Un septuagénaire secouru après une chute dans les Bardenas.

Un touriste de 73 ans a été secouru ce lundi 21 avril dans la zone de Las Cortinillas (non loin du Castildetierra) après avoir été victime d'une chute.

L'alerte a été donnée à 13h37. L'homme, qui souffre de traumatismes au dos et à la tête, a rapidement été pris en charge par les pompiers de la caserne de Tudela, puis transporté en ambulance vers l'hôpital Reina Sofía où il reçoit actuellement des soins appropriés.

Selon les services d'urgence son pronostic vital n'est pas engagé.

La nationalité du blessé n'a pas été mentionnée dans le communiqué des pompiers.

 

Cette info vous choque ? Vous pensez qu'elle n'a rien à faire dans ce site ? Explication ici.

 

 

26ième course "Extreme Bardenas".

La course VTT "Extreme Bardenas" jouit d'une solide réputation. Chaque année les 1500 participants doivent affronter un parcours exigeant d’environ 100 kilomètres, principalement constitué de pistes poussiéreuses, dans des conditions souvent éprouvantes, marquées par la chaleur et un climat aride. Cet événement s’est décliné en deux variantes supplémentaires : la "Media Extreme Bardenas", plus courte et accessible, et la course "Extreme Bardenas XL", une épreuve allongée et encore plus exigeante, réservée aux vététistes les plus endurants. Les inscriptions sont ouvertes à toute personne âgée de plus de 16 ans et en bonne condition physique. Elles se font exclusivement en ligne, sur le site officiel : www.extremebardenas.com.

- La course "Media Extreme Bardenas" a eu lieu le 13 avril dernier avec un parcours 50 km (inscription 30 €). - La course "Extreme Bardenas" se déroulera le 29 juin, le parcours fait 80 km (inscription 55 €). - La course "Extreme Bardena XL" se déroulera également le 29 juin, le parcours fait 113 km (inscription 55 €).

 

 

Le logo du site fait peau neuve.

Un logo doit représenter l'identité visuelle de son site et être identifiable au premier coup d'œil tout en annonçant clairement le sujet abordé, et en ce qui nous concerne le sujet est le désert des Bardenas. Le logo actuel a été créé en 2020 en remplacement des anciens qui ne répondaient que très partiellement aux critères cités précédemment. Plus moderne et plus agréable à l'œil, ce nouveau logo est né d'un simple coup de crayon de Fred Moncoqut (webmaster du site) puis finalisé sous Photoshop. Cependant, force est de constater que ce graphisme a assez mal vieilli, il n'est plus dans l'air du temps. Retour donc à la planche à dessin et voici ce même logo retravaillé avec un rendu 3D et un graphisme nettement modernisé.   A gauche de haut en bas : Le site a été créé en 2004 et était représenté par un logo montrant le Castildetierra sur fond noir et bleu. De 2010 à 2020 ce même logo s’afficha sur fond de sol craquelé. De 2020 à 2025 un tout nouveau logo a été créé pour représenter l'identité visuelle du site. Ci-dessous : 2025, le logo est remis au goût du jour.

 

Envies d’évasion ? Equipez-vous !

Que vous rêviez de roadtrips, de randonnées ou simplement de moments de détente au grand air, c’est le moment parfait pour planifier vos prochaines aventures. Montagne, désert, campagne ou bord de mer (en Espagne ou ailleurs) vous vous imaginez déjà savourant la liberté, loin de votre quotidien, au cœur de somptueux paysages .

Pour vous accompagner dans vos escapades, le site bardenas-reales.net vous propose une toute nouvelle rubrique : "Le coin du baroudeur".
Vous y trouverez des conseils pratiques, des idées inspirantes et une sélection de produits utiles pour préparer vos sorties en toute sérénité. Ces produits ont été selectionnés par le webmaster parmi les meilleurs que l'on puise trouver sur Amazon (Liens Partenaire Amazon).

Un étonnant « Castildeplastic ».

Photo : Juan Ignacio Zubieta

Hier, dimanche 06 avril, le village de Ribaforada était en fête en célébrant sa « Journée Artistique », une journée amusante, surprenante et divertissante pour les grands comme pour les petits. Sur la place du village se tenaient plusieurs ateliers artistiques, des danses urbaines, classiques et contemporaines, des musiciens, des peintres, un concert en plein air, et autres activités artistiques. En milieu de journée la foule a été invitée à un repas populaire festif favorisant ainsi les échanges et la convivialité.

Bref, une fête de village ordinaire, mais ce que nous retiendrons en particulier, pour ce qui nous concerne, c’est la construction en tout début de journée d’un grand « Castildeplastic », sorte de Castildetierra constitué d’une armature métallique de 4 mètres de haut et à laquelle était suspendu un grand nombre de bouteilles en plastique. Cette étonnante composition fut au final surmontée de trois palettes censées représenter la coiffe rocheuse du monument naturel emblématique des Bardenas.

Une originale représentation artistique du Castildetierra, qui selon leurs créateurs est destinée à sensibiliser le public à la problématique de la gestion des déchets.

 

 

ZFE, en Espagne aussi, et c'est pire qu'en France. Bon à savoir avant de partir en vacances. En Espagne les Zones à Basses Émissions (ZBE) se multiplient et deviennent de plus en plus strictes, à l'inverse du débat en France qui tend vers un abandon possible des Zones à Faibles Émissions (ZFE). Ces zones visent à limiter la circulation des véhicules polluants dans les centres-villes afin de réduire les émissions de polluants atmosphériques. Elles sont présentes dans presque toutes les grandes villes espagnoles, comme Madrid, Barcelone, Séville, et Valencia, et elles incluent des systèmes de classification des véhicules par vignettes environnementales. Plus proche des Bardenas, Pampelune et Saragosse figurent sur la liste des ZBE et Tudela le sera probablement un jour.

Les véhicules sont classés selon 5 catégories :

- Vignette O pour les véhicules électriques ou hybrides rechargeables avec plus de 40 km d’autonomie électrique.

- Vignette ECO pour les hybrides avec une autonomie inférieure à 40 km, et pour les véhicules GPL, GNV, et GNL.

- Vignette C pour les véhicules essence depuis 2006 et diesel depuis 2015, ainsi que les véhicules 8 places immatriculés à partir de 2014.

- Vignette B pour les véhicules essence depuis 2001 et diesel depuis 2006.

- Véhicules sans vignette, ce sont ceux qui ont été immatriculés avant 2001 pour essence et avant 2006 pour diesel. Ils ne disposent pas d'étiquette environnementale et ne sont donc pas autorisés à circuler dans les ZBE.

En règle générale, les véhicules particuliers portant les labels environnementaux 0 et ECO peuvent accéder, circuler et stationner dans la ZBE sans pratiquement aucune restriction. En ce qui concerne les badges C et B, la réglementation varie selon les villes concernées. Les véhicules sans vignette sont interdits dans les ZBE.

Si vous possédez un véhicule immatriculé en France, en Allemagne, en Autriche ou au Danemark et qu’il est doté d’une vignette environnementale propre à son pays, il est alors considéré que vous disposez de la vignette espagnole correspondante. Vous n’avez donc pas besoin d’en acheter une en Espagne pour circuler dans les ZBE.

Afin de connaître les correspondances entre les vignettes française et espagnoles, vous êtes invités à consulter le site de la DGT qui est l’organisme qui se charge de gérer le trafic en Espagne.

Pour finir, avant de vous rendre dans une ville espagnole il vous est vivement conseillé de vous renseigner sur les règles à respecter, car chaque ville est libre d’appliquer ses propres restrictions et celles-ci sont en constantes évolution.
A titre d’exemple, à Barcelone il est nécessaire d’enregistrer son véhicule en ligne avant d’entrer dans la ville, et dans l’hypercentre de San-Sébastien les véhicules immatriculés avant le 1° janvier 2006 sont interdits (tous les véhicules d’avant le1° janvier 2014 à partir de 2028).
Le non-respect des restrictions appliquées dans ces villes se solde par une amende très élevée, dissuasive et majorée de 30% en cas de récidive.

 

 

Une randonneuse secourue par hélicoptère.

Aujourd'hui, lundi 31 mars vers 16h37, une femme âgée de 50 ans s'est blessée au genou lors d'une randonnée dans la Bardena Blanca. La blessure, bien que légère, ne lui permettait pas de poursuivre sa marche.

Le site de l'accident étant peu accessible les secours sont intervenus en hélicoptère puis, un peu plus tard, la randonneuse a été prise en charge par une ambulance afin d'être conduite vers l'hôpital Reina Sofia de Tudela.

Le communiqué des secours ne précise pas si la blessée est espagnole ou étrangère.

 

Cette info vous choque ? Vous pensez qu'elle n'a rien à faire dans ce site ? Explication ici.

 

 

Un bison dans les Bardenas ?!!!

Tôt le matin, notre ami bardenero Rubén Mendi se promenait sur les sentiers du désert des Bardenas quand il croisa un imposant bison qui paissait paisiblement. Surpris et à la fois quelque peu apeuré, Ruben commença à filmer la scène en commentant : « Mon Dieu, mon Dieu... regardez quelle bête il y a dans les Bardenas Reales de Navarre ! »

En quelques heures la vidéo a accumulé plus de 1 000 likes sur TikTok et Instagram, générant stupéfactions et spéculations. S'agit-il d'un bison échappé du Parc animalier de Sendaviva à Arguedas ? ou échappé des terres d'un éleveur local ?

En fait, rien de tout cela. En réalité Ruben a enregistré cette vidéo il y a quelques semaines dans le « Badlands National Park » du Dakota du Sud (USA) après avoir assisté au Giant Pumpkin Growers qui s'est tenue dans le Wisconsin. Cette vidéo n'était donc qu'une blague, mais compte tenu de son impact sur les réseaux sociaux Ruben a été contraint de préciser qu'il l'avait faite avec humour dans le seul but de montrer les similitudes entre les Badlands des États-Unis et les Bardenas.

Il précise aussi : « En plus de cette vidéo, j'en ai fait d'autres, sur le même ton humoristique, comparant le fleuve Mississippi à l'Èbre, ou disant qu'aux États-Unis ils ont d'immenses champs de maïs mais ils n'auront jamais nos artichauts et nos asperges ».

Ruben tient toutefois à s'excuser auprès de tous ceux qui ont pu se sentir offensés ou contrariés par cette blague, car force est de constater que la grande majorité de ceux qui ont vu la vidéo y ont cru.

Il ajoute : « Il y a une leçon à tirer de cette histoire, c'est le pouvoir des médias sociaux et les répercussions qu'ils peuvent avoir. Dans mon cas, tout cela n'est qu'une anecdote curieuse et amusante, mais je comprends maintenant la souffrance que peuvent subir ceux qui, à cause d'un canular ou d'un message malveillant, se retrouvent pris dans ce tourbillon de commentaires. Il faut être très prudent avec cela » explique-t-il.

 

 

AVIS AUX TOURISTES : Exercices militaires à feu réel.

Des exercices aériens avec tirs et bombardements à feu réel sont programmés dans la zone militaire de la Bardena Blanca :

- Jeudi 03 avril (de 08h30 à 19h30) - Annulé -
- Vendredi 04 avril (de 08h30 à ??h??) - Horaire de fin modifié (non communiqué) -

L'usage de la piste principale du polygone sera perturbé durant ces exercices militaires (interdiction temporaire de circuler, tant en véhicule motorisé, qu'à vtt et à pied).
La piste menant au Castildetierra restera libre d'accès.

Nota : Les exercices de tir et de bombardement aériens ont lieu toute l'année mais uniquement avec des munitions d'entrainement. Seuls les exercices à feu réel sont annoncés dans ce site internet en raison, pour l'occasion, de l'interdiction d'utilisation de certaines pistes.

 

 

Un voyage énergétique orienté vers la randonnée et le bien-être.

Ancienne compétitrice et enseignante en équitation, Émilie est une française installée tout près des Bardenas depuis plusieurs années.

Émilie vous propose un voyage énergétique via des randonnées pédestres, équestres et en VTT électrique durant lesquelles vous expérimenterez des expériences sensorielles telles que le yoga, la méditation et le reiki. Vous vivrez alors une profonde reconnexion avec la nature dans un cadre exceptionnel, loin du bruit et du stress du quotidien.

Encadré par cette experte des Bardenas qui connaît ce désert comme sa poche, vous vivrez une aventure authentique.
Dans l’immensité silencieuse du désert, vous vous laisserez porter vers un bien-être total grâce à des pratiques énergétiques et des activités ressourçantes.

Offrez-vous une parenthèse hors du temps, où le calme, l’apaisement et la sérénité deviennent vos seuls repères.

Les services proposés sont nombreux et de qualité :
- L'hébergement au cœur du désert.
- Les repas (possibilité de repas végétarien si le souhaitez).
- Des activités variées telles que des randonnées à cheval, à pied ou en vélo électrique, mais aussi des randonnées sensorielles, du yoga, de la méditation, du reiki et des séances de relaxation dans les sources d’eau chaude de Fitero.

Nota : VOYAGE ENERGETIQUE vous propose une immersion complète au cœur du désert des Bardenas, en Navarre, mais aussi à Nocito, petit village isolé au cœur de la célèbre Sierra de Guara (Pyrénées aragonaises).

 

Les superbes paysages des Bardenas sont façonnés par les forces érosives hydriques et éoliennes (pour l'essentiel) depuis des millénaires. Il en résulte des badlands, des ravins profonds et sinueux, de majestueuses cheminées de fée et d'imposantes collines tabulaires qui font la renommée du site.

Un autre type de formation érosive, plus discret et très étrange, peut être également observé dans les Bardenas. Certaines roches de grès sont parfois constellées de petites cavités, formant ainsi de véritables dentelles de pierre. Il s'agit là d'une érosion dite "alvéolaire".

Ces cavités de quelques millimètres ou centimètres de diamètre se forment lorsqu'il y a amplification de l'altération et de l'érosion sur certains endroits de la surface de la roche (fractures, petites dépressions). Ces endroits retiennent mieux l'humidité, sèchent plus lentement, et s'altèrent davantage et plus rapidement qu'ailleurs.
L'altération devient plus intense si elle est exacerbée par des pluies acides et par des vents violents.

Ce phénomène s'amplifie au fil du temps : plus la cavité est profonde, plus l'humidité y stagne, intensifiant ainsi l'altération. Ce processus peut devenir auto-renforçant, aboutissant à la formation de ces curieuses roches constellées d'alvéoles.

L'érosion alvéolaire du grès est particulièrement remarquable par sa singularité et son esthétisme. La nature a bien du talent.

 

 

Vers un maintien du polygone de tir au-delà de 2028.

Que les quelques lignes qui suivent ne vous coupent pas l'envie de découvrir le désert des Bardenas, car à bien y regarder le polygone militaire n'occupe même pas 5% du territoire.

Gardez donc bien en tête que 95% de la superficie des Bardenas sont un havre de paix ou la nature belle et envoutante est reine.

Le 05 mars dernier, à l’occasion d’une visite des installations militaires, deux politiciens navarrais se sont engagés à maintenir le contrat du champ de tir des Bardenas avec le Ministère de la Défense au-delà de 2028.

Félix Zapatero, porte-parole de l'UPN et membre de la Communauté des Bardenas, a déclaré qu’il ne voit aucun problème en la présence d’un champ de tir et de bombardement dans les Bardenas.

Carlos Mena, du parti PSN, a également exprimé la même opinion. Il indique que « Le champ de tir est ici, nous devons tirer un profit de cette location ». Selon lui les finances du Parc Naturel et des communes associées sont équilibrées et c'est positif, ajoutant que « Une seule commune (sur 19, plus un monastère et deux vallées pyrénéennes) était contre lors du dernier vote ; si tout reste à l’identique il n'y aura pas de problème pour un renouvellement du contrat avec le Ministère de la Défense ».

Evidemment d’autres partis politiques ne partagent pas cet avis et invoquent la nécessité de démanteler le champ de tir, « car une installation militaire est incompatible avec la valorisation d’un Parc Naturel et la préservation du riche habitat végétal et animal de cette terre ».

Les militaires, eux, se veulent rassurants. Le colonel José Manuel Bellido a souligné que 95% du matériel utilisé dans les exercices sont des bombes fumigènes inertes sans charge explosive et que seulement 5% d'entre elles sont des tirs réels.

Actuellement 110 militaires travaillent dans la caserne de la Bardena Blanca, parmi lesquels 18 sont dédiés à des tâches liées à l’environnement. À cet égard, il est souligné que les projectiles sont collectés chaque jour où des bombardements ont lieu, et qu'une autre collecte plus minutieuse est effectuée annuellement. « Nous nous arrêtons deux mois par an pour tout ramasser », a confirmé le colonel, ajoutant que des tests sont effectués sur le terrain pour confirmer que les sols ne sont pas contaminés ».

De bien belles parole, mais c'est oublier que rien n’est plus polluant que des explosifs et qu’il fut un temps où le champ de tir était utilisé à outrance avec l’explosion de centaines de milliers de bombes, à feu réel bien entendu. A titre d’exemple, entre 1970 et 1980 ce sont 238 640 exercices de tir qui ont été réalisés (le champ de tir est utilisé depuis 1951).
Les spécialistes s’accordent à dire que le champ de tir est contaminé pour des décennies.

En ce qui concerne la faune, le colonel Bellido a expliqué que ces dernières années le nombre de sangliers s'est multiplié jusqu'à 300, ce qui est véridique.

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Comme dit un peu plus haut, de nombreux politiciens navarrais (et même aragonais) demandent officiellement le démentiellement du champ de tir.
Oui, mais cela n’arrivera jamais et voici pourquoi :

1 – La première raison est hautement stratégique.
Aux yeux des militaires les Bardenas forment un site exceptionnel ! Bien trop exceptionnel pour penser sérieusement que l’armée le quittera un jour.
Le territoire est très vaste, désertique, et les conditions météorologiques y sont excellentes. De plus, il s’agit de l’unique champ de tir aérien en Espagne et l'un des meilleurs dont l'OTAN puisse disposer en Europe.
Autre atout d'importance, la proximité de la Base de San Gregorio (située au pied des Mont Castejon, entre Saragosse et les Bardenas), de la Base Aérienne de Saragosse, et de l’aérodrome militaire d’Ablitas.

2 – La deuxième raison est... l’argent.
La présence des militaires dans les Bardenas a engendré une histoire de gros sous : La Comunidad de Bardenas Reales ainsi que les communes navarraises qui y sont rattachées reçoivent chaque année une importante compensation financière de la part de l’armée.
Si cette compensation s’élevait à seulement 20 000 pesetas par an dans les années 1950 (ce qui correspond à 120 €/an, peut-on alors parler de compensation ?), et bien nous assistons à une véritable flambée des prix durant les décennies suivantes !
Au début des années 2000 la Comunidad de Bardenas Reales recevait de l’armée quelques 3 millions et demi d’euros par an, 7 millions d’Euros/an à partir de 2009, et 14 millions d’Euros/an depuis 2018 (estimations).
On imagine mal la Comunidad de Bardenas Reales et les municipalités associées se priver de telles sommes ! D’autant que la compensation versée par l’armée pourrait encore augmenter dès 2028 !!!
La Comunidad et les maires s’opposeront immanquablement au départ des militaires.

3 – La troisième raison concerne la pression médiatique et l’opinion publique.
Si la pression s’avérait trop fortes le Gouvernement Espagnol appliquerait l’expropriation pure et simple des 2.200 hectares du polygone de tir,... et cela sans aucun recours possible puisque cette zone militaire est déclarée « Zone d’Intérêt pour la Défense Nationale » !

L’évidence s’impose d’elle-même, les militaires ne quitteront jamais les Bardenas.

Mais que cela ne vous coupe pas l'envie de découvrir le désert des Bardenas, car à bien y regarder le polygone militaire n'occupe même pas 5% du territoire.

Gardez donc bien en tête que 95% de la superficie des Bardenas sont un havre de paix ou la nature belle et envoutante est reine.

 

 

AVIS AUX TOURISTES : Exercices militaires à feu réel.

Des exercices aériens avec tirs et bombardements à feu réel sont programmés dans la zone militaire de la Bardena Blanca :

- Mardi 25 février (de 08h00 à 14h30)
- Mercredi 26 février (de 08h00 à 14h30)
- Jeudi 27 février (de 08h00 à 14h30)
- Vendredi 28 février (de 10h00 à 12h00)

L'usage de la piste principale du polygone sera perturbé durant ces exercices militaires (interdiction temporaire de circuler, tant en véhicule motorisé, qu'à vtt et à pied).
La piste menant au Castildetierra restera libre d'accès.

Nota : Les exercices de tir et de bombardement aériens ont lieu toute l'année mais uniquement avec des munitions d'entrainement. Seuls les exercices à feu réel sont annoncés dans ce site internet en raison, pour l'occasion, de l'interdiction d'utilisation de certaines pistes.

 

 

20 mois après, les responsables du Parc Naturel se réveillent !

En cette fin février le Parc Naturel des Bardenas Reales vient de lancer un appel d’offres pour la réfection de la piste Caldero – El Paso (Blanca Alta, zone nord-est des Bardenas).

Cette piste longue de quelques 12 km est un important axe de circulation (touristes, agriculteurs, bergers, …) entre le cœur des Bardenas et l’extérieur du Parc, en direction de Carcastillo. Globalement en bon état, elle demande toutefois à être rénovée en certains endroits, notamment dans le secteur d’El Caldero.

Souvenez-vous, le 18 juin 2023 une tempête torrentielle avait provoqué un important effondrement sur une dizaine de mètres de piste, rendant ainsi impossible la circulation du nord vers le sud et vice-versa.

Il aura fallu attendre le 05 juillet pour qu’une courte déviation de fortune soit créée par des volontaires (dont José Maria Samanes de chez Bardenas Aventure), les responsables du Parc Naturel n’ayant à aucun moment manifesté l’intention de prendre les choses en main.

Ceci fait nous pouvions penser que cette portion de piste serait promptement réparée, mais non, il n’en fut rien.

Aujourd’hui, 20 mois après, les responsables du Parc Naturel se sont enfin réveillés. Un appel d’offres a été lancé, reste maintenant à savoir quelle entreprise décrochera le contrat, et surtout quand débuteront les travaux, … car en matière de travaux nous savons bien que dans les Bardenas les retards sont coutumiers.

Voir les articles page "Flash infos 2023".

 

 

De rudes nuits d'hiver.

En hiver les Bardenas forment un vaste territoire désertique où tout semble figé et silencieux. Le froid, et bien souvent l'humidité et le vent, sont le quotidien des êtres qui y vivent.

Nous ne parlons pas là des hommes, car en fin de journée les touristes, bergers et agriculteurs ne s'éternisent pas en ce lieu inhospitalier, tous vont chercher chaleur et confort dans les villages proches. Nous pourrions alors penser à la vie sauvage, … oui, mais pas seulement.

Disséminées ici et là dans les Bardenas, quelques bergeries abritent durant les froids mois d'hiver de nombreux troupeaux ovins. Même s'il est vrai que le bétail résiste plutôt bien aux dures conditions climatiques, la saison hivernale est toujours difficile à vivre.

Dans les bergeries les conditions de vie hivernales sont bien plus rudes que nous ne pouvons l'imaginer. Les journées sont froides, humides et venteuses, bien sûr, mais le pire vient avec la nuit.

Là, il règne une ambiance très particulière, comme une misère animale vécue au plus profond de chacun de ces êtres car ici l'existence se limite à subir sans broncher, par la force des choses.

Quelques chèvres tiennent compagnie aux brebis, mais leur sort est le même : L'interminable attente, le froid, l'humidité, le vent, le noir de la nuit, le silence.

Parfois des aboiements se font entendre car oui, la plupart des bergeries sont « protégées » par des chiens dont le sort n'a rien à envier au bétail.

A titre d'exemple il y a dans cette bergerie deux chiens attachés à une courte corde, et un peu plus loin un chiot ne cesse de gémir en tremblant de froid. Il faut croire que leur maitre a un cœur dur et froid comme de la pierre car ces pauvres bêtes frigorifiées n'ont nulle part où s'abriter de la pluie, de plus elles ne disposent que d'une couche de fortune constituée d'un peu de paille éparpillée sur un sol argileux humide et poisseux. Ici, l'expression « avoir une vie de chien » prend tout son sens.

Bref, toujours les mêmes supplices, au risque de se répéter : L'interminable attente, le froid, l'humidité, le vent, le noir de la nuit, le silence.

Vient ensuite le jour, pas forcément plus plaisant à vivre, mais au moins l'obscurité n'est plus là pour quelques heures.

Ainsi va la vie pastorale hivernale dans les Bardenas, une vie de calvaire que nous n'imaginons pas et qui se répète pourtant jours après jours, nuits après nuits, durant les longs mois d'hiver.

Les bergers, les touristes, les hommes n'en ont pas vraiment conscience. Les hommes ne sont pas logés à la même enseigne que les animaux.

 

Nota : Dans le même style, vous pouvez lire l'article « Le froid persiste, la faune sauvage souffre » page "Flash infos 2017".

 

 

Les Bardenas préparent deux nouveaux centres d'accueil touristique.

Le Parc Naturel des Bardenas Reales devrait ouvrir deux nouveaux centres d'accueil touristique durant l'été 2026.

L'annonce est faite au conditionnel car on se souvient que la construction du premier centre (celui d'Aguilares) est restée au point mort durant des années accumulant ainsi un retard considérable par rapport au calendrier original.
Les annonces enthousiastes suivies d'importants retards ne sont pas rares dans les Bardenas, souvenez-vous de la rénovation et de l'élargissement de la route reliant Arguedas à la base militaire, ou encore la création de zones de parkings payants ici et là dans les Bardenas (à priori annulé, bien heureusement).

Bref, les responsables du Parc Naturel espèrent donc concrétiser la création de deux nouveaux centres pour l'été 2026.

Ces nouveaux centres d'accueil touristique seront bâtis sur les terres de Fustiñana au sud et de Carcastillo au nord. Ils compléteront ainsi celui d'Aguilares situé sur le territoire communal d'Arguedas.

L'objectif avoué est de permettre une meilleure répartition du tourisme dans le Parc Naturel en orientant les visiteurs vers le nord et vers le sud. Choix stratégique très discutable puisque l'écrasante majorité des touristes ne souhaite découvrir que la partie centrale des Bardenas, c'est à dire la partie la plus désertique et la plus spectaculaire.

Ce double projet, d'un coût total de 3 759 306 €, bénéficie d'une subvention de 1,3 million d'euros des fonds Next Generation de l' Union européenne.

Le centre d'accueil touristique prévu à Fustiñana sera situé sur un terrain à l'ouest de la ville, près de la Cañada Real.
Le bâtiment s'étendra sur 500 m2 et disposera, entre autres installations, de salles d'exposition, de réunions, d'activités, d'une salle à manger et d'une cuisine, de bureaux, de toilettes, d'un entrepôt, etc.
Une zone de stationnement sera créée à l'extérieur avec une capacité de 20 places.
Il y aura un espace d'exposition en plein air composé d'objets liés à l'activité agricole de la région des Bardenas (charrettes, outils agricoles, etc.)

Le centre d'accueil touristique de Carcastillo sera construit sur un terrain situé à proximité de la coopérative agricole et de la centrale électrique de la ville.
Il disposera d'un espace couvert qui abritera une exposition d'objets dédiés à l'élevage et à la transhumance, ainsi qu'un point d'information et d'accueil. Cette zone sera complétée par diverses dépendances assez similaires au centre de Fustiñana et disposera lui aussi d'une zone de stationnement.

Le centre d'accueil touristique d'Aguilares n'est pas oublié pour autant puisqu'il est prévu d'agrandir l'espace destiné aux visiteurs et de créer une zone de commerce (souvenirs et objets dérivés ?).

 

 

AVIS AUX RANDONNEURS : Interdiction temporaire d'accès à certaines zones.

Comme chaque année les zones Pisquerra, Rallon, Ralla, Gorra et Zapata sont temporairement interdites d'accès afin de ne pas perturber la reproduction et la nidification des rapaces qui vivent en ces lieux.

Pour cette année 2025 l'interdiction d'accès a débuté hier, le 28 janvier.

Aucune date n'a été annoncée pour la réouverture, mais celle-ci étant conditionnée par l'envol de la totalité des jeunes rapaces nous pouvons certifier que l'autorisation d'accès à ces zones se fera courant septembre.

Pour situer les zones périodiquement interdites d'accès, veuillez cliquer ici (cartes).

Un rover de l’ESA sur la planète Bardenas.

Peu gens le savent mais la grande diversité de reliefs des Bardenas a retenu l’attention des scientifiques européens qui travaillent dans le spatial.

Nous pourrions penser qu’il n’existe aucun rapport entre les Bardenas et l’espace, et pourtant, un rover martien (une doublure expérimentale du rover Exomars) a été envoyé et testé dans une zone ravinée de la Bardena Negra par des chercheurs en robotique d'exploration planétaire. Ce projet est dirigé par le Planetary Robotics Lab de l’ESA auquel a été associé le Space Robotics Lab de l'université de Malaga.

L’expérience a été très discrète et nullement médiatisée, c’est pourquoi nous en parlons aujourd’hui un an et demi après qu’elle ait eu lieu, puisque celle-ci date de juillet 2023.

Durant leur court séjour dans les Bardenas les scientifiques ont collecté un nombre considérable de données en tout genre obtenues sur les 1700 mètres parcourus par le rover.
Le travail sur le terrain terminé, les semaines qui ont suivi ont été exclusivement consacrées au traitement des données.

L'ensemble de ces travaux est désormais disponible à la communauté scientifique. Les informations ainsi recueillies peuvent faire progresser la recherche sur la locomotion planétaire, la classification du terrain et la navigation des rovers.

 

 

Attention aux fausses amendes !

Une info bien utile si vous stationnez dans des villes espagnoles : Depuis peu certains automobilistes ont trouvé sur leur pare-brise un petit papier rouge et blanc leur annonçant qu’ils ont été verbalisés pour « mauvais stationnement ». Il est également demandé de scanner le QR code pour voir le PV et son montant. Attention !!! Arnaque !!!

Ce papier n’a pas été posé par la police mais par des personnes très mal intentionnées, le simple fait de scanner le QR code leur permettra de copier tout le contenu de votre téléphone portable.

 

 

La route de la honte.

Jusque dans les années 1970 il y avait en Espagne des différences très notables dans la qualité du revêtement routier lorsqu’on passait d’une région à une autre. Cela était dû au fait que chaque région gérait son propre réseau routier selon ses propres moyens, et cela coûtait évidemment très cher. Depuis ces différences semblent avoir disparu et les routes sont globalement dans un excellent état quel que soient les régions traversées.
Cependant, comme toujours, il y a quelques exceptions.

Parmi ces exceptions il y en a une bien connue tout près des Bardenas, à l’extrême sud de la Bardena Negra : la NA-126.

Au départ de Tudela la NA-126 passe par Cabanillas et Fustiñana pour filer ensuite vers Tauste en Aragon où elle prend l’appellation A-126. Côté navarrais la route est belle, large, parfaitement plate et aux marquages au sol sans défauts, il en est ainsi depuis plus de 40 ans. Mais côté aragonais son état se révèle très dégradé, et c’est peu dire.

A l’endroit même où l’on passe de la Navarre à l’Aragon cette route devient aussitôt étroite et dotée d’un asphalte très détérioré ainsi que d’un marquage au sol assez minimaliste, bref il s’agit d’une mauvaise route très mal entretenue qui semble dater d’une autre époque. Bien connue depuis plusieurs décennies, cette portion de route est même devenue une petite curiosité locale … ainsi qu’une honte pour les aragonais du coin.

 

 

Adoptez un cloporte !

Un éleveur d’isopodes installé au Pays-bas propose à la vente par correspondance des cloportes originaires des Bardenas.

Les cloportes sont des animaux étranges et passionnants. Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent ce ne sont pas des insectes mais des petits crustacés qui ont quitté le milieu marin il y a environ 350 millions d’années. De cette époque aquatique les cloportes ont conservé leurs branchies, mais celles-ci ont été profondément modifiées par l’évolution afin de permettre l'échange des gaz respiratoires avec l'atmosphère terrestre. Les cloportes possèdent 14 pattes, ils sont munis d'un exosquelette rigide composé de sept segments, et ce petit animal à la particularité bien connue de s’enrouler en boule dès qu’il se sent menacé.

La couleur des cloportes varie beaucoup selon les espèces, les cloportes des Bardenas arborent par exemple une belle couleur jaune sur fond marron (photo).

Cela peut paraitre curieux mais de nombreuses personnes se sont prises de passion pour ce petit crustacé terrestre au point de les élever dans des terrariums.

 

 

¡¡¡ Feliz Año Nuevo !!! - Bonne Année !!!

Le site www.bardenas-reales.net et son webmaster, Fred Moncoqut, vous souhaitent une Bonne et Heureuse Année 2025 !

 

 

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