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Bonjour, et bravo pour votre site.

Problème rencontré (et qui me paraît de taille) lors de ce séjour (août 2011) : l'interdiction d'accéder à la zone située dans le Rallon (protection des oiseaux).

Toutes les revues parlant des Bardenas montrent des photos de cet incroyable endroit. J'avais amené toute une équipe (projet VTT), tout le monde en bavait d'avance...

Inutile de parler de l'incroyable déception ! Qu'il faille protéger les oiseaux, soit. Qu'il faille se préoccuper de la protection de cet endroit incroyablement fragile, soit. Mais interdire l'accès à des zones d'un tel intérêt, ça revient à interdire l'accès au désert des Bardenas qui empile interdictions sur interdictions.

Un promeneur dérangerait donc plus les oiseaux que les avions ?!!! J'ai l'impression que la marche ou le vélo sont plutôt des modes de pénétration douces d'un milieu naturel. Ce qu'il faudrait : limiter l'accès à cette zone sensible en interdisant la libre circulation en dehors des sentiers, avec des panneaux d'informations sur la nécessité des restrictions d'accès.

Alain.

Un amoureux du désert des Bardenas, conscient de la nécessité de prendre des mesures pour protéger ce site, mais contre les mesures interdisant purement et (trop) simplement l'accès à certaines zones.

 

Réponse de Fred :

Bonjour Alain,

Je comprends parfaitement votre déception, et je partage à 100% votre point de vue !

Trop d’interdits vont finir par écœurer et faire fuir une certaine catégorie d'amoureux des Bardenas (notons toutefois que si certains interdits sont très contestables, c'est le cas du Rallon, d'autres sont cependant indispensables).

Comme vous le soulignez très justement, les bombardements et tirs aériens sont certainement une nuisance bien plus sérieuse que de simples promeneurs silencieux et respectueux de la nature.

L’interdiction d’accès aux zones de la Pisquerra, del Rallon et de la Ralla n’est que temporaire, mais elle sera renouvelée chaque année de février à octobre (période très approximative, la "Comunidad de Bardenas Reales" n'étant toujours pas très claire là-dessus).

Fort heureusement, les Bardenas ne se limitent pas à ces zones qui ne constituent qu'une infime partie de notre désert navarrais.

Bref, cette nouvelle réglementation doit être respectée. J’ai discuté avec les Gardes du Parc Naturel des Bardenas Reales, ils ont pour consigne d’être très vigilants sur ce sujet et de ne tolérer aucun écart.

 

Bon à savoir : J'ai mentionné cette interdiction d'accès en mai dernier (il y a 4 mois).
Je conseille vivement à tous mes internautes de consulter les rubriques "Flash infos" et "Infos tourisme" avant chaque départ pour les Bardenas, ... histoire d'éviter les mauvaises surprises !

 

 

Bonjour Fred,

Merci pour tes sites qui sont pour moi une mine d'or !

Je trouve particulièrement intéressant d'avoir des nouvelles de la vie des Bardenas (rubrique "Flash infos" sur bardenas-reales.net).

Je viens de découvrir avec effarement ton site sur la Bardena Aragonaise et il y a fort à parier que j'irai la découvrir (en vrai) sous peu.
Je compte bien trouver le vallon avec l'arbre isolé, mais si je le trouve moi aussi je ne révélerai pas son emplacement !

Je suis allé pour la première fois aux Bardenas au début des années 90 en moto. Alors étudiant, j'ai été subjugué pas ces paysages étranges avec cette base militaire posé au milieu.

A l'époque sur les panneaux délimitant la zone militaire était marqué : "Peligro Minas".
Alors que nous roulions sur la piste, notre attention fût attirée par un objet posé au sol, près d'un de ces panneaux, mais légèrement en retrait à l'intérieur de la zone militaire !
Nous nous somme arrêté et nous avons constaté que c'était un magnétoscope ! Oui, un magnétoscope posé au coeur des bardenas !
Il faut dire qu'à l'époque c'était un objet bien tentant pour deux étudiants désargentés ! Malgré tout, nous ne sommes pas allé le chercher car cette situation insolite me faisait diablement penser à une souris face à un morceau de fromage coincé dans une tapette.

Je ne suis plus retourné aux Bardenas jusqu'en 2006, depuis j'y retourne au moins une fois par an.

Cette année, début avril et pour la première fois je suis tombé sur un garde du parc naturel :
Il était 08h15, je venais de garer ma Clio derrière le Cabezo Mesalobar (au niveau du Corral de Belcho), j'ai juste eu le temps de prendre mon sac à dos, de faire 10 mètres et j'ai entendu un moteur de voiture. C'était le garde ! Il sortait de nul part, je n'avais entendu aucun bruit auparavant.
Il m'a signalé que je ne devais pas venir en voiture jusqu'ici, que je ne devais pas faire de hors piste à pied. Finalement, et vu que le monsieur (bien que courtois) restait à m'observer, j'ai préféré rebrousser chemin.
Je comprends tout à fait, mais je trouve ça un peu dur !

Au plaisir de te croiser sur les sentiers des Bardenas ou d’Aragon.

Olivier Molto.

L'épave.

 

Réponse de Fred :

Bonjour Olivier,

Je te remercie pour ton témoignage et tes compliments concernant mon site, c'est ce genre de message qui me motive dans mon travail.

Je constate que tu es aussi un passionné des Bardenas, et je pense ne pas me tromper en disant que ta photo ont été prise du coté de Pilatos. Le 4x4 Opel Frontera que l’on peut y voir vient d'ailleurs d’être enlevé par les Gardes du Parc Naturel.

Il est vrai que la règlementation touristique est stricte, mais le Garde à qui tu as eu affaire avait tout à fait raison en disant qu'il est interdit d'accéder au Mesalobar en véhicule motorisé. Toutefois, il n'y a aucune contrainte concernant la randonnée pédestre, le hors-piste (à pied) est autorisé à condition de ne pas dégrader les cultures.

Au plaisir.

 

 

Salut Frédéric,

Je t'envois cette série de clichés pris en février de cette année lors d'une balade vers le château de Peñaflor et son fameux renard (introuvable).

Si tu désires mettre tout ça sur ton site je te mets une légende pour chaque photo.

Je te souhaite une bonne continuation et encore merci de nous avoir fait découvrir ce site grandiose !

Laurent Torrégrosa (Montpellier)

Photo 1
Photo 2
Photo 3
Photo 1 : Départ depuis la Cabane d'Aguirre par une matinée un peu fraiche mais agréable.
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Photo 2 : Le Barranco Grande, attention de ne pas s'aventurer trop près des berges c'est une vraie patinoire et j'ai bien failli me retrouver à l'eau.
Photo 3 : On aperçoit au loin le fameux Castildetierra.
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Photo 4
Photo 5
Photo 6
Photo 4 : Un désert d'argile s'offre à nous.
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Photo 5 : La journée fut brumeuse mais ça renforce cette ambiance particulière des Bardenas.
Photo 6 : Après la traversée d'une oasis de pins nous voici face au château.
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Photo 7

 

Photo 7, à gauche : Me voilà pris d'une envie folle de trouver un point de vue original que j'ai trouvé après une montée vertigineuse, on aperçoit à droite du château l'ancienne
maison du garde.

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Photo 8, ci-dessous : Cette balade est vraiment très sympa, juste dommage de ne pas avoir rencontré la renarde de Doña Blanca malgré les indices de sa présence.
Photo 8

 

Réponse de Fred :

Merci à toi Laurent,

Toujours heureux de te compter parmi les fidèles de mon site et parmi les amoureux des Bardenas.

J’ai beaucoup apprécié tes photos, et tout particulièrement la dernière qui est superbe ! Les photos n° 6 et 7 du Castillo de Peñaflor sont des classiques, mais la photo n°8 est inédite, une vrai réussite ! J’aurais aimé en être l’auteur, chapeau bas !

Pour ce qui est de la renarde, toujours pas de nouvelles depuis le début du printemps. J’espère qu’elle n’a pas fait de mauvaises rencontres … (les chasseurs par exemple).

On reste en contact sur Facebook, comme d’habitude.

@ +

 

 

Bonjour,

J'ai beaucoup aimé votre site.

J'ai découvert les Bardenas en 1983-84. Depuis j'y vais le plus souvent possible et j'aime faire découvrir ce désert à des amis.

Pas si désert que ça, puisque le renard de Doña Blanca nous a fait l'honneur d'une rencontre extraordinaire.

Comme dans le Petit Prince de Saint-Exupéry.

Nous y revenons au mois d'avril.

Je vous joins deux photos du renard.

Cordialement,

Catherine Laurent.

Prise de vue de la renarde.

La renarde.

 

Réponse de Fred :

Heureux que mon site vous ait plu. Je reçois chaque mois quelques dizaines d’emails d’internautes qui me félicitent pour mon travail, c’est très encourageant.

Que vous soyez une « aficionado » des Bardenas depuis 1983 m’impressionne. Vous pouvez vous targuer d'être une sorte de précurseur, car à l’époque les français s’aventuraient très rarement dans cette région.

Pour ce qui est de la renarde de Doña Blanca (et oui, il s’agit d’une femelle), depuis que j’ai mentionné son existence dans mon site ce petit canidé semble avoir de plus en plus de fans chez les randonneurs.

Je vous remercie pour vos photos, je craignais que notre renarde ne passe pas l’hiver, non seulement à cause du froid et de la famine qui va avec, mais surtout en raison des chasseurs qui sont nombreux en cette saison à arpenter les pistes des Bardenas.

 

 

Bonjour Fred,

Je ne sais pas si tu te souviens de nous, nous sommes les égarés des Bardenas que tu as eu la gentillesse de remettre sur le droit chemin, c’était en novembre dernier quelque part dans la Blanca Alta.

Nous repartons randonner dans les Bardenas le week-end prochain, et nous tenions simplement à te remercier à nouveau, car se perdre dans le désert et tomber au détour d’un barranco sur le spécialiste des lieux, ça tient du miracle ! ... le hasard fait parfois bien les choses.

Encore merci et peut-être à une prochaine fois dans les Bardenas.

Etienne, Mathieu, Philippe, Valérie et Corinne.

Ps : Félicitation pour ton site internet et tes livres, superbes !

 

Réponse de Fred :

Oui, je me souviens bien. Vous vous étiez perdu dans le secteur de Gollizo de Abajo, entre les Puntas de Cornialto et de la Estroza.

Je me doute que pour vous, cette rencontre fut providentielle. Je ne sais toujours pas comment vous vous étiez retrouvé en ce lieu, mais vous ne preniez certainement pas la bonne direction, celle d’el Paso où étaient stationnés vos véhicules.

Malgré votre égarement total et la gadoue qui collait aux pieds, vous étiez particulièrement festifs ! Tout semblait prétexte à rire, je garde un bon souvenir de cette après-midi.

Je vous souhaite d’agréables randonnées pour votre prochain week-end, et surtout ne perdez pas le nord ! (lol)

 

 

Visitamos el Castillo de Peñaflor, y nos sorprendio que esta zorrilla, nos seguia desde hacia un rato. Nos dimos cuenta que este animal ya estaba acostumbrado a la presencia humana, me imagine que debia tener crias, asi que le dimos un trozo de bocadillo y dos manzanas, que la pobre no tardo en comerse.

Supongo que lo que hicimos, para algunos esta mal, y para otros bien, ya que, yo tambien creo, que los animales salvajes no tendrian que tener ningun tipo de contacto con las personas. Pero ese dia, creo, que pudo alimentar a sus crias, y/o, a si misma.

No se, esto se puede debatir.

Lara.

La renarde.

 

Réponse de Fred :

Voici un message très intéressant dans lequel nous apprenons que le renard de Doña Blanca est en fait ... une renarde.

En voici ci-dessous la traduction :

«  Nous avons visité le château de Peñaflor, et nous avons été surpris par une renarde qui nous a suivi un certain temps. Nous avons réalisé que cet animal était habitué à la présence humaine, j’ai pensé qu’elle devait avoir une progéniture, alors nous lui avons donné un morceau de sandwich et deux pommes que la pauvre n'a pas tardé à manger.

Je suppose que ce que j'ai fait est mal pour certains, bien pour d’autres, car je pense que les animaux sauvages ne doivent avoir aucun contact avec les gens. Mais ce jour-là, elle a pu nourrir sa progéniture, et elle-même.

C’est sujet à débat.  »

 

 

 

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