être un lieu particulièrement apprécié pour fusiller les prisonniers républicains, le territoire est vaste et désertique, donc sans témoins gênants. Le fond des barrancos avait aussi cet avantage appréciable de contenir les détonations des coups de feu.
De nombreux innocents ont connu ce triste sort, car il suffisait souvent d’une simple suspicion ou dénonciation mensongère pour être emprisonné et fusillé.

 

 

De la neige en plein août ? Non, des éphémères.

Si vous étiez sur le pont de l’Ebre à Tudela dans la nuit du 20 au 21 août vous avez certainement été témoin d’un spectacle de la nature hallucinant.

Tudela, petite ville proche des Bardenas, est le lieu idéal pour observer un rassemblement annuel de millions d’éphémères (sortes de petits papillons blancs appartenant à l’espèce Ephoron virgo).

A la base ces petits insectes sont aquatiques et vivent à l’état de nymphes dans les eaux du rio Ebro durant trois à quatre mois. Lorsqu’ils atteignent l’âge adulte les nymphes se transforment en petits papillons blancs et s’envolent par millions durant une seule et même nuit. Ce rassemblement parfaitement synchronisé a lieu chaque année à la fin du mois d’août.

Des millions d'éphémères envahissent le pont de l'Ebre.

A partir de leur envol les éphémères n’ont qu’un seul objectif, celui de se reproduire en un temps record car leur durée de vie est limitée à seulement quelques heures. Les éphémères apparaissent toujours au crépuscule, copulent en plein vol durant toute la nuit, et gisent inertes sur le sol, morts, au lever du jour. Durant leur court temps de vie les éphémères ne prennent même pas la peine de se nourrir, ils n'ont de toute façon ni bouche ni appareil digestif !

Un tapis d'insectes morts.

Très impressionnante, cette nuée d’insectes s’avère pourtant totalement inoffensive. Les éphémères ne piquent pas et ne sont pas agressifs. Loin d’être considérés comme nuisibles, ils sont même un très bon indicateur écologique puisque leur présence indique une bonne qualité des eaux du fleuve.
En mourant ces insectes forment d’épais tapis blancs, il est vrai assez gênants sur les routes et les trottoirs, mais constituant une abondante source de nourriture pour les poissons, oiseaux, araignées et autres animaux.

Les deux premières photos sont de José Antonio Martinez.

 

 

ALERTE CANICULE !!!

A compter d'aujourd'hui (mercredi 11 août) une importante vague de chaleur va s’étendre durablement sur toute la péninsule ibérique. Nous parlons bien là d’une canicule puisque cet épisode climatique va persister au moins jusqu’à dimanche prochain inclus avec des températures maximales qui ne descendront jamais en dessous des 38°c.
Les températures seront le plus souvent supérieures à 40°c au cœur des Bardenas (45°c annoncé pour jeudi). En plein soleil comptez alors sur des températures ressenties supérieures à 50°c.

La semaine prochaine les prévisions météo annoncent des températures proches de 35°c qui repartiront à la hausse à compter du lundi 23 août.

Inutile de préciser que dans de telles conditions tout départ en randonnée est à proscrire, en cas de problème grave vous pouvez faire appel aux secours en téléphonant au 112.

Météo TV
Toute la péninsule est concernée par cette canicule, principalement le centre et le sud-ouest (47°c à Cordoba) et dans la vallée de l'Ebre (Saragosse et Bardenas).

 

 

Tempête de grêle un jour de canicule.

Après une journée caniculaire il ne faisait pas bon d’être dans la Bardena Negra hier soir (mardi 10 août), une violente tempête de grêle s’est abattue sur cette partie des Bardenas ainsi que sur les villages proches.
La taille impressionnante des grêlons laisse imaginer les dégâts qu’ils ont occasionné tant sur les cultures agricoles que dans les zones urbaines (carrosseries et parebrises des automobiles).

C’est aussi ça les Bardenas, une météo souvent imprévisible et un peu extrême.

Gros grêlon.
Des grêlons de taille hors norme.

 

 

Incendie du Vedado de Eguaras, la régénération commence ... avec une extrême lenteur.

L'incendie du Vedado de Eguaras a été le plus dévastateur qu'ait connu à ce jour cette Réserve Naturelle, il y a bien eu d’autres feux importants comme en 2010 et en 2011 (50 et 47 hectares brûlés) mais jamais d’une telle ampleur (voir pages « Flash infos » 2010 et 2011)
Cet éden verdoyant laisse maintenant place à un paysage gris et poussiéreux, un triste spectacle de désolation.

Bien que non visible la régénération a malgré tout déjà commencé, les scientifiques le confirment. Cependant la croissance extrêmement lente des végétaux ne laisse pas l’espoir de voir le Vedado de Eguaras retrouver toute sa splendeur avant au moins la fin du siècle.
Les dégâts sur la végétation sont considérables, de nombreux pins avaient plus de cent ans !

Grand soulagement, trois semaines après l'incendie nous constatons que les quelques épisodes pluvieux de ces derniers jours n'ont pas emporté le sol fertile. Un excès de pluie ne serait pas bon, un violent orage emporterait les nutriments des cendres ainsi qu'une partie des sols qui sont désormais complètement nus.
Le vert devrait donc reprendre possession des lieux assez rapidement, peut-être au printemps prochain, mais cela ne sera essentiellement dû qu’aux herbes et à diverses plantes basses. Pour les arbres, il faudra plusieurs décennies.

Certains animaux qui ont fui la réserve commencent déjà à revenir, les vautours par exemple sont très rapidement retournés vers les falaises où sont accrochés leurs nids et dans lesquels les attendaient leurs petits.

 

 

Incendie du Vedado de Eguaras, bilan final.

Mardi 27 juillet, 20h00.

Plusieurs estimations ont été faites afin d’évaluer la superficie affectée par l’incendie. Directement réalisées sur le terrain ces estimations manquent toutefois de fiabilité, c’est pourquoi le ministère de l’environnement et du développement rural a diligenté une équipe de spécialistes afin que soient attentivement étudiées des photographies satellite de la zone.

En voici les conclusions :
- Sur les 1.225 hectares que compte le Vedado de Eguaras l’incendie a brulé au total 517 hectares de végétation naturelle et de cultures, dont 332 hectares dans la Réserve Naturelle. Sur ce dernier point le bilan est donc à la baisse, l’incendie ayant brulé 66% de la Réserve Naturelle, et non pas 80 à 90% comme on le craignait.
- La principale zone affectée par l’incendie est le secteur de Doña Blanca. Il y a été brûlé 236 hectares de zones arborées (principalement des pins d’Alep) et 140 hectares de champs agricoles, soit respectivement 2.360.000 m² et 1.400.000 m².
- L’incendie s’est également propagé vers la Bardena del Plano (Parc Naturel des Bardenas Reales) sur 14 hectares.

Le dispositif d’intervention maintenu sur place depuis la semaine dernière a été levé cet après-midi, aucune fumée n’ayant été observée depuis hier. Le Vedado de Eguaras reste toutefois sous la surveillance d’un poste de surveillance réduit, constitué d’un seul camion et de quelques pompiers.
Le risque de reprise de l’incendie est jugé comme quasi-nul mais les sols étant encore chauds et la météo toujours aussi défavorable (chaleur, vent et taux d’humidité très bas) les autorités ne prennent aucun risque.

 

 

Incendie du Vedado de Eguaras, premier bilan.

Vendredi 23 juillet, 19h00.

Il a été estimé ce matin que l’incendie dévastateur de ces derniers jours à détruit environ 80 à 90 % de la réserve. Les dommages environnementaux sont catastrophiques et il faudra de nombreuses années pour que le Vedado de Eguaras retrouve sa splendeur d’antan.

Un poste de guet des pompiers a été établi sur place pour plusieurs jours, le site reste donc sous étroite surveillance.
Les responsables des différents services de secours se sont réunis ce matin pour une conférence de presse. Il est bon de souligner que les pompiers ont été aidés dans leur tâche par leurs homologues aragonais, mais aussi par les gardes du Parc Naturel des Bardenas et les gardes forestiers, par la Police municipale de Valtierra et la garde civile, par la protection civile et la croix-rouge, ainsi que par quelques bénévoles et par de nombreux agriculteurs.
Ces derniers apportent une assistance récurrente et indispensable à chaque fois qu’un incendie se déclare dans un espace naturel. Avec leurs engins agricoles ils débroussaillent les zones critiques afin de ralentir la progression des flammes et ils fournissent plusieurs milliers de litres d’eau aux pompiers grâce à leurs citernes sur remorques.
Ce fut donc un combat collectif où tout le monde s’est senti concerné afin de tenter de sauver l’un des plus précieux trésor naturel du sud de la Navarre.

Certaines personnes commencent toutefois à souligner, avec raison, de graves négligences de la part des autorités navarraises. Ce type d’incendie pourrait être évité ne serait-ce que par l’installation sur place de tours de surveillance et par la présence impérative de camions-citernes de pompiers durant les travaux agricoles de l’été.
Il est très fréquent que des moissonneuses-batteuses déclenchent des incendies durant cette saison, de nombreux exemples ont été mentionnés dans les pages Flash infos du présent site internet.
Et puis nous pourrions nous demander s’il est bien raisonnable de pratiquer l’agriculture dans un espace naturel si sensible aux incendies, sérieusement …

 

Pour ceux qui ignorent ce qu’est le Vedado de Eguaras, voici une courte présentation :
Il s’agit d’une zone de très haute valeur écologique vaste de 1.225 hectares, dont 500 hectares ont été déclarés Réserve Naturel.
Carte Vedado Bardenas 1
Ce territoire appartient à la commune de Valtierra bien qu’historiquement et géographiquement il est coutume de l’associer aux Bardenas.
Avec ses paysages champêtres constitués de pinèdes et de champs de céréales le Vedado de Eguaras est considéré comme étant l’oasis du désert des Bardenas, refuge d’une précieuse végétation méditerranéenne (pins d’Alep, chênes kermès, lentisque, genévrier, romarin, etc) et d’une faune très riche (vautour, aigle, chouette, hibou, renard, lapin, sanglier, chevreuil, chat sauvage, couleuvre, etc).
Aujourd’hui il ne reste de cet éden qu’un paysage gris et fumant, ravagé à plus de 80 % par les flammes.

 

 

Incendie du Vedado de Eguaras, stabilisé mais non contrôlé.

Jeudi 22 juillet, 12h00.

Les pompiers estimaient hier que le feu avait touché un tiers du Vedado de Eguaras, mais avec la reprise de l’incendie dans l’après-midi nous en sommes maintenant à 60% du site ravagé par les flammes !

Ce matin l’incendie est techniquement stabilisé mais il n'est toujours pas considéré comme contrôlé.

Le vent, la chaleur (38°c hier après-midi) et les très faibles taux d'humidité (moins de 10%) compliquent la tâche des pompiers. Cette météo très défavorable et les nombreux foyers encore fumants rendent le risque de reprise du feu très élevé.

Un poste de surveillance a été établi sur place et sera maintenu durant une durée indéterminée, probablement plusieurs jours.

Le Vedado est noyé sous les fumées.
Les foyers encore actifs sont identifiables par leurs fumées.
Photo contacts Facebook

 

 

Incendie du Vedado de Eguaras, le feu reprend !

Mercredi 21 juillet, 16h00.

Les nombreux foyers actifs représentent un danger permanent de reprise de l’incendie.
C’est ce qui vient d’arriver en ce milieu d’après-midi (photo).

Les pompiers ont encore du travail devant eux pour sécuriser la réserve Naturelle !

Le feu reprend dans le Vedado, près du désert des Bardenas.
Photo José Maria Samanes de Bardenas Aventure

 

 

Incendie du Vedado de Eguaras, qu’en est-il ce matin ?

Mercredi 21 juillet, 13h00.

L’incendie déclaré hier soir a ravagé une grande partie de la Réserve Naturelle du Vedado de Eguaras durant toute la nuit, et ce matin nous ne pouvons que constater les dégâts.

Carte Vedado Bardenas 2

Les flammes ont brulé 200 hectares sur les 500 que compte la réserve. C’est tout un tiers du site qui a été touché, là où se trouve le célèbre Castillo de Doña Blanca (tour fortifiée, monument emblématique du site).

Les pompiers de Tudela, de Tafalla et de Peralta sont intervenus dès le début de l’alerte, puis ont été rejoints dans la nuit par ceux d’Estella, de Sangüesa et de Cordovilla.
Les pompiers aragonais de Ejea et de Tarazona ont également prêté main forte pompiers navarrais.
Ces nombreux renforts sont justifiés par l’intensité de l’incendie et par la topographie particulière du site.

Les autorités navarraises estiment que grâce au vent cet incendie a davantage affecté les sols (herbages, broussailles et arbustes) que les arbres, même s’il est vrai que les pins d’Alep ont malgré tout beaucoup souffert de ce feu.

Le feu ce matin.
Photo contacts Facebook

Le canadair et les deux hélicoptères bombardiers d’eau qui sont intervenus hier soir sont revenus combattre les flammes tôt ce matin, car si l’incendie a perdu en intensité il demeurait encore actif en de très nombreux endroits de la réserve.

La réserve Naturelle du Vedado de Eguaras restera sous surveillance permanente durant plusieurs jours afin de prévenir toute reprise de feu.

 

 

Incendie catastrophique dans le Vedado de Eguaras !!!

Mardi 20 juillet, 22h30.

Un incendie dévastateur fait actuellement rage dans la Réserve Naturel du Vedado de Eguaras (belle forêt de pins d’Alep située entre la Blanca et el Plano).
Il s’agit du plus important feu déclaré dans cette zone à ce jour !

Selon les premières constations une moissonneuse batteuse serait à l’origine de cet incendie qui s'est déclaré vers 20h30. A l'heure où est rédigé cet article (22h30) le feu est visible depuis Tudela !

Incendie depuis Tudela.
Photos contacts Facebook

Compte tenu de l’heure tardive la tâche va être extrêmement compliquée pour les pompiers.
Canadairs et hélicoptères bombardiers d'eau ont cessé de combattre le feu en raison du manque de visibilité. Seuls les pompiers au sol vont poursuivre leur combat durant cette nuit qui va être longue et périlleuse. Il est clair que l’incendie ne sera toujours pas maitrisé demain au lever du jour.

Un incendie catastrophique !!!

Le Vedado de Eguaras part en fumée !!!
Nous voyons ici la tour fortifiée de Doña Blanca cernée par les flammes !

Le feu est partout !

 

 

A la découverte d'un barranco isolé.

Dans les Bardenas les lieux isolés ont cet avantage d’être peu, voire pas du tout fréquentés. On y ressent ce sentiment étrange d’être seul au monde, loin de tout, dans un environnement naturel qui semble ne jamais avoir été altéré par les activités humaines. Ce sont de véritables jardins secrets que je savoure et garde jalousement.

Ce jour-là mon attention s’est portée sur un petit ravin affluent du Barranco Grande. Ici, dans cette vaste zone située entre la Estroza et le Cornialto, les ravins abondent comme autant de petits mondes à découvrir.

Ravin isolé dans les Bardenas.

La fraicheur matinale est là, omniprésente et vivifiante.

Ma progression est lente, ponctuée de haltes contemplatives. Je profite du silence tout juste perturbé par quelques chants d’oiseaux des steppes, et rien d’autre, … c’est le calme absolu, si apaisant pour le corps et pour l’esprit.

Je me trouve au fond de ce petit barranco depuis à peine cinq minutes et déjà je découvre sur le sol des ... (Veuillez cliquer ici pour lire la suite).

 

 

Fortes chaleurs, soyez prudents.

On ne le répètera jamais assez mais de nombreux touristes semblent négliger les risques liés à la chaleur, ces risques ne sont pourtant pas à prendre à la légère !

Quelques précautions s’imposent : Pensez à vous protéger du soleil (chapeau, lunettes, t-shirt, crème solaire, etc) et de la chaleur (buvez de l’eau, beaucoup d’eau, et n’hésitez pas à acheter quelques très rafraîchissants vaporisateurs d'eau).

Lorsque les prévisions annoncent des températures à l'ombre supérieures à 30 ou 35°, évitez de partir à pied ou en VTT dans les Bardenas durant les heures les plus chaudes de la journée (de 10h00 à 18h00)... ou alors montrez-vous très prudents.

Soleil des Bardenas

N’oubliez pas que l’ombre est un luxe rare dans les Bardenas. En cas de problème, sachez que c'est au fond des barrancos (ravins) que vous aurez le plus de chance de trouver un peu d’ombre, mais ne comptez pas y trouver de la fraîcheur.
En été, où que l'on se trouve, Bardenas = chaleur.

En cas de problème grave au cours d'une randonnée, vous pouvez faire appel aux secours en téléphonant au 112.

 

 

La moisson, le grain et la paille.

La moisson touche à sa fin mais si vous vous rendez actuellement dans les Bardenas vous y verrez encore quelques engins agricoles en plein travail de récolte, principalement dans la Bardena Negra et dans la Bardena del Plano.

Les Bardenas ne sont pas qu’un désert, l’agriculture y est pratiquée depuis près d’un siècle de manière intense en certains endroits, symbolique dans d’autres. En 1900 l’agriculture occupait 4.200 hectares, 18.000 hectares en 1950 et 23.000 hectares aujourd’hui.
En raison de l’absence de cours d’eau et de canaux d’irrigation ce sont les cultures sèches qui sont privilégiées (ici de l’orge).

Moisson dans le désert des Bardenas.
Une moissonneuse-batteuse en pleine activité dans l'extrême sud de la Negra.
Orge.
Les grains d'orge.
Un épis d'orge.
Les grains s'écoulent en abondance.
Paille.
Botte de paille.
La moissonnneuse laisse derrière elle de
longues lignes de paille.
De la paille compactée en bottes quelques
jours plus tard, elle servira à nourrir le bétail.

Photos : Irene Nonay, agricultrice dans la Bardena Negra.

 

Nouveau magazine VTT.

Voici un nouveau magazine qui sort cet été dans les kiosques, « Planète VTT le mag »
Pour son numéro 01 ce magazine présente 20 idées de voyage en France et à l’étranger. Quelques destinations en Espagne sont proposées, parmi lesquelles le désert des Bardenas auquel est consacré un petit reportage de deux pages.

 

Planète VTT le mag, N°01, juillet-aout-septembre

 

Bardenas VTT

 

 

Coronavirus : Une recommandation du gouvernement à relativiser.

Hier, mercredi 07 juillet, le gouvernement français a conseillé par voie de presse d’éviter de se rendre en Espagne pour les vacances d’été. La raison invoquée étant la hausse soudaine de nouveaux cas de coronavirus dont bon nombre sont des variants Delta de la covid-19.
Cette recommandation est à prendre en considération mais aussi à relativiser.

Alors qu’en est-il ?

Nous n’allons pas donner des chiffres de manière globale, pour l’ensemble du pays, mais plutôt nous attarder sur ceux des régions qui nous intéressent.

En conseillant d’éviter l’Espagne le gouvernement français vise en réalité tout particulièrement la Catalogne. Cette région frontalière très fréquentée des touristes français a connu le 05 juillet dernier une spectaculaire et fulgurante hausse de nouveaux cas : 12 385 (contre 2 000 à 5 000 cas durant les jours précédents).
Il est trop tôt pour se prononcer sur l’évolution de ce pic de contagion mais durant les deux jours suivants les chiffres sont tombés à 5 261 et 6 140 cas.

En Navarre, région où se situent les Bardenas, il y a eu aussi un pic de contagions le 05 juillet avec 1 011 nouveaux cas mais les chiffres sont tombés à 441 et 333 cas durant les deux jours suivants.

L’Aragon (limitrophe aux Bardenas) a également connu un pic de contagion le 05 juillet mais assez faible en comparaison de la Catalogne et de la Navarre : « seulement » 674 nouveaux cas pour cette très vaste région. La situation semble toutefois ne pas s’améliorer puisque les chiffres annoncent 350 et 643 cas pour les deux jours suivants.

Le 05 juillet a donc été une journée de hausse soudaine de nouveaux cas de contagions, allez savoir pourquoi …
Quoi qu’il en soit, au moment où est écrit cet article ce pic semble être derrière nous bien que la situation reste assez préoccupante en Catalogne, loin de notre cher désert des Bardenas.

Les Bardenas étant un vaste espace de nature et de liberté, loin des foules, des discothèques et des plages surpeuplées, le coronavirus et son variant Delta ne devraient pas trop vous inquiéter.

Infos Covid-19 Bardenas Espagne
Carte et données du 24 juin au 07 juillet : Google Actualités.
Il semble clair qu’en déconseillant l’Espagne aux touristes français c’est bien la Catalogne avec ses foules, ses discothèques et ses plages bondées qui est principalement visée.
Dans les Bardenas, vous ne trouverez que les grands espaces, l’air pur, le calme et le silence, … peu de risques d’y croiser le coronavirus et son variant Delta.

Important : La situation sanitaire des pays et des régions évolue sans cesse, les règles sanitaires aussi, renseignez-vous avant de partir pour les Bardenas (voir page « Infos tourisme »).

 

 

Quel est donc cet avion qui a quadrillé aujourd’hui le ciel des Bardenas ?

Cet après-midi (vendredi 02 juillet), en levant les yeux vers le ciel bleu et sans nuages des Bardenas un petit avion s’est fait remarquer par ses incessants va-et-vient.
Etonné par ce curieux manège le webmaster du présent site internet a fait quelques recherches.

Vol au-dessus du désert des Bardenas.

Voici ce qu’il en ressort :

Entre 15h20 et 17h20, un avion Piper Cheyenne enregistré aux Pays-Bas sous le numéro PH-SVX a longuement survolé l’extrême sud de la Navarre avec semble-t-il une attention toute particulière pour les Bardenas Reales.

Cet avion a décollé à 14h07 à Valencia (à 280 km de là) puis arrivé à proximité des Bardenas il a aussitôt entamé une série de 12 va-et-vient jusqu’au nord des Bardenas. L’avion a ensuite filé direct vers l’aéroport de Pampelune où il s’est posé à 17h36.

Plan de vol avec vitesse et altitude.

Durant ses va-et-vient notre avion a systématiquement modifié sa vitesse après chaque demi-tour, un coup 550 km/h, un coup 420 km/h. Son altitude fut tant qu’à elle constante, 6.200 mètres.

Cet avion appartient à la société néerlandaise Slagboom en Peeters spécialisée dans la photographie aérienne verticale. Il est fort probable que cette société ait été sollicitée par le gouvernement de Navarre afin d’alimenter la banque d’images de certains de ses sites internet dont le plus connu est le SITNA.

 

 

Adepte des feux de camp ? Ce qu’il faut savoir.

Si vous êtes adepte des feux de camp sachez que comme le bivouac et le camping sauvage les feux sont strictement interdits dans le Parc Naturel des Bardenas Reales. Cette interdiction est également de rigueur dans la Bardena aragonaise.

Ailleurs en Navarre, et donc en périphérie des Bardenas, les feux de camp sont prohibés uniquement en période estivale (du 15 juin au 30 septembre, dates de 2021) et plus ou moins tolérés durant le reste de l’année (pas de feux dans les zones boisées ou à proximité).

En Aragon les règles sont similaires bien que la période d’interdiction soit plus large, du 01 avril au 15 octobre (dates de 2021).

Nota :

Certaines zones des Bardenas possèdent de vastes étendues de végétation avec notamment de belles et sauvages forêts de pins d’Alep. Ces zones sont très vulnérables.
Les fortes chaleurs, les faibles taux d’humidité de l’air, la végétation très sèche et le vent fréquent forment un cocktail particulièrement inflammable.

Il est important de rappeler que la circulation de véhicules motorisés dans les zones forestières est interdite et sévèrement sanctionnée durant la période estivale, les risques d’incendies étant très importants en cette saison (les moteurs thermiques peuvent enflammer la végétation sèche, on le constate chaque année avec les engins agricoles).

Attention, risque d'incendie !

Afin de préserver cet environnement si fragile quelques gestes de bon sens s’imposent : ne fumez pas en ces lieux, ne faites aucun feu, ne jetez rien qui puisse être en verre (bouteilles, verres, etc), ne faites pas de hors-piste en véhicule motorisé et ne circulez pas dans les zones forestières.

 

 

La course du désert n’aura pas lieu.

Annulée en 2020 pour cause de pandémie Covid-19, la très réputée course VTT Extreme Bardenas n’aura pas lieu cette année non plus.

Cela n’a pas empêché les organisateurs de créer une affiche pour l’édition 2021, on se console comme on peut.

Nota : "Extreme Bardenas" est une course VTT particulièrement éprouvante, les vététistes qui y participent doivent parcourir quelques 100 km de pistes poussiéreuses dans une atmosphère bien souvent caniculaire.
Toute personne âgée de plus de 16 ans peut participer à cette course, sous réserve d’avoir une excellente forme physique.
Cette course est limitée à 1500 participants.

Extreme Bardenas 2021

 

 

"Pyrénées magazine" spécial été 2021.

Pour son numéro spécial été 2021 la revue "Pyrénées magazine" se consacre entièrement au Pays Basque.
Comme nous pouvions nous y attendre un reportage de sept pages est consacré aux Bardenas. Ce reportage est globalement bien écrit malgré quelques infos erronées dont deux sautent immédiatement aux yeux :

Reportage désert des Bardenas.

- Rappelons que les vététistes sont beaucoup plus restreints dans leurs déplacements que ne le sont les randonneurs pédestres, pourtant les textes et photographies affirment qu’il est possible de réaliser des parcours VTT en tous lieux et notamment dans la zone Pisquerra-Rallon, … ce qui est strictement interdit !

- Deuxième point, plus anecdotique celui-là, nous rappellerons encore une fois que les Bardenas ne sont pas basques, mais navarraises !
Navarre et Pays Basque ce n’est pas la même chose, et si vous en doutez encore vous êtes invité à lire cette page web.

Ce reportage a malgré tout le mérite d’exister, d’être assez plaisant à lire et de donner des envies d’évasion.

 

 

La pluie, un agent érosif majeur.

Les guides des agences "Bardenas Buggies Tour" et "Bardenas Aventure" ont pris aujourd’hui trois photographies qui montrent de façon frappante la puissance érosive de l’eau.

La piste semble peu détériorée.

Et pourtant les dégâts sont très importants.

Ci-dessus : En circulant sur cette piste nous pourrions penser qu’il suffit d’éviter de rouler trop près du bord, mais non, le danger est là où nous ne l’imaginons pas. Le déluge torrentielle de vendredi dernier a littéralement creusé le sol sous la piste.

Cette autre piste est devenue impratiquable.

Ailleurs dans la Blanca Alta cette autre piste a été profondément ravinée rendant de ce fait le passage impossible, même pour un véhicule tout terrain.

Il est clair que durant les prochains jours les agents du Parc Naturel des Bardenas vont avoir de gros travaux de restauration des pistes, car ce ne sont pas là des cas isolés.

 

 

Gros orage sur les Bardenas.

Vendredi 11 juin, 19h00.
Rien d’exceptionnel en cette saison, mais au moment où sont écrites ces quelques lignes un violent orage sévit dans la Blanca Alta, au nord des Bardenas. L’importante masse nuageuse évolue très lentement, elle est presque stationnaire et laisse présager d’abondantes pluies sur la zone.
Nous pouvons nous attendre à voir des barrancos (ravins) aux allures de torrents !

Orage sur le désert des Bardenas.
Photo tirée d’une capture d’écran de la Webcam-Bardenas.
Nous y voyons clairement l'impressionnant déferlement d'eau qui s'abat sur la Blanca Alta.

Vendredi 11 juin, 21h00.
Selon les données transmises par les stations météo des Bardenas il est tombé 24 mm d'eau, les pluies ont été brèves mais torrentielles, il a été constaté en certains lieux d'importantes chutes de grêles, des rafales de vent supérieures à 60 km/h ont été enregistrées et juste avant que l'orage ne débute la température a chuté de 32°c à 17°c.

Samedi 12 juin, 13h00.
Alerte ! Les responsables du Parc Naturel des Bardenas Reales lancent un appel à la prudence, de larges zones sont encore fortement imbibées d'eau et de nombreuses pistes restent difficilement praticables (n'oublions pas que les sols sont argileux).
La piste qui mène à el Paso est actuellement coupée à la circulation.

 

 

Un phénomène connu mais rarement photographié.

Les précipitations sont assez rares dans les Bardenas, surtout entre mai et octobre, et lorsqu’il pleut c’est souvent avec abondance et de manière brève et torrentielle. Une heure de pluie peut suffire à transformer les barrancos (ravins, sortes de mini-canyons) en de véritables torrents avec par endroits plus d’un mètre cinquante d’hauteur d’eau !

Les barrancos jouent le rôle de talwegs, ils recueillent dans leurs lits toutes les eaux de pluie qui s’abattent sur les reliefs environnent. Le drainage de ces eaux se fait de façon très abrasive, il est estimé que lorsque les ruissellements d’eau arrachent 1mm de sol par hectare (essentiellement de la marne) ce sont près de 22 tonnes de sédiments qui sont ainsi déplacés !

Dans la nuit du 31 mai au 01 juin les Bardenas ont connu un épisode pluvieux torrentielle. Un de plus, rien d’exceptionnel en cela, sauf qu’une photographie aérienne prise quelques heures après les précipitations met en évidence un phénomène connu mais rarement photographié.

Il faut plusieurs heures aux barrancos pour évacuer leurs eaux hors des Bardenas.
Alors que le beau temps était revenu un petit avion appartenant à l’école de pilotage de Tudela « 1903 Escuela de Vuelo » a survolé les verdoyantes rives du fleuve Ebro situées non loin des Bardenas.
A un moment l’avion est passé au-dessus d’un affluent qui n’est autre que le barranco de Lima. Ce barranco vient des Bardenas où il porte le nom de barranco Grande ; il s’agit du plus grand barranco bardenero puisqu’il draine à lui seul plus des trois quarts de la Bardena Blanca. Le volume d’eau évacué par le barranco Grande (Lima) est donc considérable tout comme l’est également la quantité de sédiments drainée hors des Bardenas.
Ce sont donc plusieurs milliers de tonnes de sols qui sont arrachés des Bardenas en un seul épisode pluvieux pour être déversés dans le rio Ebro, d’où la couleur beige que l’on peut voir sur la photographie.

Les eaux du barranco de Lima se jettent dans le fleuve Ebro.
Les eaux boueuses du barranco de Lima sont fortement chargées en sédiments, d’où cette impressionnante différence de couleur par rapport aux eaux du fleuve Ebro.

 

 

Du jamais vu dans les Bardenas !

Hier (28 mai) les gardes du Parc Naturel des Bardenas ont été alertés sur un possible départ de feu dans un champ agricole de la Bardena Blanca, une fumée noire étant visible au loin.
Arrivé à proximité de ladite fumée les gardes ont constaté qu’il s’agissait en réalité d’un impressionnant nuage d’insectes qui se déplaçait lentement dans la zone.

Insectes dans le désert des Bardenas.

Il n’a pas été précisé de quel type d’insectes il s’agissait mais le témoignage d’un agriculteur en dit déjà long : « Je me trouvais sur place et j’ai dû remonter précipitamment dans mon véhicule car je ne pouvais plus respirer ! »

Nuage d'insectes.

Insectes.

Photos : Comunidad de Bardenas Reales

 

 

Manifestation contre le polygone de tir à Tudela.

Depuis 34 ans les opposants à la présence des militaires dans les Bardenas organisent en juin de chaque année une grande marche anti-polygone de tir. Celle-ci rassemble une petite centaine de manifestants qui part à pied du Centre d’Informations Touristiques d’Aguilares jusqu’à l’entrée de la caserne de Los Tres Hermanos, au cœur des Bardenas.

Marche anti-polygone des Bardenas.

Même si elle ne mobilise pas grand monde cette marche reste malgré tout très suivie par les médias locaux.

Annulée en 2020 pour raison sanitaire (covid-19), cette manifestation aura à nouveau lieu cette année malgré quelques adaptations inédites : Elle se déroulera dimanche 06 juin 2021 à 12h00 sur la très réputée Plaza de los Fueros de Tudela.
Notons qu’une autre manifestation anti-polygone de tir se déroulera le même jour à la même heure dans la bourgade aragonaise de Ejéa.

 

 

Pour cette édition 2021 les concepteurs de l’affiche ne se sont pas trop foulés, ils ont repris à l’identique le dessin de l’affiche de 2017 (voir « Flash infos 2017 ».

 

 

BARDENASHOP

www.bardenas-reales.net vous présente BARDENASHOP, la boutique en ligne du site dans laquelle vous trouverez de nombreux produits aux couleurs des Bardenas tels que des sweats, des t-shirts, des mugs, des sacs ou des coques de téléphone.

Peut-être jugerez-vous les tarifs un peu élevés, c’est un fait, mais ceux-ci sont conditionnés par le prix fabricant, les taxes diverses et la petite marge bénéficiaire du vendeur (toute petite marge) qui prend aussi à sa charge vos frais de port.

La e-boutique du désert des Bardenas.

Les aficionados des Bardenas ne s’attarderont pas sur ce détail tarifaire et sauront se faire plaisir. BARDENASHOP leur est destiné.

Bon shoping à vous !

Nota : Les frais de port sont offerts.
Un bilan des ventes sera fait à la fin de l’été. Si la rentabilité est au rendez-vous la boutique sera maintenue en ligne, dans le cas contraire elle sera supprimée.

 

 

Covid-19 et vacances en Espagne.

Vous comptez partir en vacances en Espagne ?

Bonne nouvelle ! Le chef du gouvernement Pedro Sanchez vient d’annoncer qu’à partir du 07 juin toute personne vaccinée pourra entrer sur le territoire espagnol sans test CPR et cela quel que soit son pays européen d’origine.

N’attendez plus, les Bardenas vous attendent !

 

 

Le polygone de tir, cette manne providentielle.

Cela n’a pas toujours été le cas, mais de nos jours l’argent du Ministère de la Défense s’avère être une ressource très juteuse dont il est difficile de se passer.
Nous n’allons pas débattre ici sur ce sujet sensible, mais juste donner quelques chiffres :
Pour l’année 2021 le Parc Naturel des Bardenas Reales dispose d’un budget très confortable de 16,2 millions d’euros. La contribution de l’armée s’élève à 14 millions d’euros, soit 86% du budget global.
Sans cette manne providentielle le budget du Parc Naturel serait limité à seulement 2,2 millions d’euros, ce qui est assez limite pour gérer un territoire aussi vaste.

Le Parc Naturel des Bardenas Reales n’est pas seul à profiter de cet argent versé par l’armée, chacune des 22 entités "congozantes" (19 villages proches des Bardenas, 2 vallées pyrénéennes et un monastère également proche des Bardenas) recevra 400 000 euros chacune, soit un total de 8,8 millions d’euros.
Et il en va ainsi chaque année.

On comprend mieux maintenant pourquoi le maintien du polygone de tir dans les Bardenas est financièrement si important, bien qu’écologiquement inadmissible.

 

 

Tournage de courts, moyens ou longs métrages.

Le désert des Bardenas est un lieu réputé et très attractif pour la réalisation de films publicitaires, de clips vidéo et de films cinématographiques espagnols et étrangers (notamment américains).
Filmer dans les Bardenas n’est pas gratuit, cela coûte pas moins de 1 000 euros par jour, mais si vous êtes producteur de films vous serez peut-être ravi d’apprendre que ce tarif sera dorénavant divisé par deux si votre tournage implique de rester plus de deux semaines dans les Bardenas.
Bon, d’un autre côté peu de films nécessitent de rester aussi longtemps en un même lieu, surtout quand on sait que la plupart des équipes de tournages ne viennent que pour deux à trois jours, rarement plus.

 

 

Le Président des Bardenas s’accorde une "petite" hausse de salaire.

Ça semble difficile à croire mais le président du Parc Naturel des Bardenas Reales, José Maria Agramonte, ne percevait en 2017 que 18 000 euros de salaire brut annuel, soit 1 500 euros brut par mois (pour 40 heures de travail par semaine).

Président du Parc Naturel.
Les années suivantes Agramonte éleva son salaire à 35 700 euros brut annuel, et à partir de ce mois de mai 2021 son salaire s’élèvera désormais à 53 600 euros brut annuel (4 466 euros brut par mois).
Evidemment, on peut supposer qu’il doit bien y avoir quelques primes non mentionnées qui trainent ici ou là. Notons aussi que parallèlement à son activité de directeur du Parc Naturel Agramonte continue à gérer son salon de coiffure situé Avenue de Santa Ana à Tudela (et oui, ce monsieur est aussi coiffeur).

Alors pourquoi 53 600 euros ?
Selon la presse espagnole le salaire du maire de Tudela aurait été une référence, ce dernier s’élevant à 50 000 euros par an.

Bien que ces 53 600 euros fassent polémique dans la région des Bardenas, cette impressionnante hausse de salaire peut toutefois paraitre légitime.
En effet, comment imaginer que le directeur d’un important Parc Naturel tel que celui des Bardenas ne gagne que 18 000 euros par an ? Ce n’est clairement pas à la hauteur de sa fonction et de ses responsabilités.

José Maria Agramonte est ce qu’il est, notamment avec ses projets touristiques très critiqués, mais dans le cas présent cette hausse de salaire semble justifiée.

 

 

Bientôt une zone de stationnement payante devant le Castildetierra.

José Maria Agramonte a annoncé en début d’année un nouveau plan touristique très critiqué qui prévoyait de nombreuses mesures restrictives parmi lesquelles l’obligation d’achat d’un ticket pour pouvoir visiter le Parc Naturel des Bardenas Reales (voir article en fin de cette page web).
L’entrée payante devait concerner les touristes, mais aussi la population locale tant du coté navarrais qu’aragonais.
Cette annonce impopulaire a fait couler beaucoup d’encre mais il semblerait maintenant que le projet soit suspendu, et possiblement même définitivement annulé.

Cependant, peut-être pour sauver la face, le président du Parc Naturel des Bardenas Reales a décidé de créer face au Castildetierra un parking payant où pourront se garer les visiteurs.
Le tarif d’une place serait d’environ 5 euros et cela se traduirait par l’achat d’un ticket de stationnement au Centre d’Information Touristique.

Pour ce qui est du reste du territoire rien ne change, les touristes conserveront leur liberté de circulation (sauf mentions contraire) et de stationnement gratuit.

Il semble difficile de croire que cette nouvelle mesure soit destinée à mieux ordonner le stationnement des véhicules, celui-ci n’ayant jusqu’à présent jamais posé de problème. Nous pouvons donc supposer que la perspective de récolter quelques dizaines de milliers d’euros par an puisse être une bonne motivation.

 

Décembre 2021
Ce projet de stationnement payant est suspendu, probablement même définitivement annulé.

 

 

AVIS AUX TOURISTES : Manœuvres militaires !

L'Armée de l'Air espagnole vient d'annoncer que les exercices aériens des 20 et 21 mai se poursuivront durant toute la semaine suivante.

Ces exercices se dérouleront du lundi 24 mai au vendredi 28 mai inclus, de 08h45 à 11h00 et de 11h30 à 13h30. Ils seront réalisés à feu réel.

L'usage de la piste principale du polygone sera perturbé durant ces exercices militaires (interdiction temporaire de circuler, tant en véhicule motorisé, qu'à vtt et à pied).
La piste menant au Castildetierra restera totalement libre d'accès.

Nota : Les exercices de tir et de bombardement aériens ont lieu toute l'année mais uniquement avec des munitions d'entrainement. Seuls les exercices à feu réel sont annoncés dans ce site internet en raison, pour l'occasion, de l'interdiction d'utilisation de certaines pistes.

 

 

La passagère surprenante d’un buggy.

Si vous étiez dans les Bardenas hier (samedi 15 mai) peut-être avez-vous eu la surprise de croiser un buggy transportant une bien étrange passagère.
Une statue de la vierge Marie, à taille humaine, avec à ses pieds une multitude de bouquets de fleurs !

Mais qu’est-ce donc ?

2021 est une Année Sainte du Chemin de Compostelle, et à ce titre il est coutume de promener à la vue de tous une statue de la Vierge Marie en divers lieux d’Espagne. Cela se passe généralement dans des villes et villages, mais aussi parfois en pleine nature comme ici dans les Bardenas.

L’année Sainte du Chemin de Compostelle est une année au cours de laquelle le jour de la Saint Santiago tombe un dimanche (25 juillet). La dernière Année Sainte du Chemin de Compostelle a eu lieu en 2010, et avant cela en 2004.
La première Année Sainte se déroula en 1122, il s’agit donc d’une tradition très ancienne.

La Sainte Vierge Marie.
Photo de Mönchi

 

 

Le temps éphémère des coquelicots.

Après les pluies printanières de ces dernières semaines les Bardenas ressemblent en certains lieux davantage à un jardin d’éden qu’à un désert sec et aride.

Le mois de mai annonce aussi le temps éphémère des coquelicots, comme ici dans quelques champs en jachère de la Bardena Negra.

Profitons de ce somptueux spectacle rouge vif, car d’ici la fin juin notre désert des Bardenas sera à nouveau fidèle à sa réputation, c’est-à-dire chaud, sec et poussiéreux.

La Bardena rouge.
Photos prisent aujourd'hui, le 12 mai, par Irene Nonay
Au pied du Fraile Alto.

 

 

AVIS AUX TOURISTES : Manœuvres militaires !

Des exercices aériens de tirs et de bombardements réalisés à feu réel auront lieu dans la zone militaire des Bardenas :
- le jeudi 20 mai de 10h00 à 13h30.
- le vendredi 21 mai de 10h00 à 13h30, journée alternative dans le cas où les exercices aériens n'auraient pas pu être réalisés la veille.

L'usage de la piste principale du polygone sera perturbé durant ces exercices militaires (interdiction temporaire de circuler, tant en véhicule motorisé, qu'à vtt et à pied).
La piste menant au Castildetierra restera totalement libre d'accès.

Nota : Les exercices de tir et de bombardement aériens ont lieu toute l'année mais uniquement avec des munitions d'entrainement. Seuls les exercices à feu réel sont annoncés dans ce site internet en raison, pour l'occasion, de l'interdiction d'utilisation de certaines pistes.

 

 

Le saviez-vous Bardenas.

Un ambitieux projet de peuplement des Bardenas fut proposé en 1772 au Roi Carlos III.

Ce projet prévoyait la création de six villages dans lesquels auraient été logée une centaine de familles. Ces familles devaient être choisies parmi les plus indigentes d’Espagne de manière à pouvoir s’accommoder des dures conditions de vie que l’on trouve dans les Bardenas ; chacune d’entre elles se serait vu proposé une maison, des terres pour planter des arbres et des vignobles, deux bœufs et une charrue, cinq poules et un coq, et de nombreux outils utiles au travail agricole.

Malheureusement le manque de bois utile à la construction des habitations, des églises et autres bâtisses se révéla être un problème majeur, et c’est sans compter sur l’absence de cours d’eau indispensables à l’activité agricole.
C’est entre autres pour ces raisons que le projet ne fut jamais mené à bien.

 

 

Le hors-série Moto Magazine vous invite dans "L'autre Far West".

Revue Moto Magazine

 

Dans son numéro de mai-juin-juillet le hors-série de la revue Moto Magazine consacre sept pages au désert des Bardenas. Le titre de ce reportage : "L'autre Far West" !

Les passionnés de motos, de pistes poussiéreuses et de grands espaces apprécieront ce reportage qui, à l'approche de l'été, donne assurément des envies de voyage.

 

Moto Magazine Hors-Série n°93

 

 

30 ans, mais toujours en pleine forme !

Cet article fait suite à celui publié page "Flash infos 2020" (en milieu de page) au sujet du plus vieux vautour percnoptère recensé à l’état sauvage.
Pour rappel ce vautour avait été capturé et marqué en juillet 1993 dans les Bardenas alors qu’il avait approximativement 2 ans. 27 ans plus tard ce même spécimen a de nouveau été capturé mais cette fois dans les Pyrénées aragonaises (juin 2020).

Lors de cette dernière capture les scientifiques ont équipé le rapace d’un émetteur-récepteur GPS, ce qui permet depuis de connaître pas à pas son parcours migratoire. 
De toutes les espèces de vautours seul le percnoptère migre durant toute sa vie, … et pas qu’un peu. Malgré ses 30 ans notre oiseau est encore capable de parcourir les 4000 kilomètres qui séparent les Pyrénées de l'extrême sud de la Mauritanie, et cela en seulement 20 jours ! 

Après un séjour de 5 mois notre vautour percnoptère a quitté ses quartiers d'hiver africains le 20 février dernier, 13 jours plus tard il traversait le détroit de Gibraltar et le 11 mars il arrivait au pied des Pyrénées, près de Huesca, où il restera jusqu’à la fin septembre. 

Carte et photo : El Pais

 

 

Deuxième incendie de l’année.

Un feu de végétation s’est déclaré hier soir (17 avril) dans le nord des Bardenas, sans qu’aucune autre information n’ai été communiquée (cause et étendue du sinistre ?).
Tout ce que nous pouvons dire pour le moment c’est que ce sont les pompiers de Tudela et de Peralta qui sont intervenus. L’incendie a été éteint durant la nuit.

Pour rappel un autre incendie s’était déclaré dans la Bardena del Plano en mars dernier (voir article plus bas).

Incendie dans le désert des Bardenas.
Visible au centre de cette photo, un pompier lutte contre les flammes attisées par le vent. Photo : Pompiers de Tudela.

 

 

Le Moncayo, cette montagne si proche des Bardenas.

On entend souvent dire que les Bardenas se situent au pied des Pyrénées, mais cette affirmation n’est pas tout-à-fait exacte.
Certes les Pyrénées ne sont pas si loin que ça (bien que peu visibles), certes elles se situent sur la rive gauche du rio Ebro comme les Bardenas, mais non la montagne la plus élevée et la plus proche n’est pas pyrénéenne.

Sur la rive droite du fleuve une large et haute montagne s’impose dans le paysage avec sa belle coiffe neigeuse, il s’agit du mont Moncayo dont le sommet culmine à 2314 m d’altitude (point culminant de la Cordillère Ibérique).
D’où que l’on se trouve dans les Bardenas cette imposante montagne apparait à l’horizon, plein sud, à seulement 40 km de là contre plus du double pour les Pyrénées. Ici on est tellement habitué à voir le Moncayo qu’on pourrait presque dire qu’il fait partie du décor bardenero au même titre que la Estroza ou la Plana de la Negra.

Webcam-Moncayo

Il peut être intéressant de voir le mont Moncayo en direct via une webcam. C’est ce que nous propose le gîte Villa Encanto situé près du village d’Añon de Moncayo.
Le fonctionnement de cette webcam est similaire à celui de la webcam-Bardenas, hormis qu’elle fonctionne de 07h59 à 21h29 et que l’image se réactualise manuellement toutes les 30 minutes.
Les points forts de la webcam-Moncayo sont le coucher du soleil, l’évolution des nuages dans le ciel (vous constaterez que le climat n’est pas forcément le même que dans les Bardenas, malgré la proximité), l’apparition occasionnelle de brumes, de brouillards, de pluie, et même de neige. Vous pourrez aussi contempler les superbes changements de couleurs des reliefs en soirée lors du coucher du soleil, ainsi que l'évolution de la végétation selon les saisons.

 

 

Deux aigles, deux comportements radicalement différents.

Nous avons vu dans un article précédent (voir plus bas dans cette page web) que les aigles royaux qui vivent et nidifient dans les Bardenas sont étroitement surveillés via des balises GPS. Cela permet de mieux connaitre leurs habitudes de vie ainsi que l’étendue de leur territoire.

Il vous est présenté aujourd’hui deux aigles nommés Patri et Umbria :

Comme nous pouvons le constater sur la carte A (visible aussi en plus petit sur la carte B) Patri est un aigle très territorial puisqu’il ne s’éloigne pas à plus de 12 km de son lieu de vie, sa zone de déplacement étant principalement située au nord-est de la Bardena Blanca et dans la Bardena aragonaise.

Pour ce qui est de Umbria, le second aigle, celui-ci est un véritable aventurier. Bien qu’il ait été marqué d’une balise GPS dans les Bardenas sa zone de déplacement est considérablement vaste (carte B).
Depuis le 20 mars dernier (nous sommes aujourd’hui le 09 avril) Umbria a traversé une grande partie du Haut-Aragon jusqu’à la frontière franco-espagnole, puis après avoir côtoyé les hautes montagnes pyrénéennes il s’est rendu dans les plaines de Huesca, dans le désert des Monegros, dans les environs de Saragosse, et dans les zones steppiques de Teruel. A l’heure où sont écrites ces quelques lignes cet aigle se trouve du côté de Belchite, toujours en Aragon, un lieu qui devrait lui plaire puisque infesté de lapins.

Cartes déplacement des aigles.

 

 

Le désert des Bardenas dans GEO.

Frédéric Moncoqut (webmaster du présent site internet) a été contacté par un journaliste du très réputé magazine GEO dans l’objectif de réaliser un reportage sur le désert des Bardenas.
Après de longues et très instructives discussions, d'abord par email puis par téléphone, ce reportage a été finalisé de la manière la plus exhaustive qui soit.

Frédéric Moncoqut est cité plusieurs fois dans ce reportage de 14 pages en tant que spécialiste du désert des Bardenas, le site www.bardenas-reales.net y est également mentionné.

Géo n°506, avril 2021.

Magazine Géo

 

 

AVIS AUX TOURISTES : Manœuvres militaires !

S'il y a des activités qui sont fortement ralentis par la pandémie du Coronavirus ce n'est clairement pas le cas pour l'armée de l'air espagnole.

Des exercices aériens militaires réalisés à feu réel auront lieu :
- le vendredi 16 avril de 11h00 à 13h00.
- le mardi 20 avril de 11h30 à 13h30.
- le mercredi 21 avril sera une date alternative au cas où les exercices militaires n'auraient pu avoir lieu la veille.

L'usage de la piste principale du polygone sera perturbé durant ces exercices militaires (interdiction temporaire de circuler, tant en véhicule motorisé, qu'à vtt et à pied).
La piste menant au Castildetierra restera totalement libre d'accès.

Nota : Les exercices de tir et de bombardement aériens ont lieu toute l'année mais uniquement avec des munitions d'entrainement. Seuls les exercices à feu réel sont annoncés dans ce site internet en raison, pour l'occasion, de l'interdiction d'utilisation de certaines pistes.

 

 

CORONAVIRUS, passage de la frontière et règles sanitaires.

Les conditions de passage de la frontière et les règles sanitaires de nos deux pays ne cessent de changer, d’où l’intérêt de se tenir bien informé lorsqu’on projette de faire un voyage en Espagne.

Depuis janvier un test PCR de moins de 72 heures (avec résultat négatif) est obligatoire pour toute personne de plus de 11 ans désirant revenir en France depuis l’Espagne. Si vous êtes près des Bardenas ce test peut être réalisé à la clinique de Tudela pour un prix d’environ 80 euros.

A compter du 30 mars l’Espagne rendra à son tour obligatoire le test PCR pour toutes personnes désirant se rendre sur son territoire depuis la France (test négatif réalisé moins de 72 heures avant le passage de la frontière, les enfants de moins de 6 ans ne sont pas concernés). Ce test doit donc être réalisé en France, il est gratuit.

Notez qu’actuellement il y a un couvre-feu en Navarre (région des Bardenas) de 23h à 06h.
Les règles sanitaires habituelles doivent continuer à être appliquées (masque, distanciation physiques, etc).

IMPORTANT  !
Ces règles (passage de la frontière et règles sanitaires) évoluent régulièrement, tantôt plus strictes, tantôt plus souples. Informez-vous avant de partir :
www.diplomatie.gouv.fr/1
www.diplomatie.gouv.fr/2

Sachez que les professionnels du tourisme sont tous mobilisés et qu'ils vous réserveront le meilleur accueil qui soit. Les Bardenas vous attendent !

 

 

Des fleurs d’amandiers par milliers.

Depuis le début du mois de mars certaines zones des Bardenas fleurissent à foison.
Si vous vous rendez sur les hauts plateaux de la Bardena Negra, par exemple, vous découvrirez un vaste champ d’amandiers constellé d’innombrables fleurs blanches et roses.
A ce somptueux spectacle il ne manque que les pollinisatrices, ces infatigables abeilles qui se mettront au travail d’ici quelques semaines.
Ce champ nommé « Finca Los Planteses » appartient à Irene Nonay, une jeune femme dont le grand-père de son grand-père y cultivait déjà des amandiers.

Champ d'amandiers.

Hormis dans la Blanca aux sols trop salins, on trouve des amandiers en de nombreux lieux des Bardenas.
Les amandiers cultivés sont souvent des Marconas, une variété typiquement espagnole qui donne des amandes de très grande qualité utilisées notamment pour la production de touron (confiserie qui rappelle le nougat).

Fleurs d'amandiers.
Amandes.

Les amandiers Marcona ont cette particularité très appréciée de bien résister au froid et aux fortes températures, d’être peu sujets aux maladies, et d’être parfaitement adaptés à la sécheresse et aux sols « pauvres » (caillouteux, argileux et calcaires). La culture de cette variété dans les Bardenas ne pose donc guère de problèmes.

Amandes des Bardenas.
Amandes en pot.

 

 

Des blocs rocheux énigmatiques.

Il y a des lieux oubliés des Bardenas qui, lorsqu’on les redécouvre, surprennent autant qu’ils suscitent des interrogations.

En ce beau mois de janvier je circule en 4x4 sur la piste du polygone de tir avec José Maria, comme bien souvent. En passant à proximité du secteur de Cuesta Canto José Maria me propose d’y faire une petite marche afin de me montrer une curiosité locale dont je connaissais l’existence mais que je n’avais jamais réussi à trouver.

Cuesta Canto se trouve à la limite de la Blanca Baja et de la Blanca Alta, il s’agit d’un espace sauvage constitué d’une multitude de petits vallons aux versants érodés et parsemés d’innombrables blocs de pierres de toutes tailles.
Je me rends assez rarement en ce lieux qui est d’ailleurs délaissé de tous, tant des autochtones que des touristes. José Maria semble bien connaitre les lieux, sa marche est rapide et précise, il sait clairement où il va. Cliquez ici pour lire la suite.

José Mari et Fred.
José Maria et Fred, lors de l'exploration du secteur de Cuesta Canto.

 

 

Premier incendie de l’année.

Un incendie s’est déclaré hier (lundi 01 mars) près de la zone del Ferial (Bardena del Plano) et a brulé 8 hectares de végétation naturelle. Ce feu a été maitrisé puis rapidement éteint par les pompiers de Tafalla.
L’origine de cet incendie n’a pas encore été établie.


Nota :
Il s’agit là du premier incendie déclaré dans les Bardenas depuis le début de l’année.
Les feux se déclarent généralement dans les zones agricoles où ils sont provoqués par le passage de moissonneuses batteuses dont les moteurs en surchauffe peuvent parfois enflammer la végétation sèche. Les périodes de canicule sont généralement propices au départ de feux, et le vent très fréquent des Bardenas se charge de propager les flammes sur de vastes zones.
Il est ainsi fréquent que ces feux se dirigent vers des secteurs arborés comme les pinèdes du Vedado de Eguaras, de la Bardena aragonaise ou celles de la Bardena Negra. C’est d’ailleurs en ces seuls lieux que l’on déplore les incendies les plus notables, le reste du territoire étant doté d’une végétation naturelle trop clairsemée.

 

 

Quand les énergies vertes représentent un grave danger pour la nature.

Les technologies produisant de l’énergie propre, donc non polluante, sont plébiscitées depuis des décennies. En Espagne, et en particulier dans toute la vallée de l’Ebre tant en Navarre qu’en Aragon, les parcs éoliens fleurissent à foison donnant ainsi l’impression au pays d’être un très bon élève en matière d’énergie verte. Mais tout ceci est trompeur.

Avec quelques décennies de recul nous pouvons maintenant affirmer que cette profusion de parcs éoliens est une véritable catastrophe écologique. Ce constat a été maintes fois souligné dans les pages « Flash infos » du présent site internet.

Dernièrement 23 scientifiques ont publié un rapport très complet dans la prestigieuse revue Science, mettant en avant les dommages irréversibles que représente le développement des énergies renouvelables pour la biodiversité.
Scientifiques et écologistes demandent un strict contrôle des projets éoliens à venir, ainsi que l’annulation de certains d’entre eux, voir même le démentiellement des parcs les plus problématiques.

Le débat fait actuellement rage en Aragon, région où les éoliennes pullulent à perte de vue, aucun horizon n’étant épargné par cette véritable pandémie (terme employé par les médias régionaux).
L’élément déclencheur de cette prise de conscience semble être le projet de création d’un gigantesque parc éolien sur le territoire communal de Biota, en Aragon, à une quinzaine de kilomètres du Parc Naturel des Bardenas Reales. Il est prévu la construction de 75 éoliennes géantes, véritables fossoyeuses de grands rapaces.
Le danger pour l’avifaune est connu depuis longtemps, il n’est ainsi pas rare de trouver quelques carcasses de vautours, d’aigles ou autres rapaces au pied de ces moulins à vent hauts de plus de 120 mètres.
Scientifiques et écologistes s’insurgent devant ce projet titanesque, soulignant au passage que le Parc Naturel des Bardenas est tout proche et que les rapaces qui y vivent en franchissent quotidiennement les limites dans leur quête de nourriture.

Ce 4x4 donne une bonne idée de la démesure des éoliennes aragonaises, ici dans la Bardena aragonaise.
Photos : Frédéric Moncoqut
Insouciants, les vautours aux vols lents et circulaires approchent parfois dangereusement les immenses pales des éoliennes !
   
Vautour
Frédéric Moncoqut découvre un vautour mort au pied d'une éolienne.

Tout comme l’Aragon la Navarre semble prendre conscience du problème depuis peu.
La région s’est elle aussi massivement engagée dans les énergies renouvelables avec la prolifération d’éoliennes mais les autorisations de construction sont dorénavant soumises à des règles beaucoup plus strictes. Ainsi, l’un des cinq projets actuels de parcs éoliens vient de recevoir un avis très défavorable en raison de sa proximité avec le Parc Naturel des Bardenas Reales, les raisons évoquées étant l’impact sévère sur le paysage et critique sur l’avifaune.

Les choses bougent donc enfin dans le bon sens, mais reconnaissons-le tardivement et assez lentement.

 

 

AVIS AUX TOURISTES : Manœuvres militaires !

Des exercices aériens militaires réalisés à feu réel auront lieu le 17 février de 10h30 à 13h30.
En cas d'impossibilité de réaliser ces exercices ce jour-là, ceux-ci seront reportés au 18 février au mêmes horaires.

L'usage de la piste principale du polygone sera perturbé durant ces exercices militaires (interdiction temporaire de circuler, tant en véhicule motorisé, qu'à vtt et à pied).
La piste menant au Castildetierra restera totalement libre d'accès.

Nota : Les exercices de tir et de bombardement aériens ont lieu toute l'année mais uniquement avec des munitions d'entrainement. Seuls les exercices à feu réel sont annoncés dans ce site internet en raison, pour l'occasion, de l'interdiction d'utilisation de certaines pistes.

 

 

AVIS AUX RANDONNEURS : Interdiction temporaire d'accès à certaines zones.

Comme chaque année les zones Pisquerra, Rallon, Ralla, Gorra et Zapata sont temporairement interdites d'accès afin de ne pas perturber la reproduction et la nidification des rapaces qui vivent en ces lieux.

Pour cette année 2021 l'interdiction d'accès débute ce samedi 06 février. Il faudra attendre le mois de septembre (date non connue) pour pouvoir à nouveau circuler dans les zones précitées.

Cette information n’a été communiquée qu’aujourd’hui (05 février), à seulement quelques heures de sa mise en application.
Les responsables du Parc Naturel semblent donc être devenus étonnement réactifs, car d’ordinaire l’information officielle vient longtemps après sa mise en application.
En sera-t-il de même pour nous informer de la réouverture des zones Pisquerra, Rallon, Ralla, Gorra et Zapata ? Nous pouvons en douter, mais sait-on jamais.

Pour situer les zones périodiquement interdites d'accès, veuillez cliquer ici (cartes).

Panneau d'interdiction.
IMPORTANT, BON A SAVOIR !
Les zones concernées par cette interdiction d'accès ne représentent que 6% de la superficie des Bardenas, ce qui signifie que le reste du territoire est libre d'accès durant toute l'année de 08h00 jusqu'à une heure avant le coucher du soleil.
Les Bardenas restent donc une destination très attractive, ne vous en privez pas !

 

 

Le saviez-vous Bardenas.

Qué Estroza !!!

La Punta de la Estroza est une pointe de terre appartenant au plateau de la Bardena del Plano et qui s’élance au-dessus de la Bardena Blanca telle la proue d’un navire. Cette pointe de terre est visible de très loin, sa haute falaise s’impose dans le paysage et à sa base (côté nord-est) se trouvaient autrefois quelques beaux bosquets de pins d’Alep, de genévriers et de chênes kermès.

Autrefois, justement, à une date non connue aujourd’hui, un berger de Roncal (Pyrénées) avait pour habitude de conduire son bétail en ce lieu lors des transhumances hivernales. Le site, bucolique, apparaissait comme un ilot verdoyant et plein de vie au milieu d’un désert sec et poussiéreux.

Un jour de septembre le berger arriva dans les Bardenas avec ses brebis, comme il le faisait chaque année, mais cette fois une vision d’effroi le figea sur place. Il s’écria « Qué estroza !!! », ce qui signifiait en patois pyrénéen de l’époque « Quelle catastrophe !!! »

Les bosquets avaient disparu, la totalité des arbres ayant été coupés pour alimenter une fabrique de charbon.

Cette exclamation de stupeur est restée et désigne encore aujourd’hui cette pointe de terre, la Punta de la Estroza.

La Estroza.

La Punta de la Estroza (au centre de la photo) telle que les touristes
peuvent la voir, côté sud-ouest.

 

 

Quels sont donc ces nouveaux panneaux ?

Panneau de refuge pour animaux.

Les gardes du Parc Naturel viennent de disposer tout autour de la zone Pisquerra-Rallon de nombreux panneaux rouges sur lesquels est écrit « Refugio ».
Ces panneaux signalent les limites d’une vaste zone dans laquelle les chasseurs n’ont pas le droit de se rendre (sauf pour traquer les sangliers), il s’agit donc d’une zone de refuge pour animaux.

Nota : Vous ne le saviez peut-être pas mais la chasse est autorisée dans la Bardena Blanca, bien qu’assez peu pratiquée. Les chasseurs préfèrent les zones boisées de la Bardena Negra et les vastes terres agricoles de la Bardena del Plano. La Bardena aragonaise est également un lieu très apprécié pour la chasse.
Photo prise hier (19/01/21) par José Maria Samanes de chez Bardenas Aventure.

 

 

La neige disparait mais persiste dans la Negra.

13/01/21 : La Communauté des Bardenas Reales a levé aujourd’hui l’interdiction de circuler sur les pistes de la Bardena Blanca en raison de la fonte des neiges et du retour des températures positives.
On se souvient que ce weekend de nombreux véhicules se sont retrouvés bloqués sur les pistes enneigées (voir article plus bas).

Il est cependant déconseillé de se rendre dans certaines zones de la Bardena Negra en raison de la persistance de la neige. La piste qui monte à la Plana de la Negra depuis Alfarillo est, par exemple, totalement impraticable.
Les pistes de la Negra seront de nouveau praticables d’ici ce weekend.

Piste Alfarillo-Plana de la Negra
Emprunter cette piste pentue et enneigée s’avère très périlleux même pour un 4x4.
Piste Negra
La neige a bien commencé à fondre, mais les nuits froides rendent les pistes
verglaçantes au petit matin (Bardena Negra). Photos de Irene Nonay

 

 

Une nouvelle nuit neigeuse, très neigeuse !

Cette nuit la neige est de nouveau tombée sans interruption de 02h00 jusqu’aux premières heures de la matinée sous une température de - 4°c.
Dans les Bardenas le manteau neigeux a dorénavant une épaisseur qui varie de 15 à 20 cm selon les zones, ce qui est exceptionnel puisqu’il faut remonter à 2003 ou 1994 pour trouver des chutes de neige aussi abondantes.
Les responsables du Parc Naturel des Bardenas Reales ont décidé de fermer l’accès aux Bardenas à tous véhicules motorisés afin d’éviter les incidents d’hier. Cette mesure devrait être maintenue jusqu’en milieu de semaine.

Voici quelques nouvelles photos prises ce matin par José Maria Samanes, Emilio Floristan, Jesus Pejenaute et Alba Lula.

webcam Bardenas Aventure
Capture d'écran de la webcam Bardenas Aventure
Cabaña de Pancho
La maisonnette de Pancho, non loin du Castildetierra.
Piste enneigée
Les pistes sont pour la plupart non praticables pour de simples véhicules de tourisme.
Castildetierra
Le Castildetierra, depuis le fond du ravin de las Cortinas.
Pisquerra
La Pisquerra.
Rallon
Secteur du Rallon.
Le Rallon
Le Rallon est méconnaissable.
Los tres hermanos
Non, ce n'est pas le Castildetierra mais l'un des trois reliefs de Los Hermanos.
Fraile Alto
Le Fraile Alto, au sud de la Bardena Negra.

 

 

Allez, un peu d’humour …

Suite à cet épisode neigeux exceptionnel le webmaster du présent site internet n’a pas pu s’empêcher de faire un peu d’humour sur le Facebook espagnol du site, ce qui a fait rire pas mal de monde.

« Ce matin, dans la Bardena Blanca »
Humour

 

 

Plusieurs véhicules bloqués dans la neige.

Malgré les recommandations émanant des autorités navarraises de nombreuses personnes se sont rendues dans les Bardenas afin de contempler le désert entièrement recouvert de neige, ce que l’on peut comprendre.
Le problème est que plusieurs dizaines d’automobiles se sont retrouvées bloquées sur les pistes enneigées et glissantes, obligeant ainsi leurs occupants à sortir dehors afin de pousser leurs véhicules. Seuls ceux qui avaient prévu des chaînes à neige ou qui étaient venus en 4x4 pouvaient circuler sans encombre.

Véhicules bloqués
Véhicule bloqué
Policia

 

 

Des Bardenas toutes blanches !

09/01/21 Les météorologues espagnols avaient vu juste, dès 03h00 dans la nuit de vendredi à samedi de fortes chutes de neige se sont abattues sur le désert des Bardenas.

Il neige au moins une fois ou deux chaque année dans les Bardenas, mais cette fois il faut reconnaitre que la couche neigeuse est bien plus importante que d'accoutumé puisqu’en certains endroits elle atteint 12 cm d’épaisseur.
Cet épisode climatique est d’autant plus exceptionnel qu’il concerne pratiquement toute l'Espagne. En une seule nuit la neige a isolé de nombreux villages et paralysé des grandes villes parmi lesquelles Madrid et Saragosse.
Dans la région voisine des Bardenas, en Aragon, le désert des Monegros (à 80 km de là) a connu une véritable tempête de neige recouvrant ainsi les sols d’une couche neigeuse de plus de 20 cm d’épaisseur, du jamais vu dans cette contrée.

Voici quelques photos prises ce matin par José Maria Samanes de "Bardenas Aventure" et par César Gurria Guerra de "Bardenas Tour".

Cortinillas
Reliefs d'érosion
Barranco
Bergerie
Castildetierra

 

 

ALERTE METEO !!!

Que se passe-t-il lorsque d’importantes masses nuageuses provenant du sud rencontrent une zone d’air froid intense ? Et bien il neige.

C’est ce qu’il faut s’attendre à voir dans la région des Bardenas pour ce weekend, tant du côté navarrais qu’aragonais.
Depuis quelques jours le beau temps hivernal conjugue avec des températures largement négatives de jour comme de nuit. Avec l'arrivée des nuages l’agence météorologique nationale AEMET prévoit de fortes chutes de neige dès demain, samedi 09 janvier. L’épaisseur de la couche neigeuse pourrait atteindre 10 à 20 cm selon les zones.

Il va de soi qu’il est fortement déconseillé de se rendre dans les Bardenas durant les prochains jours.

 

 

Le saviez-vous Bardenas.

Voici une nouvelle rubrique qui apparaitra de temps en temps dans les pages Flash infos du site.
Cette rubrique vous présentera par un court texte un fait ou une anecdote sur le désert des Bardenas, et ce que vous apprendrez alors ne manquera pas de vous surprendre, c’est certain.
Rendez-vous dans quelques jours pour le tout premier « Le saviez-vous ».

 

 

Mort d’un aigle royal bien connu dans les Bardenas.

Cette nouvelle pourrait presque paraitre anecdotique, mais ce cas est assez particulier d’autant que l’aigle royal est une espèce rare dans les Bardenas.

Ause était une imposante femelle aigle royal de 2 mètres d’envergure et d’un poids de 5 kg. Selon les gardes du Parc Naturel des Bardenas il s’agissait d’un spécimen assez exceptionnel.

Ause vivait et se reproduisait dans la Bardena Negra depuis de nombreuses années. En 2020 elle avait niché dans un pin d’Alep où elle avait eu un jeune aiglon, là aussi aussi une femelle.

Le 01 décembre dernier, après deux ans d’efforts et de surveillance, les gardes ont réussi à capturer Ause avec le plus grand soin afin de l’équiper d’un émetteur GPS, ce qui devait permettre de mieux connaitre son territoire, ses habitudes, ses zones de nourrissage, les falaises où elle se réfugiait la nuit, etc.
Mais nul n’aurait imaginé ce qui allait arriver 15 jours plus tard.

Dans la nuit du 14 au 15 décembre Ause a dormi dans un arbre près d’une ligne électrique qui sert à alimenter le sanctuaire de Sancho Abarca (Bardena aragonaise). En début de matinée l’aigle s’est posée sur cette ligne et a été électrocutée.
Les gardes l’ont retrouvé dans la journée, gisant morte sur le sol au pied d'un poteau électrique.

Ce cas met encore une fois en évidence le danger que représente les lignes électriques pour les oiseaux, chaque année se sont des dizaines de rapaces et de cigognes qui sont électrocutés autour des Bardenas, tant en Navarre qu’en Aragon. Les éoliennes géantes, nombreuses dans la région, représentent elles aussi un grave danger pour les grands rapaces tels que les vautours (voir « Flash infos 2010 », en fin de page).

Aigle royal.

Photo prise depuis le sommet Santa Margarita (Bardena aragonaise) par Frédéric Moncoqut.
Voir et photographier un aigle royal dans les Bardenas est une chance, presqu’un privilège.
Peut-être s’agissait-il d’Ause ?

 

 

Devrons-nous bientôt payer pour visiter les Bardenas ?

Durant ces derniers mois cette idée a été évoquée plusieurs fois par le président du Parc Naturel, José Maria  Agramonte.

La Communauté des Bardenas envisage très sérieusement de faire payer l'entrée aux touristes qui ont l'intention de visiter le Parc Naturel des Bardenas Reales.
Le projet est déjà bien avancé puisqu’il est inclus, avec calcul des revenus et des coûts, dans le "Plan de Tourisme" publié au Journal Officiel de Navarre, après avoir été approuvé par la Communauté en juillet dernier.

Même s’il n’est pas encore figé le tarif d’entrée dans les Bardenas serait d’environ 18 euros par jour (3 € par personne, 5 € pour l’usage des itinéraires 10 € pour les parcourir en véhicule motorisé). Les guides de tourisme et de randonnées seraient également touchés par ces tarifs, ainsi que les espagnols eux-mêmes qui même sans être des touristes devraient s’acquitter du paiement d’un ticket d’entrée pour aller dans leurs Bardenas.

Autant le dire tout de suite, dans la région cette nouvelle ne plait guère et des protestations commencent à fuser de toutes parts.
Et puis 18 € par jour, avouons que ça fait un peu cher.

Mais pas de panique !

L’Association Touristique la Ribera de Navarre (ATURINA) qui rassemble plus d’une trentaine de professionnels du tourisme (hôtels, camping, restaurants, gites, guides, …) s’est saisie de l’affaire et est bien décidée à mettre un terme à ce projet absurde qui ne pourrait que faire fuir les touristes et nuire à l’emploi et à l’économie locale.

Le présent site internet vous tiendra informé de l’évolution de ce projet, son webmaster étant en contact étroit avec ATURINA.

 

Mai 2021
En raison des très nombreuses protestations ce projet d’entrée payante est suspendu pour cette année, peut-être même définitivement annulé.

 

 

Le van, mieux qu’une voiture, et une bonne alternative au camping-car.

Les Bardenas en van.

 

Dans son numéro de janvier-février-mars le magazine des fourgons aménagés Van Life consacre six pages au désert des Bardenas.
Les passionnés de van et de grands espaces apprécieront assurément ce reportage bien écrit et agrémenté de belles photographies.

 

Magazine Van Life n°15

 

 

¡¡¡ Feliz año nuevo !!!

Le site www.bardenas-reales.net et son webmaster, Frédéric Moncoqut, vous souhaitent une Bonne Année 2021 !

Bonne année !