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Bonjour,

Tout d’abord toutes mes félicitations pour votre site ainsi que pour votre livre « Terre insolite ». Je ne connaissais pas cette région mais pour ce que j’en ai vu par vos photos ça m’a donné l’irrésistible envie de m’y rendre afin de contempler de mes propres yeux ces extraordinaires paysages.

Je m’intéresse beaucoup aux oiseaux et tout particulièrement aux rapaces, et il semblerait qu’il y en ait un grand nombre dans les Bardenas. Pouvez-vous m’indiquer quelques coins stratégiques où je pourrai faire de bonnes observations et de bonnes photos ?

Je compte y aller le week-end prochain.

Merci, Bruno

Anglet (64)

 

Réponse de Fred :

Bonjour,

Pour ce qui est des rapaces, je pense que dans les Bardenas vous serez comblé, mais il vous faudra faire preuve de beaucoup de patience et d’obstination car le territoire étant très vaste votre séjour pourrait se transformer en une agaçante partie de cache-cache avec vos sujets d’observation. Pour vous faciliter la tâche, je vous conseillerai de vous rendre sur les hauteurs, comme par exemple au sommet du Rallon ou bien sur les Planas de la Negra ; en ces lieux vous aurez toutes les chances de voir quelques groupes de vautours ainsi que d’autres espèces de rapaces.

Il existe également au nord des Bardenas un site réputé pour son intérêt ornithologique, il s’agit de la lagune de Pitillas. Ce plan d’eau est fréquenté par un grand nombre d’oiseaux de toutes sortes, il y existe même un poste d’observation.

Pour plus d’infos concernant les rapaces qui vivent et nidifient dans la région, je vous recommande mon livre « Le désert des Bardenas Reales et sa région » (chapitre « La flore et la faune »).

 

 

Que de vent !

Avec ma femme et un couple d'amis nous avons découvert les Bardenas Reales par l'intermédiaire de votre superbe site qui ait incontestablement le plus intéressant que l'on puisse trouver sur internet. Comme nous ne connaissions pas la région nous nous sommes procuré vos livres et je dois reconnaître qu'ils nous ont été fort utiles, pour ne pas dire indispensables pour préparer notre séjour.

Cet été nous avons donc passé une semaine dans le désert des Bardenas ainsi que dans ses environs. Il a fait beau et chaud, mais alors que de vent ! Nous avons randonné jusqu'au sommet d’el Rallon et en haut ce fut pire et même assez dangereux si on se tient trop prés du précipice. Y a-t-il toujours autant de vent dans cette région ? Ceci dit cette ballade nous en a mis plein les yeux, et quel superbe panorama depuis ce sommet.

Nous avons également visité quelques villages parmi ceux qui sont décrits dans votre guide, nous avons particulièrement apprécié le village médiéval de Ujué, les édifices arabes de Tauste et de Tarazona, l'église fortifiée de Ejéa et l'impressionnante forteresse de Sadaba.

Fabien (Auch)

 

Réponse de Fred :

Effectivement, le vent souffle assez fréquemment dans la région, en moyenne deux jours sur trois. Ca peut paraître agréable en été, mais en hiver ça rend le froid plus vif.

Comme vous l'avez souligné, mon livre "Le désert des Bardenas Reales et sa région" est également un guide culturel puisque j'y consacre un large chapitre à l'histoire (tout comme dans "Bardenas Reales, terre insolite") et j'y décris de nombreux monuments tels que les édifices mudéjars (musulmans), les bâtisses religieuses chrétiennes, les forteresses, des vestiges d'époque romaine, etc.

 

 

Bonjour, l’année dernière j’ai voulu me rendre en haut d’el Rallon avec mon Land Cruiser mais la piste était interrompue au pied de la montagne par un fossé large d’environ deux mètres et profond d’autant. Peut-être s’agissait-il d’une conséquence de la tempête de septembre 2004 qui a endommagé tant de pistes.

Je compte me rendre à nouveau dans les Bardenas en août prochain, j’aurais voulu savoir si cette piste a été réparée, et si ce n’est pas le cas existe-t-il un autre accès pour atteindre le sommet ?

Merci, Pascal (Oloron-Ste-Marie)

 

Réponse de Fred :

Non, non et non.

Non, il n’existe aucune autre voie d’accès.

Non, la piste n’a pas été réparée et elle ne le sera probablement jamais.

Et non, vous n’êtes pas autorisé à vous rendre au sommet du Rallon avec votre 4x4.

Si vous observez bien le balisage des pistes, et si vous aviez lu attentivement mon guide, vous sauriez que l’itinéraire que vous voulez emprunter est strictement interdit aux véhicules motorisés. Il est a noté que le secteur est classé « Z.E.P.A. » (zone spéciale de protection des rapaces et des oiseaux des steppes), il s'agit d’un site de haute valeur ornithologique où vivent et nidifient de nombreux rapaces.

Je n’ai rien contre les véhicules tout terrain, d'autant que j'en possède également un, mais leurs conducteurs devraient faire preuve de plus de responsabilités et d’un minimum de savoir vivre ; on voit encore trop souvent des conducteurs de 4x4 qui ne tiennent nullement compte des règlementations en vigueur dans les Bardenas Reales. Ce n’est pas bon pour l’image des adeptes du tout terrain, et encore moins pour l’image des français.

Des changements de comportement s’imposent.

A méditer.

 

 

Pas sympas les militaires.

Début mai, alors que je prenais quelques photos du polygone de tir non loin de la base, j’ai vu un 4x4 avec trois militaires à bord arriver vers moi comme des fadas. Aussitôt arrêtés, ils ont mis pied à terre arme à la main et m’ont encerclé. L’un d’entre eux, probablement leur chef, m’a demandé dans un très mauvais français ce que je faisais ici. J’ai beau avoir essayé de lui expliquer que je ne suis qu’un touriste et que je ne photographie que le paysage, il n’a rien voulu savoir et m’a pris (pour ne pas dire volé) la carte mémoire de mon appareil numérique. Après quoi, ils sont repartis comme ils sont venus, dans un nuage de poussière.

J’avais l’impression d’être dans un mauvais « James Bond ».

Vraiment pas sympas les militaires.

Denis (Aire-sur-l’Adour)

 

Réponse de Fred :

Je pense que les militaires avaient des choses à cacher ce jour là, et que votre présence avec un appareil photo les a dérangé. Rassurez-vous, ils n’ont eu aucun doute que vous soyez un touriste, dans le cas contraire ils vous auraient arrêté et confié à la Guardia Civil pour y être interrogé ; ceci dit, évitez dans l'avenir de photographier le paysage à proximité de la base.

J’ai moi-même déjà eu affaire aux militaires, mais ils ne m’ont jamais vraiment embêté, au contraire je les ai plutôt trouvé assez cool. Il y a même une fois où j’ai été contrôlé en pleine nuit alors que j’observais le ciel avec mon télescope. Je les ai vu arriver de loin avec leur Nissan Patrol, je savais ce qui m’attendait et j’en été nullement inquiété. Une fois arrivés prés de moi, ils m’ont posé les questions habituelles puis ils se sont montrés très intéressés par mes observations astronomiques au point de s’attarder à mes côtés durant une bonne demi-heure.

Cool les militaires.

PS : Afin d'éviter tout problème avec les militaires, évitez de vous attarder dans le secteur de la base. Bien évidemment, les appareils photo et caméscopes sont ici à bannir.

 

 

Bonjour Frédéric,

J'ai découvert les Bardenas il y a une quinzaine d'années et l'envie de redécouvrir ce site extraordinaire a été tenace jusqu'à ce mois de mars 2006 où nous avons traversé la Blanca à VTT et à pied et le lendemain la Negra en 4 X 4. Vos merveilleux bouquins nous ont apporté l'aide nécessaire : ils sont indispensables pour une découverte intelligente de ce paradis des photographes et des amoureux de la nature. Votre site est aussi remarquable que vos bouquins ; félicitations et merci de nous faire partager votre passion.

A signaler : le lundi 27 mars départ sous le soleil  et retour sous une tempête de grêle, juste après la descente d'un sommet de la Pisquerra (celui où une petite construction est accessible par des escaliers très "design contemporain" !!)

Seul souhait : que çà ne devienne pas une destination "à la mode" car l'afflux de touristes pas toujours respectueux (le panneau d'informations près de Castildetierra est déjà tagué en français ) risque de dénaturer cette terre insolite. Le souvenir du désert des Agriates et de l'anse de Girolata en Corse, que j'ai traversé il y a 30 ans, accessibles uniquement à pied, ou par mer quand elle est calme, hante ma mémoire car j'y suis revenu 20 ans plus tard pour découvrir des pontons où des navettes débarquent leur troupeaux plusieurs fois par jour. Adieu la magie !!!  

Bien cordialement

Gerard Manuel de Montauban  

4x4 dans le désert. En haut de la Pisquerra.

Pose photo.

P.S. Mes plus vifs remerciements à votre éditeur Editions Lavielle qui s'est débrouillé pour me faire parvenir votre livre "le Désert des B.R. et sa région" (dernière édition) la veille de notre départ alors qu'il ne devait être disponible que fin mars ... après notre retour.

 

Réponse de Fred :

C'est un fait, les sites naturels européens sont de plus en plus convoités par un tourisme insatiable épris d'exotisme et de liberté (le touriste type est le plus souvent issu du milieu urbain) ; vous l'avez constaté par vous-même, c'est le cas pour la Corse , et je le constate à mon tour pour les Bardenas.

Quand j'ai découvert ce petit désert en 1992, je pouvais passer plusieurs jours à marcher et à rouler sur les pistes poussiéreuses des Bardenas sans rencontrer âme qui vive. Mais les choses ont changé, aux 4x4 se sont ajoutés les voitures de tourisme, les motos, les quads, et même quelques autobus avec leurs touristes en short, … Les Bardenas sont devenues une destination à la mode, un petit bout de désert africain ou américain prés de chez nous.

Les Bardenas sont aujourd'hui visitées par un peu plus de 30.000 personnes à l'année. Les français représentent prés des deux tiers des visiteurs, viennent ensuite les espagnols, puis loin derrière on trouve des allemands, des belges, des anglais et quelques rares suisses et italiens.

Il y a là du bon et du mauvais. C'est bon pour l'économie locale, mais c'est parfois néfaste pour l'environnement … et pour l'image des français (la présence de tags sur le panneau d'information du Castildetierra est une chose scandaleuse et inadmissible).

 

NOTA : La petite construction se trouvant sur l'un des sommets de la Pisquerra est un ancien poste d'observation militaire.

 

 

Bonjour, j'habite prés de la frontière espagnole dans le 64 et, honte à moi, je ne connaissais pas les Bardenas Reales. C'est un ami qui m'en a parlé récemment et qui m'a prêté votre livre « Le désert des Bardenas Reales et sa région ».

En faisant quelques recherches sur internet je suis tombé sur votre site qui est de loin le plus captivant de tous, et je viens d'acheter votre deuxième ouvrage « Bardenas Reales, terre insolite » qui a achevé de me décider à visiter cette curieuse région. Quels sites me conseilleriez-vous pour un séjour de deux jours à moto  ?

Jean-Michel.

 

Réponse de Fred :

Jean-Michel, je vous souhaite la bienvenue dans l'univers des Bardenas Reales.

Pour un séjour de deux jours je vous conseille de vous rendre dans la Bardena Blanca (piste militaire) où vous pourrez découvrir quelques unes des plus belles vues de la région. Ensuite, un petit tour sur les hauts plateaux de la Bardena Negra vous permettra de contempler de très beaux panoramas dans des paysages peu connus des amateurs des Bardenas.

Ce sont deux Bardenas opposées que je vous propose là de visiter, les Bardenas arides et désertiques et les Bardenas des hauts plateaux et des pinèdes.

 

 

Pour donner quelques informations à une amie que j'ai convaincu d'aller randonner dans les Bardenas j'ai cherché sur le net et trouvé votre site.

J'ai randonné dans les Bardenas il y a 40 ans et vous n'imaginez pas le plaisir et la nostalgie que  j'ai ressentie en « randonetisant » de nouveau dans ces paysages.  D'autant que votre site est extrêmement bien conçu, bien réalisé et documenté, d'une exhaustivité étonnante (y compris les ovnis) et magnifiquement illustré.

Je me suis remis à randonner puisque très bientôt j'aurai tout mon temps pour le faire et vous m'avez donné l'envie d'y retourner....mais je ne le ferai pas sans revenir sur votre site. Bravo et merci beaucoup.

Alain de La Teste de Buch (Gironde)

 

Réponse de Fred :

Je suis heureux d'avoir contribué à vous redonner envie de parcourir les Bardenas, . . . 40 ans après.

Vous pouvez vous targuer d'être une sorte de précurseur car à l'époque personne ne s'aventurait dans cette région. Les Bardenas n'étaient alors connues que des autochtones et ces derniers mésestimaient cette terre aride et désertique, une terre qui n'avait pour eux que peu d'intérêts (les Bardenas ne se sont réellement révélées au tourisme qu'au milieu des années 90).

 

 

Bonjour,

J'ai déjà apprécié la qualité de vos livres, et je viens de découvrir votre site (bardenas-reales.net) que j'ai trouvé remarquable.

J'ai beaucoup surfé sur le web en quête d'informations et de photographies sur les Bardenas, j'ai visité de nombreux sites espagnols et étrangers spécialisés sur cette région, mais je n'en ai trouvé aucun qui soit aussi complet et attrayant que le votre. Même le site officiel des Bardenas (bardenasreales.es), pourtant très complet, ne s'avère pas aussi captivant car assez austère dans sa présentation et particulièrement radin en photographies.

Force est de constater que comme bien souvent, ce sont les français qui révèlent aux yeux aveugles des espagnols les beautés de nos régions, à l'instar de Lucien Briet ou de Pierre Minvielle pour la Sierra de Guara.

Bonne continuation,

Antonio Almanzor (Huesca / España)

 

Réponse de Fred :

Merci beaucoup pour ces compliments, et de plus venant d'un espagnol.

Mais restons modeste et réaliste, bien que cela soit très flatteur, me comparer à Lucien Briet ou à Pierre Minvielle me parait très exagéré. Ces deux illustres personnages ont réalisé sur de nombreuses années un travail de recherche et d'étude exceptionnel dans un territoire jusqu'alors méconnu, voire même inconnu de tous et même des autochtones : la Sierra de Guara. Pour ma part, je ne fais que révéler aux français un territoire tout aussi exceptionnel mais déjà connu et exploré, bien que longtemps mésestimé des espagnols.

Peut-être aurons-nous l'occasion de nous rencontrer à l'occasion de mon prochain séjour à Huesca ?

Cordialement, Fred.

 

 

Bonjour Fred, j'ai visité les Bardenas 5 fois depuis 1997 et je souhaiterais maintenant découvrir le désert des Monegros, puis un jour peut-être celui de Tabernas. Mon problème est que je ne trouve que très peu de renseignements sur internet. Existe-t-il des guides sur cette région ?

Denis -Tarbes-

 

Réponse de Fred :

Les Monegros en sont au stade où en étaient les Bardenas il y a une vingtaine d'années, c'est-à-dire totalement inconnus du tourisme.

Bien qu'ayant déjà parcouru les Monegros à plusieurs reprises, je ne pense pas en avoir visité ne serait-ce que la moitié. Il faut dire que ce territoire est extrêmement vaste et que les endroits les plus intéressants ne sont bien souvent accessibles que par pistes.

Il n'existe en France aucun livre sur la région et en Espagne ils sont peu nombreux.

Pour ma part je n'en possède qu'un seul, il s'agit d'un très bel ouvrage intitulé « Piedra de Arena, el paisaje Monegrino » (276 pages, 390 photographies) aux éditions Del Mallo. Ce livre date de 2004, on le trouve en vente un peu partout en Aragon ; je l'ai également vu dans la librairie Gibran à Arguedas prés des Bardenas. Il est agrémenté de nombreuses et superbes photographies ; malheureusement il n'offre aux lecteurs ni cartes ni itinéraires de découverte ou de randonnée, pour un ouvrage de cette qualité c'est regrettable.

Alors pour parcourir les Monegros, faites comme moi : tracez votre route au hasard des pistes, tranquillement et sans but particulier si ce n'est celui de découvrir ici ou là quelques paysages insolites ou spectaculaires.

Le meilleur moyen de connaître une région n'est-il pas de s'y perdre délibérément ?

C'est ce que j'ai fait pour les Bardenas.

 

 

Bonjour,

Ma femme et moi avons découvert les Bardenas en 2001 grâce à votre premier livre. Depuis, nous nous sommes rendus quatre fois dans cette surprenante région et ce fut un véritable régal.

Nous venons d'acheter votre dernier ouvrage, très bien conçu et particulièrement instructif. Les premières pages nous ont toutefois paru assez (trop ?) techniques ; mais pour le reste, rien à dire, les nombreux sujets traités s'avèrent captivants, passionnants, les photos sont superbes et ne peuvent que nous inciter à repartir vers cette terre si insolite.

Félicitation aussi pour votre site.

Arnaud (de Toulouse).

 

Réponse de Fred :

Merci beaucoup pour ces compliments.

Mon premier livre, « Le désert des Bardenas Reales et sa région », est un guide très complet qui s'adresse à tous, passionnés et novices.

Mon second livre, « Bardenas Reales, terre insolite », est ce que l'on appel un "Beau Livre", c'est-à-dire un ouvrage dans lequel figurent de belles photographies. Il est vrai que les textes sont assez techniques au début, mais le lecteur qui se sent l'âme d'un « Bardenero » ne s'en plaindra pas : quand on aime une région on cherche à la connaître à fond. Pour le reste de l'ouvrage, les textes sont consacrés à l'histoire (captivant) et à diverses informations et anecdotes (très instructif).